François Hollande a estimé lundi que l'usage d'armes chimiques par le régime en place en Syrie serait une « cause légitime d'intervention directe » de la communauté internationale dans ce pays, et donc de la France.
Le président de la République s’est longuement exprimé sur la situation en Syrie à l’ouverture de la 20e « Conférence des ambassadeurs », qui réunit à l’Elysée les quelque 200 diplomates français. « Nous serons très vigilants avec nos alliés pour prévenir l'emploi d'armes chimiques par le régime, qui serait pour la communauté internationale une cause légitime d'intervention directe », a-t-il affirmé.
le chef de l'Etat a appelé l'opposition syrienne à « constituer un gouvernement provisoire, inclusif et représentatif ». « La France reconnaîtra le gouvernement provisoire de la nouvelle Syrie (...). Nous engageons nos partenaires arabes à l'aider dans cette démarche », a-t-il enchaîné. « L'enjeu dépasse la Syrie et concerne la sécurité du Moyen-Orient, en particulier l'indépendance et la stabilité du Liban ».
François Hollande a par ailleurs déclaré que Paris « travaillait » avec ses partenaires sur une création de zones tampon en Syrie, alors que le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a prévenu la semaine dernière que la Turquie ne pourrait accepter plus de 100 000 réfugiés syriens sur son sol.
http://www.rmc.fr/editorial/294048/francois-hollande-evoque-une-intervention-militaire-en-syrie/
Le président de la République s’est longuement exprimé sur la situation en Syrie à l’ouverture de la 20e « Conférence des ambassadeurs », qui réunit à l’Elysée les quelque 200 diplomates français. « Nous serons très vigilants avec nos alliés pour prévenir l'emploi d'armes chimiques par le régime, qui serait pour la communauté internationale une cause légitime d'intervention directe », a-t-il affirmé.
le chef de l'Etat a appelé l'opposition syrienne à « constituer un gouvernement provisoire, inclusif et représentatif ». « La France reconnaîtra le gouvernement provisoire de la nouvelle Syrie (...). Nous engageons nos partenaires arabes à l'aider dans cette démarche », a-t-il enchaîné. « L'enjeu dépasse la Syrie et concerne la sécurité du Moyen-Orient, en particulier l'indépendance et la stabilité du Liban ».
François Hollande a par ailleurs déclaré que Paris « travaillait » avec ses partenaires sur une création de zones tampon en Syrie, alors que le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a prévenu la semaine dernière que la Turquie ne pourrait accepter plus de 100 000 réfugiés syriens sur son sol.
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