Harcèlement scolaire, calendrier et uniforme, Gabriel Attal détaille ses travaux de rentrée

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Il se veut «implacable» contre le harcèlement scolaire. Le nouveau ministre de l’Education Gabriel Attal a annoncé vendredi 28 juillet deux décrets et un comité interministériel sur le sujet à la rentrée. Il se dit aussi favorable à l’expérimentation du port de l’uniforme.

Harcèlement, laïcité, uniforme, autorité, remplacements, calendrier… En déplacement dans l’Hérault, à Castelnau-le-Lez puis au Crès, Gabriel Attal livre sa première interview en tant que ministre de l’Education au Midi libre. Il détaille les chantiers en cours et annonce une nouvelle prise en charge pour les cas de harcèlement dès la rentrée. Ayant bien reçu le message du chef de l’Etat du 24 juillet dernier«l’ordre, l’ordre, l’ordre» –, le nouveau ministre de l’Education dit vouloir «le retour d’un plein respect de l’autorité dans l’école de la République».

Deux décrets contre le harcèlement​

«Avant la rentrée, je vais prendre deux décrets importants», indique le ministre, alors que le harcèlement scolaire a été érigé en priorité nationale après le suicide en mai de Lindsay, 13 ans, dans le Pas-de-Calais. «Le premier permettra le changement d’école d’un élève responsable de harcèlement plutôt que d’imposer ce changement à celui qui en est victime». Cette mesure, déjà évoquée par son prédécesseur Pap Ndiaye est, selon Gabriel Attal, «très attendu(e) par les familles» et «une mesure de justice».


«Ensuite, je donnerai la possibilité de prononcer des sanctions disciplinaires à l’encontre d’un élève à l’origine de cyberharcèlement à l’endroit d’un élève d’un autre établissement, ce qui n’est pas possible aujourd’hui», poursuit Gabriel Attal. L’ancien ministre des Comptes publics pilote également, «à la demande de la Première ministre, un plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire» qui sera présenté «à la rentrée».

 
non au harcèlement



Un site internet contre le harcèlement à l'école à également été mis en place : www.nonauharcelement.education.gouv.fr
 
Le harcèlement scolaire, tout le monde y est confronté de près ou de loin. En tant que victime, en tant que harceleur ou comme simple témoin. Pour ne pas laisser la situation s'envenimer, il est important d'agir rapidement. En France, environ 10 % des élèves sont concernés.

1. Identifier le harcèlement
Il se caractérise par l'action répétée de violences d'une ou plusieurs personnes envers une cible. Les violences sont souvent verbales au début mais elles peuvent également être physiques et surtout morales. Cela se traduit par des insultes, des moqueries, des coups, mais aussi des gestes dévalorisant. La personne harcelée, par conséquent, perd confiance en elle et se sent dévalorisée.

2. En parler aux personnes de confiance
Bien souvent, les personnes harcelées sont victimes d'un effet boule de neige et leurs agresseurs se liguent contre elles. Il s'agit alors de la pression de groupe, qui peut conduire à un comportement dépressif. Elles doivent alors se tourner vers les amis proches, leur famille mais aussi le corps enseignant (professeurs, CPE, surveillants) ou les infirmières scolaires pour parler de ce qu'elles subissent.

3. Se méfier des réseaux sociaux
Depuis quelques années et la montée en puissance des réseaux sociaux auprès des jeunes générations, le harcèlement se mue en cyberharcèlement. Pour éviter de tomber dans un piège, mieux vaut ne jamais envoyer une photo de soi, surtout peu conventionnelle (dénudé, etc...) à quiconque. Pour rappel, photographier ou filmer, sans son consentement une personne ou transmettre son image est passible d'un an d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende ».

4. Être lanceur d'alerte plutôt que témoin passif
En dehors de la personne harcelée et de ses bourreaux, d'autres individus qui la fréquentent au quotidien peuvent interagir dans le processus de harcèlement. Il s'agit des témoins. Souvent passifs, ils ne participent pas à l'action de harcèlement mais leur silence fait d'eux des complices.

5. Contacter les numéros d'urgence
En cas de grande difficulté à parler de ses problèmes à ses proches, d'autres solutions existent. Depuis trois ans, le gouvernement a mis en place un numéro vert (gratuit) pour signaler le harcèlement : le 30 20. À son lancement, 250 référents ont été mis en place dans les académies pour recueillir les différentes situations. Enfin, le 0 800 200 000 est le numéro vert de Net écoute est destiné aux enfants et adolescents confrontés à des problèmes dans leurs usages numériques (de 9 heures à 19 heures du lundi au vendredi).
 

Face au harcèlement scolaire, le gouvernement souhaite une réponse "implacable" : l'élève responsable pourra être changé d'école​


C'est désormais officiel. Selon un décret publié ce jeudi 17 août au Journal officiel, un élève responsable de harcèlement scolaire pourra être transféré dans une autre école. Jusqu'alors c'était la victime qui était contrainte de le faire.

