L’article premier de la loi du 6 fructidor an II (23 août 1794) pose le principe de l’immutabilité des noms de famille. On ne peut donc rien ajouter ou retrancher à son nom complet sous peine de prison et d’amende. Cette même loi interdit également sous peine de sanction pénale à tous fonctionnaires publics de désigner les citoyens dans les actes autrement que par le nom de famille. Tout cela est encore parfaitement en vigueur, y compris la répression pénale qui est désormais précisée dans le code pénal (article 433-19).
http://www.maitre-eolas.fr/post/2010/01/12/Le-nom-dit-s’écrit.
tout se passait bien depuis des années, je portais mon nom à moi, j'avais une identité, la mienne et c'était normal.
Il y a deux ans un agent zélé de la cpam a fait bugguer ma carte vitale en voulant ABSOLUMENT remplacer mon nom par celui de mon mari.
Aujourd'hui les impôts, j'y ai même perdu mon prénom dans l'affaire.
L'administration française refuse que j'existe par moi-même et a décidé que je n'avais pas le droit de garder mon identité, comme si les femmes commençaient à exister par le mariage et au travers de leur mari, comme si c'était évident pour tout le monde alors qu'en fait porter le nom de son mari EST UN CHOIX et pas une obligation.
Il y a des cases ad hoc pourtant, c'est obligé, comment font-ils quand deux personnes de même sexe se marient ?
Pourquoi tout se passait bien depuis 8 ans et que d'un coup tout buggue ?