@Nalinux
Ah oui et sur la méthode de datation, je ne suis pas d'accord.
Dater des éventuels écrits qui parlerait de constructions en cours me semble "ok", et encore ou pourrait imaginer des "mensonges".
Pour le reste je rejette en bloc, j'ai eu connaissance de trop de mensonges "historiques" visant à cacher certaines vérités pour admettre le "contexte historique". D'ailleurs tu connais Nas Boutammina?
@nicky31
J'ai vu que tu avais proposé à quelqu'un une rencontre sur un ancien topic, afin de lui montrer tes travaux. Je suis sur Paris et je suis intéressé
On peut toujours douter. C est même sain.
Ces écrits existent, les plus détaillés étant ceux découverts par Pierre Talet a Ouadi el-Jarf.
http://www.orient-mediterranee.com/spip.php?article911
https://www.academia.edu/6248978/TH...Red_Sea_Coast_at_Wadi_al-Jarf_Egypt_NEA_77_1_
Il y a une version en français et plus détaillé, mais je n arrive pas a mettre la main dessus ...
C est les écrits de Merer, le responsable de ce port, qui détaille les blocs destinés a etre chargés sur des bateaux avant d être envoyés a Gizeh pour le chantier de la Grande Pyramide.
De mémoire, il est un proche de Khéops lui même.
Citation d une conférence de Pierre Tallet :
1) Ouadi al-Jarf : site portuaire datant de l'époque pharaonique, où cette année l'Institut de France et Paris-Sorbonne ont organisé une mission de fouilles durant mars-avril.
En gros il y a l'une des plus anciennes jetées artificielles jamais retrouvées (et on a trouvé aux alentours pas mal d'ancres datant de la IVe dynastie). Apparemment, le port n'a fonctionné que sous le règne de Chéops.
A 6km du rivage, il y a un ensemble de galeries qui pouvaient stocker les navires démontés par les équipages lors de la fin de la période de navigation, et aussi beaucoup d'archives. Des corridors constitués de blocs de 8 à 12 tonnes menaient aux galeries, et des herses de calcaire en scellaient l'accès. C'est coincés dans ces herses que l'on a retrouvé certains papyrus.
2) Les papyrus : C'est dans les parties G1 et G2 du site que les papyrus ont été trouvés par Pierre Tallet et son équipe. Ils sont tous datables de la fin du règne de Chéops, et sont les plus vieux papyrus découverts jusque-là en Egypte (vous pouvez imaginer combien de larmes de joie les égyptologues ont versé en les trouvant). Aucun n'est absolument entier (certains étaient encore roulés et un peu rongés, d'autres à l'état de fragment), mais leur état de conservation reste remarquable vu leur âge, et leurs informations sont cohérentes entre elles et avec ce que l'on sait déjà.
3) Premier type de document : les archives de comptabilité : livraison, administration d'une équipe. Il y a des dates précises, par exemple « année après le 13e recensement du grand et du petit bétail ; l'Horus Mejadou », ce qui équivaut à l'an 26 ou 27, soit la dernière année connue du règne de Chéops.
Une équipe (ou âper) comptait 1000 hommes, et était divisée en 5 phyles de 200 hommes. Le nom de l'équipe Ma-Oureret revient régulièrement, et est visiblement spécialisée dans les chantiers des bâtiments royaux. Les divisions d'équipe assignées aux constructions des pyramides avaient elles-mêmes des noms : « le Grande », « l'Asiatique », « la Jeune », « la Petite ».
Il y a beaucoup d'infos sur les produits livrés à ces équipes. Le document le mieux conservé (deux fragments entiers qui ont pu être joints), de 80cm, porte le titre « compte de pain » (ce titre reste visible sur la tranche du papyrus quand il est roulé). Ces documents mentionnent le mois. On y trouve des comptes de céréales (farine de blé, farine d'orge, grain et dattes). Il y a aussi les mentions « en attente », « livré », « prévu ».
Les lieux de provenance des produits sont indiqués, comme le nome du Harpon (delta ouest). Un papyrus traitant les livraisons des mois suivants indique quant à lui la provenance du nome du Dauphin (delta oriental). On constate donc une alternance des lieux d'approvisionnements.
4) Second type de document : des journaux de bord. Documents plus intimes et informels. Il s'agit peut-être de la même équipe Ma-Oureret. Des papyrus entiers traitent de périodes de 15 jours, mais d'autres fragments regroupés montrent des descriptions de périodes de 4 à 6 mois.