Le texte publié ce jeudi 17 août prévoit également de pouvoir sanctionner un auteur de cyberharcèlement contre un élève d'un autre établissement.
"Lorsque le comportement intentionnel et répété d'un élève fait peser un risque caractérisé sur la sécurité ou la santé d'un autre élève de l'école, le directeur d'école, après avoir réuni l'équipe éducative, met en œuvre, en associant les parents de l'élève dont le comportement est en cause, toute mesure éducative de nature à faire cesser ce comportement", peut-on lire dans le décret.
"Si, malgré la mise en œuvre des mesures mentionnées (...), le comportement de l'élève persiste, le directeur académique des services de l'éducation nationale, saisi par le directeur de l'école, peut demander au maire de procéder à la radiation de cet élève de l'école et à son inscription dans une autre école de la commune", précise le texte.

La réponse face au harcèlement scolaire doit être "implacable",​

Le nouveau ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal, considère que la réponse concernant le harcèlement scolaire doit être "implacable". Cette mesure avait été annoncée par son prédécesseur Pap Ndiaye, alors que le harcèlement scolaire était au cœur de l'actualité après le suicide en mai de Lindsay, 13 ans, dans le Pas-de-Calais.

En visite ce mercredi 16 août et ce jeudi 17 août à La Réunion pour la rentrée scolaire, le ministre assure, dans un entretien donné au Quotidien de La Réunion et de l'océan Indien, vouloir une "tolérance zéro contre toutes les formes de harcèlement".
Le décret prévoit également une "procédure disciplinaire" pour "les élèves [qui] commettent des actes de harcèlement à l'encontre d'élèves situés dans un autre établissement".

Pour les faits qui vont à l'encontre des valeurs de la République ou du principe de laïcité, le décret mentionne que le chef d'établissement "est tenu d'engager une procédure disciplinaire" et peut aussi "demander au directeur académique des services de l'éducation nationale de désigner (...) une personne compétente dans ce domaine pour siéger avec voix consultative au conseil de discipline".

 

Face au harcèlement scolaire, le gouvernement souhaite une réponse "implacable" : l'élève responsable pourra être changé d'école​


C'est désormais officiel. Selon un décret publié ce jeudi 17 août au Journal officiel, un élève responsable de harcèlement scolaire pourra être transféré dans une autre école. Jusqu'alors c'était la victime qui était contrainte de le faire.

Le texte publié ce jeudi 17 août prévoit également de pouvoir sanctionner un auteur de cyberharcèlement contre un élève d'un autre établissement.
"Lorsque le comportement intentionnel et répété d'un élève fait peser un risque caractérisé sur la sécurité ou la santé d'un autre élève de l'école, le directeur d'école, après avoir réuni l'équipe éducative, met en œuvre, en associant les parents de l'élève dont le comportement est en cause, toute mesure éducative de nature à faire cesser ce comportement", peut-on lire dans le décret.
"Si, malgré la mise en œuvre des mesures mentionnées (...), le comportement de l'élève persiste, le directeur académique des services de l'éducation nationale, saisi par le directeur de l'école, peut demander au maire de procéder à la radiation de cet élève de l'école et à son inscription dans une autre école de la commune", précise le texte.

La réponse face au harcèlement scolaire doit être "implacable",​

Le nouveau ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal, considère que la réponse concernant le harcèlement scolaire doit être "implacable". Cette mesure avait été annoncée par son prédécesseur Pap Ndiaye, alors que le harcèlement scolaire était au cœur de l'actualité après le suicide en mai de Lindsay, 13 ans, dans le Pas-de-Calais.

En visite ce mercredi 16 août et ce jeudi 17 août à La Réunion pour la rentrée scolaire, le ministre assure, dans un entretien donné au Quotidien de La Réunion et de l'océan Indien, vouloir une "tolérance zéro contre toutes les formes de harcèlement".
Le décret prévoit également une "procédure disciplinaire" pour "les élèves [qui] commettent des actes de harcèlement à l'encontre d'élèves situés dans un autre établissement".

Pour les faits qui vont à l'encontre des valeurs de la République ou du principe de laïcité, le décret mentionne que le chef d'établissement "est tenu d'engager une procédure disciplinaire" et peut aussi "demander au directeur académique des services de l'éducation nationale de désigner (...) une personne compétente dans ce domaine pour siéger avec voix consultative au conseil de discipline".


Ça aurait dû être la logique depuis le début... Incroyable qu il faille un texte de loi pour ça...

En espérant que ds les faits cela sera mis en oeuvre ...
 

Suicide d'un adolescent à Poissy : Brigitte Macron va rendre visite à la famille du lycéen​

DRAME « Quand un enfant de 15 ans en arrive à ne plus envisager d’autres solutions que celle de donner la mort, c’est une émotion qui nous oblige tous », a déclaré Olivier Véran.

La rentrée 2023 a été marquée par le suicide d’un adolescent, mardi, à Poissy. Le garçon de 15 ans était victime de harcèlement lors de la dernière année scolaire. La première dame Brigitte Macron va rendre visite jeudi à sa famille, a annoncé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

« Quand un enfant de 15 ans en arrive à ne plus envisager d’autres solutions que celle de donner la mort, c’est une émotion qui nous oblige tous », a déclaré Olivier Véran sur France Inter. Brigitte Macron a fait de la lutte contre le harcèlement scolaire un de ses combats. La justice a ouvert une enquête pour rechercher les causes de la mort, survenue mardi. « Il faut rester à ce stade très prudent », a déclaré mercredi le parquet de Versailles.

