Georges ibrahim abdallah, trentième année dans les prisons françaises. un appel d’élus

Quelle doit être l’émotion de Georges, qui vient d’être libéré de sa prison de Lannemezan ce vendredi matin, et qui s’apprête à monter dans l’avion à Roissy ce matin pour retrouver sa famille au Liban, qu’il n’a pas vue depuis 40 ans ! Nous saluons à nouveau son courage et sa résistance. Georges a toujours […]

Oui j'ai pensé la même chose ce matin , marcher libre dans l'aéroport , descendre de l'avion, après 40 ans de prison cela doit être vertigineux !
 
Le Retour du héros chez lui. Pour toujours et à jamais, il est de nos luttes ! Nous sommes de son combat !

Pas un jour il n'a failli à son devoir révolutionnaire, pas un jour ils n’a cessé d’alimenter, depuis les geôles françaises, cette extraordinaire flamme de vie face à la contre-révolution coloniale. Pas un jour, il n’a cessé d’incarner, par sa ténacité et sa détermination, une dignité, que de nombreux autres détenus politiques non blancs en Occident, à l'instar de Mumia Abu-Jamal, partagent. Georges Ibrahim Abdallah est notre fierté, notre frère de lutte. Il incarne notre aspiration à une vie libre, débarrassée de l'oppression coloniale.

Nous saluons son courage et son abnégation et nous sommes déterminés à poursuivre son combat pour la libération de la Palestine et de tous les peuples qui luttent contre le colonialisme et l'impérialisme.

« Je ne regrette rien, je n’accepte aucun compromis, je continuerai à résister ! »

Georges Ibrahim Abdallah

#جورجعبداللهحراً #FreePalestine #FreeMumiaAbuJamal #freeassatashaku
 

Reconnaissance d’un Etat palestinien ? Georges Abdallah n’a pas peur, il parle vrai

20 août 2025ACTUALITÉS, VIDÉOS
Le militant libanais et prisonnier politique libéré Georges Abdallah affirme que les déclarations des pays occidentaux sur leur éventuelle reconnaissance d’un État palestinien servent en réalité de couverture à leur soutien à Israël. Et qu’ils se gardent bien de préciser les contours de cet hypothétique Etat palestinien… Des paroles de bon sens, mais que tellement […]

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Georges Abdallah : La résistance est une nécessité historique pour affronter l’occupation​

Publié 27 août 2025 · Mis à jour 29 août 2025


Georges Abdallah, l’activiste libanais propalestinien qui a passé 40 ans dans les prisons françaises, affirmait mercredi que l’occupation israélienne conférait une légitimité totale à la résistance, dans le même temps qu’il appelait à armer l’establishment militaire libanais.


Dans une interview exclusive réalisée par Al-Manar, Abdallah a déclaré :

« Les affirmations prétendant que les États-Unis et la France sont des amis du Liban ne peuvent être prouvées qu’en armant l’armée libanaise. »

« La résistance n’a pas la moindre objection à un quelconque soutien fourni à l’establishment militaire et elle sera la première à l’applaudir »,
a déclaré à Al-Manar l’activiste propalestinien libéré le mois dernier.

« L’armée libanaise veut protéger le Liban, mais elle n’a pas les capacités de remplir pleinement son rôle »,
a-t-il dit, pointant du doigt l’approche arabe qui cherche à se rendre à l’ennemi israélien.

Selon une perspective historique, la « violence armée » est une nécessité pour affronter l’occupation et ses outils, a insisté Abdallah, faisant allusion à des actes de résistance.

L’activiste a qualifié de « corbeaux » ceux qui ont lancé des appels en faveur du désarmement de la résistance.

Dans ce contexte, il a rappelé le moment où il y avait eu des appels au désarmement de la résistance palestinienne dans les camps de réfugiés.

« À l’époque, cela avait débouché sur des massacres qui avaient pris la vie de milliers de civils, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées. »

« Quand on demande à la résistance de déposer les armes, cela signifie que l’ennemi se trouve au seuil du pays »,
a expliqué Abdallah à Al-Manar. Il a remis en question le rôle de l’actuel État libanais à propos de plusieurs problèmes, y compris les violations israéliennes dans le sud du pays, les violations maritimes et les pannes de courant dans tout le pays.

« L’armée est désarmée depuis des décennies, alors que l’autorité politique, représentée par la présidence libanaise et le poste de Premier ministre, a choisi la voie du compromis avec l’ennemi, et ce, au détriment de l’intérêt national. »
Abdallah a insisté sur le fait qu’il n’y a que deux options :

« Soit affronter l’ennemi qui occupe le pays, soit se soumettre à ses exigences. »
Il a exprimé sa confiance dans le fait que la résistance était capable de protéger ses armes et il a dit avoir confiance en l’establishment militaire libanais.