Ces journaux de bord se présentent ainsi : partie supérieure en haut à gauche : indication du mois. En dessous, indications des jours sur une ligne horizontale, et en-dessous de chaque jour, résumé de la journée sur deux colonnes verticales.
On trouve ainsi ces infos dans le journal tenu par un inspecteur nommé Merrer (je n'ai pas pu noter tout le contenu développé de ces quatre jours, Pierre Tallet parlait plutôt vite ^^):
- Jour 26 : navire chargé des pierres, il passe la nuit à l'étang de Chéops.
- Jour 27 : appareillage, direction horizon de Chéops (aka la Grande Pyramide) pour livrer les pierres.
- Jour 28 : appareillage, direction Tourah-Sud.
- Jour 29 : journée passée avec l'équipe à ramasser d'autres pierres à Tourah-Sud.
La zone de Tourah-Sud est connue pour son beau calcaire, qui a notamment été utilisé pour le parement de la Grande Pyramide. Ce journal pourrait donc correspondre à la période de fin de la construction de la Grande Pyramide.
On peut aussi voir qu'un navire chargé de pierres pouvait se rendre à Gizeh en deux jours, et revenir délesté en un jour.
Un autre journal de Merrer indique :
- Jour 24 : rassemblement des pierres avec l'équipe, le personnel du palais et le noble Ankhhaef.
Cet Ankhhaef est très certainement l'Ankhhaef déjà connu par les égyptologues, demi-frère de Chéops, directeur de Ro-She Khoufou (site de l'administration funéraire de Chéops, qui était d'ailleurs une escale souvent faite entre Ouadi al-Jarf et Akhet-Khoufou/Gizeh).
Les équipes du site Ouadi al-Jarf étaient en général chargées de l'importation du cuivre et de la turquoise depuis la région du Sinaï. Ces papyrus montrent qu'ils avaient aussi en parallèle la tâche d'escorter des matériaux pour la Grande Pyramide. Le port de Ouadi al-Jarf donne ainsi une idée de l'étendue des ramifications de l'organisation gigantesque du chantier de la Grande Pyramide, qui a mobilisé de la manière la plus efficiente tout le pays durant le règne de Chéops.
Ce qui est amusant, c est de voir que certains sont systématiquement en désaccord avec les versions oficielle des qu il est question d Égypte.
Les chercheurs intéressés sont du monde entier, de toutes religions et opinions personnelles.
L immense majorité arrive a une même conclusion.
Si il y avait un grand mensonge, comment l expliquer ? En les soudoyant un par un ?
Quel serait l intérêt ?
Cacher qu il y a eu des civilisations évoluées avec la notre ?
J ai du mal a comprendre ce que ça changerai dans notre vie quotidienne ...
Les opposants a ces théories "officielles" les contestent en permanence, on en a des exemples ici, mais qu on t il pour prouver une autre version ?
Absolument rien .
Sur Bladi, on a Nicky qui promet de prouver a la face du monde depuis 4 ans que les hiéroglyphes ne sont pas traduits correctement, mais que lui a la réponse. On attend ...
tl056 qui n a pour réponse systématiques que des passages de l Ancien ou le Nouveau Testament et la Bible.
Selon lequel apparemment c est des saint chrétiens ou je ne sais qui.
Tous négligent totalement les découvertes, les datations, les écrits qui concordent entre eux pour les questions historiques depuis 150 ou 160 ans par des dizaines de milliers de chercheurs compétents en physique, en chimie, en histoire, en médecine, en géologie, en traduction de la langue, etc ..
Moi je veux bien accepter des versions différentes, mais ou sont les preuves ?
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Oui, j ai vu les interventions de Nas Boutammina.
C est extrêmement intéressant. Mais c est pas le même contexte.
Cette version de l histoire était connue par des écrits qui ont été arrangés des le début, et ensuite remis a jour au vu des découvertes actuelles.
Il n y avait pas une volonté délibérée des historiens actuels de cacher la vérité.
C est comme l histoire de Colomb, les Viking et l Amérique. Il a fallu attendre les années 60 pour se rendre compte que c était faux.
Dans le cas de l égyptologie, on s appuie sur des traces récentes, et les découvertes ont lieu tous les jours.
Certains soit disant "mensonges historiques" sont en fait totalement inventés. Ça ne vient pas d historiens, mais de gens qui s en servent par idéologie.
Il ne faut pas confondre les recherches historiques avec une "islamophobie" complotiste.
D ailleurs, un des plus grands spécialistes de la préhistoire au Sahara et de son art rupestre est le francais Jean-Louis Le Quellec.
http://rupestre.on-rev.com/