Un élève sur dix​

Mardi soir, les secours sont intervenus à Poissy pour un garçon de 15 ans retrouvé pendu à son domicile. Cet adolescent, scolarisé en 3e prépa métiers au lycée professionnel des métiers Adrienne-Bolland à Poissy, avait signalé des faits de harcèlement en décembre 2022.

Selon le récit du ministre de l’Éducation Gabriel Attal mercredi, les parents avaient protesté au printemps 2023 contre une insuffisante prise en compte par l’institution de la situation de leur fils. Ce dernier avait fait sa rentrée cette semaine dans un autre établissement, à Paris. Le harcèlement à l’école, qui toucherait un élève sur dix, a été érigé en priorité absolue du gouvernement pour l’année scolaire 2023-2024, après le suicide au printemps de la jeune Lindsay, 13 ans, dans le Pas-de-Calais.

Un « plan » sur le harcèlement à venir​

Confirmant qu’un « plan » doit être détaillé courant septembre contre le harcèlement, Olivier Véran a rappelé que la mesure prévoyant que ce serait à l’avenir les élèves responsables de harcèlement qui auraient à changer d’établissement était déjà en vigueur.

Dès cette rentrée, un référent sur le harcèlement « dans chaque établissement » doit être créé, selon Gabriel Attal. Les établissements scolaires devront également signaler « systématiquement » aux procureurs les cas de harcèlement.

 

Suicide d’un adolescent à Poissy : tout ce que l’on sait​

Un adolescent de Poissy, victime de harcèlement scolaire, s’est suicidé, mardi. Le harcèlement avait été signalé et suivi par l’établissement, mais les mesures ont été insuffisantes.

Quelques mois après le décès de Lindsay, 13 ans, le harcèlement scolaire a fait une nouvelle victime. Un jeune garçon de 15 ans s'est pendu à son domicile, à Poissy, mardi 5 septembre, en début de soirée. Après des tentatives de réanimation, sans succès, il a été déclaré décédé.

  • Des signalements sans effets
Scolarisé l'an dernier en troisième prépa métiers au lycée professionnel des métiers Adrienne-Bolland, à Poissy, l'adolescent était victime de harcèlement scolaire. « En décembre 2022, le harcèlement du jeune garçon avait été signalé. Un rendez-vous avait été organisé dans l'établissement. Il était fait état de brimades et d'injures répétées de la part de plusieurs élèves nommément désignés », a expliqué Gabriel Attal, ministre de l'Éducation.

« En mars 2023, les parents ont été reçus par l'établissement. Les élèves mis en cause ont eux aussi été reçus, et leurs parents ont été contactés. Un échange de courriers a par ailleurs eu lieu courant avril entre la famille et l'institution scolaire sur la situation du jeune garçon, la famille dénonçant, dans ce courrier, l'absence de mesures suffisantes prises face à cette situation », a-t-il ajouté.

Le père avait déposé une main courante pour harcèlement en avril au commissariat de Poissy, mais n'avait pas souhaité déposer une plainte, a-t-on appris de source policière.

Le ministre a précisé que selon l'établissement, l'adolescent avait « bénéficié d'un suivi régulier par la CPE, et ce jusqu'à la fin de l'année scolaire », et qu'« un point a été fait avec le père de ce jeune garçon » en fin d'année scolaire. L'adolescent était scolarisé depuis cette rentrée dans un autre établissement à Paris.................

 
😡

J ai les nerfs .....bien sûr que rien n a été fait pour ce jeune....
Suivi par la CPE ça veut dire quoi ? Un rdv par mois pour voir si les autres ont arrêté de le harceler ?

Et qu en est il des réseaux sociaux ? Ce jeune était il harcelé aussi via ces réseaux asociaux ?

Pauvre jeunesse .... Il faut vraiment blinder nos enfants ...
Et les protéger au maximum des réseaux sociaux ou là c'est du harcèlement H24 et a grande échelle avec photos , images etc
 
Si vous avez entre 12 à 25 ans et avez besoin d’une écoute, vous pouvez appeler Fil Santé Jeunes au 0800 235 236 (écoute gratuite 7 J/7 de 8 heures à minuit) ou parler sur le tchat de Fil Santé Jeunes (de 9 heures à 22 heures).

Si vous ressentez des idées suicidaires ou êtes proche d’une personne qui en a, vous pouvez appeler le numéro national Souffrance et Prévention du Suicide au 3114 (écoute gratuite et confidentielle 24h/24 et 7 J/7).

Si vous êtes victime ou proche de victime de harcèlement scolaire, vous pouvez appeler le 3020 (appel gratuit de 9 heures à 20 heures du lundi au vendredi et de 9 heures à 18 heures le samedi).
 