« L’armée libanaise s’efforce de protéger le Liban malgré son manque de capacités. »


 



Abdallah a déclaré :


a déclaré à Al-Manar l’activiste propalestinien libéré le mois dernier.


a-t-il dit, pointant du doigt l’approche arabe qui cherche à se rendre à l’ennemi israélien.

Selon une perspective historique, la « violence armée » est une nécessité pour affronter l’occupation et ses outils, a insisté Abdallah, faisant allusion à des actes de résistance.

L’activiste a qualifié de « corbeaux » ceux qui ont lancé des appels en faveur du désarmement de la résistance.

Dans ce contexte, il a rappelé le moment où il y avait eu des appels au désarmement de la résistance palestinienne dans les camps de réfugiés.


a expliqué Abdallah à Al-Manar. Il a remis en question le rôle de l’actuel État libanais à propos de plusieurs problèmes, y compris les violations israéliennes dans le sud du pays, les violations maritimes et les pannes de courant dans tout le pays.


Abdallah a insisté sur le fait qu’il n’y a que deux options :


Il a exprimé sa confiance dans le fait que la résistance était capable de protéger ses armes et il a dit avoir confiance en l’establishment militaire libanais.




Peu de temps après la chute de la Syrie de Bachar al-Assad aux mains des forces de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), une extension d’Al Qaïda (NdT : Al CIAda ne l’oublions jamais…) en Syrie, le régime sioniste a commencé ce qui est appelé l’opération flèche de Bashan ; comme le suggère cette allusion biblique, l’opération a pour but et cible l’occupation du sud de la Syrie.

Simultanément, avec l’invasion terrestre, l’aviation sioniste a lancé une série de raids aériens en Syrie, ciblant tous les dépôts d’armes syriens.

Certaines voix pro-HTS ont loué les raids israéliens comme un gros coup contre le régime tombé d’al-Assad, mais la réalité est que l’armée sioniste a de fait enlevé tous moyens futurs pour une quelconque dissuasion syrienne en cas d’hostilités.

C’est ce que les puissances occidentales voulaient depuis le départ concernant la Syrie : le but principal du «changement de régime» depuis le début de la guerre en Syrie en 2011 a été de rendre la Syrie comme une coquille vide étatique n’ayant plus aucun moyen de se défendre, permettant ainsi aux États-Unis, Israël, la Turquie ou quelque autre pays du Golfe d’y entrer, de prendre ce qu’ils veulent dans les ressources et de partir sans que personne ne demande ou dise quoi que ce soit.

Ce projet pour la Syrie a réussi finalement. Le nouveau président auto-proclamé Ahmad al-Sharaa (alias Abou Mohamed al-Joulani, chef d’Al Qaïda/Al CIAda en Syrie) est maintenant en route pour «normaliser» les relations avec Israël et recevra en retour une levée de sanctions et un ravalement de façade le faisant passer de terroriste à «héros». (NdT : depuis que cet article a été écrit, la levée des sanctions se voit puisque la Syrie a envoyé sa première exportation pétrolière depuis plus de 14 ans … a qui profite tout cela ?… certainement pas au peuple syrien.)

Mais malgré al-Sharaa léchant les bottes de Tel-Aviv, l’aviation de la force d’occupation sioniste viole toujours en permanence l’espace aérien syrien et en conséquence sa souveraineté et frappe des cibles gouvernementales sans aucune crainte de quelque réplique que ce soit.

Le manque d’armes défensives de la Syrie montre à quel point ces capacités sont vitales, spécifiquement contre Israël. Ces armes permettent à une nation de maintenir sa souveraineté face à l’impérialisme et de ne pas devenir le punching bag de la zone.

Après la Syrie, l’affaire du désarmement est suspendue au-dessus de la tête du Hezbollah libanais surtout après sa résistance réussie contre les forces d’occupation sionistes (NdT : en 2006 déjà et en 2024)

Israël, l’occident et bien des parties soutenues par l’occident au Liban, tentent de faciliter le même résultat au Liban qu’en Syrie comme moyen de normalisation entre l’entité sioniste et Beyrouth. Alors même qu’ils discutent de manière insistante le sujet des armes du Hezbollah, Israël continue de violer la souveraineté du Liban en bombardant régulièrement des zones civiles libanaises, envahissant l’espace aérien libanais pour espionner les mouvements de la population et pour démolir les habitations à la frontière sud, alors que le gouvernement libanais, qui appelle au désarmement de la résistance, se ment à lui-même sur la possibilité d’arrêter ces attaques vis-à-vis de ces négociations facilitées et pilotées par les États-Unis.

 
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