Des mots en direct de Gaza ce soir
Mort suspendue... Entre un mur qui s'effondre et un ciel de feu, la vie à Gaza est réduite à des cendres qui se dispersent à chaque bombardement. Ici, les jours ne se mesurent pas au temps, mais au nombre de maisons détruites, au nombre d'enfants endormis pour toujours. La guerre ne tue pas seulement le corps ; elle vole l'âme et brise les rêves avant même qu'ils ne naissent. À Gaza, l'air lui-même est devenu une arme, et la mer est le témoin silencieux d'un génocide. La terre se referme sur ceux qui l'habitent, comme pour se demander : reste-t-il de la place pour la vie ? Chaque fenêtre donne sur la mort, et chaque porte se ferme sur une douleur plus grande encore. Ici, le temps n'est pas la vie, mais une longue attente vers une fin unique : que nous devenions tous des noms inscrits sur la liste des martyrs.