Harcèlement scolaire : tous les élèves devront remplir un questionnaire pour repérer les « signaux faibles »​

Le ministre de l'Education a déclaré mardi travailler à la future mise en place d'un questionnaire pour tous les élèves afin de repérer les « signaux faibles » dans la lutte contre le harcèlement scolaire

Gabriel Attal veut faire de la lutte contre le harcèlement scolaire l’une des priorités de la rentrée. « On doit être beaucoup plus capable de détecter des signaux faibles. Je voudrais qu’on arrive à mettre en place un système où l’ensemble des élèves s’auto-évaluent sur la question de savoir s’ils sont harcelés ou pas », a indiqué le ministre de l’Education lors d’un débat sur M6 programmé mardi soir et diffusé en amont sur RTL....................

 

ÉDITO - Harcèlement scolaire : "Ce ne sont pas des dossiers, ce sont des enfants", dit Alba Ventura

Ce lundi 18 septembre, Alba Ventura revient sur l'audit annoncé par Gabriel Attal sur le harcèlement scolaire.


Gabriel Attal recevra ce lundi tous les recteurs d'académies. Au centre des discussions, les cas de harcèlement et la réponse de l'Éducation nationale après le suicide de Nicolas à Poissy, un adolescent de 15 ans, le lendemain de la rentrée scolaire. "Nous ne sommes toujours pas à la hauteur", a dit le ministre. La lettre que le rectorat de Versailles a envoyée aux parents de Nicolas est tout simplement écœurante. C’est terrifiant de voir que face à la souffrance d’un enfant et à l’inquiétude de ses parents, la seule réponse du rectorat est de menacer la famille.

C’est dramatique car cette lettre a été envoyée 4 mois avant le suicide de Nicolas et elle devient une pièce à conviction. Mais elle est dramatique dans tous les cas, car on se demande combien d’autres parents ont été traités ainsi. Combien de parents ont fait face à ce manque d’empathie, à cette absence de réaction, à cette froideur. Ce ne sont pas des dossiers, ce sont des enfants. D'ailleurs, Gabriel Attal a parlé de "honte", et il annonce un audit. Il veut que toutes ces lettres, tous ces échanges entre établissements, rectorat et parents soient épluchés. Il faut qu’il soit publié, cet audit. Il faut qu’on sache.

Parce que la plupart du temps, c’est hashtag "pas de vague". Surtout pas de bruit, la réputation du collège pourrait en prendre un coup ! Cela vaut pour les harcèlements et pour la violence envers les professeurs, il ne s’agit pas de se couvrir, mais de protéger les victimes, que ce soit des élèves ou des profs et ça ne doit pas être toujours au ministre d’intervenir.

Même dans le doute, il faut croire celui qui se plaint
Alba Ventura
Gabriel Attal est arrivé cet été au ministère, l’un de ses premiers sujets a été le harcèlement scolaire, c’est une très bonne chose. Sa première parole forte a été dire que désormais, "c’est au harceleur de quitter l’école". Il a donc donné son feu vert en quelque sorte, mais pourquoi fallait-il attendre que le ministre le dise formellement ? Cela parait tellement évident ! Alors bien sûr, il y a des situations compliquées qu’il faut démêler, bien sûr il peut y avoir des abus, des harcelés qui n’en sont pas vraiment, des parents même qui invoquent le harcèlement pour changer leur enfant d’établissement…

Oui, tout ça existe, mais Nicolas, Lindsay et tant d’autres, s’ils en sont venus au pire, c’est parce qu’ils se sentaient toujours en danger, toujours pas protégés, c’est parce que leurs angoisses et leurs inquiétudes n’étaient pas suffisamment prises en compte. Il faut que les réflexes changent. Quand vous dites que votre enfant est victime de harcèlement, le premier réflexe ce n’est pas de faire une enquête pour savoir si vous dites vrai. Il faut éviter de croire que la victime est potentiellement un délateur, un coupable. Même dans le doute, il faut croire celui qui se plaint d’abord. Il faut empêcher les supposés agresseurs, ceux qui sont visés par la victime. C’est dans ce sens-là qu’il faut agir.
 
J ai lu le courrier des parents, et la réponse du rectorat '..

J imagine l état des parents qd ils ont reçu cette lettre de menaces ...
D ailleurs la mère dit que ce courrier a continué de faire sombrer son fils car il s est senti incompris , non soutenu ...

C est plus que honteux .... là il faut des vraies sanctions et pour les harceleurs , et pour ceux qui les protégent , laissent faire , retournent la situation contre le harcelé....


J'espère vraiment que toutes les paroles seront suivies d actes ... ça ne peut plus durer ...

Et je suis sûre que des centaines de milliers de parents se heurtent a des murs , comme ça m.est arrivé, chaque année....
Des sourds qui ne veulent rien voir rien faire

Et tous ces gamins en souffrance qui pour certains seront marqués à vie .
 

Harcèlement scolaire : une plainte déposée contre TikTok pour provocation au suicide, une première en France​

Selon les informations publiées lundi par Franceinfo et BFM-TV, la plainte a été déposée le 8 septembre auprès du parquet de Toulon par les parents de Marie, 15 ans, qui s’est suicidée en septembre 2021. Ces derniers mettent en cause « l’algorithme extrêmement puissant » du réseau social, qui aurait poussé leur fille à passer à l’acte en l’exposant à des contenus suicidaires en masse.

