Bonjour 
Il y a certains textes féministes qui mentionnent les religions (surtout les religions traditionnelles) comme des lieux d’inégalité, voire d’oppression ou d’aliénation des femmes. Et on cite en arguments divers textes canoniques (toujours les mêmes), ainsi que divers abus en paroles ou en actes de religieux dans l’histoire, de même que les structures de pouvoir dans les Églises.
Il y a effectivement un problème de ce côté. Mais ce courant antireligieux du féminisme occulte aussi certaines réalités. Plusieurs femmes continuent à fréquenter les Églises tout en étant au courant des attaques portées contre celles-ci. Il y a diverses raisons de continuer à croire, mais une des principales qui revient est que les femmes en question ont réellement l’impression d’être en contact avec Dieu et d’être écoutées par lui et aimées par lui. Elles n’ont pas subi de lavage de cerveau, ce sont des personnes raisonnables avec une intelligence normale et mentalement équilibrées. Il y a bien un certain féminisme qui essaie d’enterrer les religions, mais il ne rejoindra pas les femmes pieuses, et ne répondra pas à leurs attentes. Bien des femmes ne voient pas d’antagonisme entre Dieu et leur dignité et la revendication de droits.
Si des femmes veulent être athées parce qu’elles pensent que la religion est une entrave à leur accomplissement ou leur dignité, c’est leur droit. Mais pourquoi vouloir faire de cette situation un modèle universel, un passage obligé ou un idéal que doit viser toute femme qui se respecte? Pourquoi ne pas admettre une diversité de points de vue possibles parmi des personnes raisonnables, sans que cela nous masque les injustices vécues par les femmes comme femmes dans les sociétés? Les femmes peuvent se reconnaître dans des souffrances et des humiliations subies et la nécessité de lutter et de tenir tête quelles que soient leurs croyances.
Et c’est pas non plus tous les athées qui se distinguent par leur féminisme, comme je l’ai constaté amplement dans ma jeunesse! Il y a des formes athées d’oppression des femmes, par exemple la pornographie ou la traite des femmes, et même les penseurs de l’athéisme sont pas toujours sympas. La plupart des philosophes athées jusqu’au milieu du 20e siècle étaient misogynes, et la cause féministe peut être instrumentalisée par des penseurs athées qui se préoccupent en réalité davantage d’attaquer des religions que de servir les femmes! Je parle même pas des politiciens qui se servent d’idées féministes par opportunisme pour gagner des votes en nourrissant la suspicion contre des étrangers (généralement africains, arabes ou moyen-orientaux).
En conclusion, @madalena est vertueuse!
Il y a certains textes féministes qui mentionnent les religions (surtout les religions traditionnelles) comme des lieux d’inégalité, voire d’oppression ou d’aliénation des femmes. Et on cite en arguments divers textes canoniques (toujours les mêmes), ainsi que divers abus en paroles ou en actes de religieux dans l’histoire, de même que les structures de pouvoir dans les Églises.
Il y a effectivement un problème de ce côté. Mais ce courant antireligieux du féminisme occulte aussi certaines réalités. Plusieurs femmes continuent à fréquenter les Églises tout en étant au courant des attaques portées contre celles-ci. Il y a diverses raisons de continuer à croire, mais une des principales qui revient est que les femmes en question ont réellement l’impression d’être en contact avec Dieu et d’être écoutées par lui et aimées par lui. Elles n’ont pas subi de lavage de cerveau, ce sont des personnes raisonnables avec une intelligence normale et mentalement équilibrées. Il y a bien un certain féminisme qui essaie d’enterrer les religions, mais il ne rejoindra pas les femmes pieuses, et ne répondra pas à leurs attentes. Bien des femmes ne voient pas d’antagonisme entre Dieu et leur dignité et la revendication de droits.
Si des femmes veulent être athées parce qu’elles pensent que la religion est une entrave à leur accomplissement ou leur dignité, c’est leur droit. Mais pourquoi vouloir faire de cette situation un modèle universel, un passage obligé ou un idéal que doit viser toute femme qui se respecte? Pourquoi ne pas admettre une diversité de points de vue possibles parmi des personnes raisonnables, sans que cela nous masque les injustices vécues par les femmes comme femmes dans les sociétés? Les femmes peuvent se reconnaître dans des souffrances et des humiliations subies et la nécessité de lutter et de tenir tête quelles que soient leurs croyances.
Et c’est pas non plus tous les athées qui se distinguent par leur féminisme, comme je l’ai constaté amplement dans ma jeunesse! Il y a des formes athées d’oppression des femmes, par exemple la pornographie ou la traite des femmes, et même les penseurs de l’athéisme sont pas toujours sympas. La plupart des philosophes athées jusqu’au milieu du 20e siècle étaient misogynes, et la cause féministe peut être instrumentalisée par des penseurs athées qui se préoccupent en réalité davantage d’attaquer des religions que de servir les femmes! Je parle même pas des politiciens qui se servent d’idées féministes par opportunisme pour gagner des votes en nourrissant la suspicion contre des étrangers (généralement africains, arabes ou moyen-orientaux).
En conclusion, @madalena est vertueuse!