Agée de 15 ans, la jeune Marie, harcelée à l’école, s’est suicidée le 16 septembre 2021 à Cassis (Bouches-du-Rhône). Ses parents viennent de déposer plainte contre le réseau social TikTok pour « provocation au suicide », « non-assistance à personne en péril » et « propagande ou publicité des moyens de se donner la mort », selon les informations diffusées lundi 18 septembre par Franceinfo et par BFM-TV. Le parquet de Toulon (Var) a confirmé auprès de la chaîne d’information en continu avoir reçu une plainte visant TikTok. Il s’agit d’une première en France.

Selon Franceinfo, qui a pu consulter la plainte, cette dernière a été déposée le 8 septembre contre le réseau social chinois. Une enquête est par ailleurs ouverte depuis près d’un an au sujet des faits de harcèlement scolaire qu’a subis la jeune fille avant sa mort.


Quelques semaines avant de mettre fin à ses jours, Marie, qui a été retrouvée pendue dans sa chambre par ses parents, avait publié une vidéo sur TikTok. Elle y évoquait son mal-être et le harcèlement qu’elle subissait......................

 

Harcèlement scolaire : un élève arrêté en plein cours pour des propos homophobes et des appels au suicide

Dans le Val-de-Marne, à Alfortville, un élève accusé de harcèlement homophobe et d'incitations au suicide par le père de l'une de ses camardes a été arrêté en plein cours, lundi 18 septembre vers 16 heures.

Alors qu'une réunion des recteurs d'académie avec le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal, qui a demandé un "électrochoc" dans le traitement des harcèlements scolaires, a eu lieu lundi 18 septembre, un collégien a été interpellé en plein cours le même jour. C'est dans un collège d'Alfortville (Val-de-Marne) que ce mineur, soupçonné d'avoir harcelé une de ses camarades, a été appréhendé avant d'être placé an garde à vue.

La victime, une adolescente de 15 ans, est en transition de genre. De sexe biologique masculin, elle utilise des pronoms féminins pour parler de son genre. Le père de l'élève était allé déposer une main courante au commissariat le matin même après que sa fille, scolarisée en seconde, lui a dit avoir été victime de propos homophobes à la fin de semaine précédente.

Sur son compte Instagram, la victime a indiqué avoir reçu des messages qui l'incitaient au suicide. Le rôle des réseaux sociaux étant connu dans ce type de situation, et au vu du contexte actuel avec le récent suicide du jeune Nicolas à Poissy, victime de harcèlement, la police a rapidement réagi. Le pseudonyme Instagram de l'élève soupçonné d'être le harceleur a permis de le retrouver.

La police a alerté la proviseure, et moins de six heures après l'alerte du père, le suspect a été arrêté aux alentours de 16 heures devant ses camarades de classe, et placé en garde à vue depuis lundi après-midi. "Nous échangeons avec les autorités concernées pour comprendre dans quelles conditions des policiers ont pu être amenés à intervenir dans un établissement scolaire pour procéder à l’interpellation d’un élève en classe", a précisé le rectorat de Créteil.
 
Ça me rassure qu'ils prennent en compte le harcèlement de tous les enfants 🙄 (c'est de l'ironie hein)

#justicepourmaelys
#justicepournicolas
#justicepourtouslesenfantsnormaux
 

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Un adolescent de 16 ans retrouvé pendu : lettre d'adieu, harcèlement, enquête... ce que l'on sait sur l'affaire​

À la veille de la journée mondiale de lutte contre le harcèlement, un adolescent âgé de 16 ans a été retrouvé pendu ce mercredi 8 novembre 2023, à son domicile situé à la Roche-sur-Yon en Vendée. Selon sa mère, le jeune garçon subissait du harcèlement scolaire.

Le corps du jeune garçon a été découvert ce mercredi 8 novembre à son domicile à la Roche-sur-Yon en Vendée. C'est sa famille qui a donné l'alerte vers 10h25 après plusieurs tentatives vaines d'entrer dans sa chambre. Arrivés sur place les pompiers ont découvert le corps de l'enfant pendu et présentant des traces de scarification, rapporte TF1Infos.

Harcelé pour son orientation sexuelle​

Les premiers éléments de l'enquête, confiée au commissariat de La Roche-sur-Yon, montrent que l'adolescent avait déjà changé d'établissement scolaire après avoir été la cible de harcèlement pour son orientation sexuelle.
Scolarisé en seconde au lycée Pierre Mendès France, le jeune garçon aurait subi ces derniers jours, du harcèlement et de nouvelles brimades car il était homosexuel, a précisé sa mère aux enquêteurs.
L'info.re qui a contacté la mère du garçon explique que : "Son fils aurait exprimé un jour son mal-être à l’école, sans en préciser les causes exactes". Celle-ci ainsi que la sœur du jeune homme auraient d'ailleurs déposé plainte, selon TF1Infos.

Une enquête ouverte "en recherche des causes de la mort"​

Une lettre à l'attention de ses proches aurait été retrouvée près de l'adolescent. Si ce dernier n'a pas évoqué de harcèlement scolaire dans son mot d'adieu, il y a fait état de son mal-être ainsi que de sa volonté de se donner la mort prochainement.
Le parquet de Lyon a déclaré qu'une enquête avait été ouverte "en recherche des causes de la mort" et a refusé d'émettre tout commentaire sur l'affaire.
Une cellule psychologique a été ouverte au sein de l'établissement scolaire de l'adolescent, a annoncé le rectorat de Nantes qui a ajouté qu'il attendait des informations.

 

De Mbappé à Deschamps, les Bleus s’engagent contre le harcèlement scolaire et en ligne​

Kylian Mbappé a la voix qui porte auprès de la jeune génération, tout comme ses compagnons de l'Équipe de France.

Kylian Mbappé a la voix qui porte auprès de la jeune génération, tout comme ses compagnons de l'Équipe de France.

Dans la droite lignée de leurs nombreux engagements, les joueurs de l'Équipe de France de football ont affiché leur soutien à toutes les victimes de harcèlement scolaire et en ligne.

"Tu ne vas pas à l’école pour être malheureux." Kylian Mbappé, Antoine Griezmann et leurs partenaires de l’équipe de France ont posté un message contre le harcèlement scolaire, mercredi 15 novembre, sur leurs réseaux sociaux.

Dans cette vidéo, les joueurs de l’équipe de France expriment chacun un morceau de phrase face à la caméra. « Normalement, quand tu vas à l’école, tu y vas avec plaisir », commence ainsi le capitaine Kylian Mbappé, « pour apprendre avec tes profs », ajoute le sélectionneur Didier Deschamps.

« Tu ne vas pas à l’école pour être malheureux », dit l’attaquant Olivier Giroud. « Pour qu’on se moque de toi, pour te faire insulter, te faire frapper », « pour te sentir seul, triste », complètent les milieux Eduardo Camavinga et Warren Zaïre-Emery et l’attaquant Randal Kolo Muani.

« C’est inacceptable »​

« Que ce soit sur les réseaux sociaux, en classe, dans la cour, en sport, le harcèlement, c’est inacceptable », s’exclame Kingsley Coman, avant que d’autres joueurs enjoignent les potentielles jeunes victimes à en parler autour d’elles. « Il y a un numéro que tu peux appeler, c’est le 3018 », conclut Antoine Griezmann, faisant la promotion de cette ligne créée par le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal..............

 

Suicide d'Evaëlle, 11 ans : procès requis contre sa professeure de français et deux camarades​

Evaëlle s'est suicidée après avoir subi du harcèlement scolaire
Evaëlle s'est suicidée après avoir subi du harcèlement scolaire


Le parquet de Pontoise a requis le renvoi en procès pour "harcèlement moral" d'une enseignante et de deux camarades de classe d'Evaëlle, une collégienne de 11 ans qui s'était suicidée chez elle, en 2019, dans le Val-d'Oise.
En juin 2019, Evaëlle, une élève de sixième, avait mis fin à ses jours en raison du harcèlement qu'elle subissait de la part de sa professeure de français et de plusieurs camarades. Ce samedi 24 février, le Parquet de Pontoise a annoncé avoir requis un procès contre l'enseignante en question et deux élèves.
Si le procès a lieu, l'enseignante serait renvoyée devant le tribunal correctionnel et les deux adolescents devant le tribunal pour enfants, indique le parquet, confirmant une information du Monde. Un troisième camarade, mis en examen, a bénéficié d'un non-lieu.

Une professeur "expérimentée"​

La collégienne âgée de 11 ans s'était suicidée en fin d'année scolaire. Elle avait pourtant changé d'établissement quelque temps auparavant. Au-delà du comportement de ses camarades, elle faisait face également à des tensions avec son enseignante de français au sujet d'un protocole médical lié à des problèmes de dos. Son dossier administratif fait pourtant état d'une "professeur expérimentée, sérieuse et dynamique".
Quelques mois plus tard, lors d'un cours dédié au harcèlement scolaire, l'enseignante avait demandé aux élèves d'exprimer leurs reproches à l'égard d'Evaëlle qui devait ensuite s'expliquer. Dans son réquisitoire définitif, le parquet estime le "harcèlement moral caractérisé" et que le comportement de l'enseignante vis-à-vis d'Evaëlle a été "un déclencheur puis catalyseur du harcèlement perpétré par les élèves de sixième à son encontre", selon France 3.

 

Suicide d'Evaëlle, 11 ans : procès requis contre sa professeure de français et deux camarades​

Evaëlle s'est suicidée après avoir subi du harcèlement scolaire'est suicidée après avoir subi du harcèlement scolaire
Evaëlle s'est suicidée après avoir subi du harcèlement scolaire


Le parquet de Pontoise a requis le renvoi en procès pour "harcèlement moral" d'une enseignante et de deux camarades de classe d'Evaëlle, une collégienne de 11 ans qui s'était suicidée chez elle, en 2019, dans le Val-d'Oise.
En juin 2019, Evaëlle, une élève de sixième, avait mis fin à ses jours en raison du harcèlement qu'elle subissait de la part de sa professeure de français et de plusieurs camarades. Ce samedi 24 février, le Parquet de Pontoise a annoncé avoir requis un procès contre l'enseignante en question et deux élèves.
Si le procès a lieu, l'enseignante serait renvoyée devant le tribunal correctionnel et les deux adolescents devant le tribunal pour enfants, indique le parquet, confirmant une information du Monde. Un troisième camarade, mis en examen, a bénéficié d'un non-lieu.

Une professeur "expérimentée"​

La collégienne âgée de 11 ans s'était suicidée en fin d'année scolaire. Elle avait pourtant changé d'établissement quelque temps auparavant. Au-delà du comportement de ses camarades, elle faisait face également à des tensions avec son enseignante de français au sujet d'un protocole médical lié à des problèmes de dos. Son dossier administratif fait pourtant état d'une "professeur expérimentée, sérieuse et dynamique".
Quelques mois plus tard, lors d'un cours dédié au harcèlement scolaire, l'enseignante avait demandé aux élèves d'exprimer leurs reproches à l'égard d'Evaëlle qui devait ensuite s'expliquer. Dans son réquisitoire définitif, le parquet estime le "harcèlement moral caractérisé" et que le comportement de l'enseignante vis-à-vis d'Evaëlle a été "un déclencheur puis catalyseur du harcèlement perpétré par les élèves de sixième à son encontre", selon France 3.

Je me rappelle l'histoire horrible de cette jolie fillette qu'on a tuée en la harcelant! La perversité de sa profesdeure, j'espère qu'elle n'enseignera plus jamais!!!
 

Reims : un lycée retrouvé mort dans l’internat d’un établissement catholique, Belloubet déplore une « tragédie »​

Les causes du décès de l’adolescent, retrouvé inconscient dans les toilettes de l’internat, ne sont pas encore connues. La piste du harcèlement est évoquée par certains de ses camarades...........

 

Harcèlement scolaire. La chanson écrite par des écoliers du Havre s’exporte en France​

Créée en 2023 par des élèves du Havre, la chanson « Les mots qui blessent » est désormais reprise et apprise dans les écoles primaires en France. Mercredi 17 et jeudi 18 avril 2024, ce sont les CM2 de l’école Maurice-Bouchor qui ont tourné le clip associé, filmés par les étudiants du lycée Saint-Vincent-de-Paul.


 

Vendredi 7 juin 2024, une enfant de 10 ans a été agressée par d’autres élèves dans son établissement scolaire. Elle a été hospitalisée pendant près d’une semaine. La mère de la victime a déposé plainte et soupçonne l’école de vouloir étouffer l’affaire.​


Synda se faisait harceler depuis plusieurs mois. Vendredi 7 juin 2024, la jeune fille scolarisée dans une classe double CM1-CM2 dans le 9e arrondissement de Marseille, a été rouée de coups par d’autres élèves dans son établissement scolaire, rapporte Le Figaro.

"J’avais dit à ma fille de se défendre avec ses mots et prévenu la directrice de l’école, qui m’avait répondu que parler d’“harcèlement” était un grand mot", dénonce la mère en se remémorant le fil des événements.

Les brimades et autres moqueries se sont transformées en intimidations provoquées par un élève de CM2 connue pour être perturbateur et au profil inquiétant. "Ce garçon, qui avait déjà intégré cinq équipes éducatives différentes, est connu pour insulter les maîtresses et jeter des cahiers à la figure des autres. Il a commencé à harceler ma fille en la traitant de “grosse”, de “moche” et de “marron”. Elle ne pouvait plus se défendre", explique-t-elle.

Selon la plainte déposée par la mère consultée par Le Figaro, il aurait également annoncé publiquement qu’il mettrait l’enfant "en sang".

Frappée à la tête comme un ballon​

Ce 7 juin, la jeune fille passait la fin de sa pause déjeuner sur un banc dans la cour de récréation. Selon les témoignages des élèves et des professeurs présents au moment des faits, elle aurait été prise à partie par des élèves la traitant de "balance" après une dispute liée à une histoire de "paquet de bonbons". Un groupe de cinq élèves l’a alors roué de coups de poing et de pied, faisant chuter la victime au sol avant de la frapper de nouveau.

"Des élèves qui ont assisté à la scène ont rapporté qu’ils avaient frappé sa tête comme si c’était un ballon. Un élève lui a même sauté à pieds joints dessus, le tout sous les yeux de mon fils de huit ans. Il a essayé de défendre sa sœur, qu’il a vue par terre en sang. Ma fille s’est fait massacrer", lâche la mère de la victime avant d’ajouter : "J’ai retrouvé ma fille en état de choc et qui n’arrêtait pas de répéter 'Maman, ils m’ont frappé à la tête' en tremblant et en pleurant".
La petite fille a souffert d’un traumatisme crânien sévère avec perte de connaissance et syndrome de stress aigu.

L’élève exclu cinq jours​

"J’ai porté plainte contre les cinq élèves, mais pas contre l’école, puisqu’il faut encore déterminer les responsabilités de chacun. Mais les faits restent minimisés : les maîtresses, qui ont mis plusieurs minutes à séparer les élèves, expliquent que ma fille n’a pas perdu connaissance. Quand ils l’ont relevée, ils n’ont pas appelé les pompiers et ont préféré me contacter directement", déplore-t-elle en soupçonnant la direction de "se couvrir" et de "protéger ses intérêts". L’élève mis en cause, lui, n’a été exclu que cinq jours par l’administration de l’école élémentaire.
@hajjesus je partage ici...merci pour l'info
 

Après le suicide d’Evaëlle, pour la première fois, une professeure sera jugée pour harcèlement​

Par Marie Vaton

Publié le 10 octobre 2024 à 11h00

Récit L’histoire est emblématique : une ancienne enseignante, Pascale L., doit comparaître en mars 2025 au tribunal correctionnel de Pontoise pour avoir harcelé trois de ses élèves. Dont la jeune Evaëlle, qui s’est donné la mort, le 21 juin 2019.

Dans ses auditions, Pascale L. se décrit comme « cash ». Avec ses collègues, elle reconnaît être « clivante ». Avec ses élèves, « trop maternante » peut-être. Trop « investie » aussi. Malveillante ? Jamais, jure-t-elle. Les insultes – « teubés », « crétins » – lancées dans la classe ? De l’humour. Pascale L. ne se remet jamais en question. Pendant sa garde à vue, la professeure, du haut de ses trente-trois années de carrière, accable ses élèves, jusqu’à l’absurde....

 

Ils lui mettaient des cailloux et des bouts de bois dans la bouche : un petit de 4 ans victime de harcèlement scolaire, sa mère témoigne​

Dès sa rentrée de septembre 2023 en moyenne section, Gabriel* a vécu un véritable enfer de la part de certains camarades de classe. Sa mère a témoigné ce 7 novembre 2024.

Les faits se sont déroulés dans une école maternelle publique de la ville de Bruges, près de Bordeaux, rapporte France Bleu.



Des cailloux et des copeaux de bois dans la bouche​

Durant les premiers jours d’écoles, la mère du petit Gabriel* a appris qu’un autre élève prenait les lunettes de son fils, se moquait de lui et lui mettait des claques.

Les mois passent et Gabriel "décroche" des cours, "reste bloqué, comme paralysé au tableau" et ne fait plus ses exercices, explique sa mère à France Bleu.

Le soir du 31 janvier, elle a alors demandé à son fils ce qui clochait à l’école : "Et là, Gabriel m’explique que trois garçons le harcèlent. Des élèves de grande section car c’est une classe mélangée". Les trois enfants "lui maintiennent la mâchoire ouverte tandis que le troisième lui met un caillou dans la bouche et qu’ils le tapent régulièrement", rapporte sa mère sous le choc.

L’école est alertée et la directrice convoque les trois élèves qui reconnaissent les faits, ajoutant "qu’ils mettaient aussi des copeaux de bois dans la bouche de Gabriel", indique la maman à France Bleu.

"On est copains, tu ne le dis pas aux adultes"​

Une semaine plus tard, le petit garçon de 4 ans explique alors à sa mère que ses harceleurs continuent leurs méfaits : "Dans les toilettes, il y a tel élève qui me dit – je suis le chef, tu dois mettre mon kiki dans ta bouche et vice versa". Les trois enfants "lui disaient – on est copains, tu ne le dis pas aux adultes".

L’agression sexuelle est signalée "à l’inspectrice, la mairie, le psychologue de l’école et la directrice de l’établissement". Le rectorat de Bordeaux n’a pas cependant pas confirmé les faits mais un protocole anti-harcèlement est mis en place pour le petit garçon.

Face à son état qui empire, sa mère décide de la changer de classe. Rien n’y fait, les trois enfants continuent de le harceler. Elle demande alors un changement d’école au mois de mai à la mairie et à l’inspectrice d’académie qui le refusent.

En apprenant l’épisode traumatisant des toilettes, une élue leur aurait même dit : "Bon après vous savez, ce sont des enfants, c’est de la découverte", rapporte la mère. Des propos démentis par la mairie de Bruges auprès de France Bleu.

C’est un courrier d’ALCHM, l’Association de lutte contre le harcèlement et la maltraitance basée à Villenave d’Ornon, au maire qui a permis de débloquer la situation. Le petit a pu être changé d’école quelques jours après la rentrée. Son état s’est d’ailleurs grandement amélioré depuis.

 

Des améliorations contre le harcèlement scolaire pour l'Académie de Besançon​

Vendredi 8 novembre 2024

Les progrès se précisent dans la lutte contre le harcèlement scolaire selon l'invitée ICI matin : Emmanuelle Hardy, référente sur le sujet dans l'académie de Besançon.​

Les chiffres sont de plus en plus précis : 1 enfant sur 10 se dit persécuté durant son passage à l'école. A l'occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le sujet est détaillé dans l'académie de Besançon avec les précisions d'Emmanuelle Hardy, référente sur le sujet.

L'interview ICI matin d'Emmanuelle Hardy

 
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