François Hollande doit prononcer samedi 19 mars après-midi devant le Mémorial national de la guerre d’Algérie, à Paris, un discours « de compromis » pour « instaurer la paix des mémoires », cinquante-quatre ans jours pour jour après le cessez-le-feu décrété le 19 mars 1962.
C’est la première fois qu’un chef d’Etat participe à la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, instaurée en 2012 et qui suscite toujours des critiques.
En effet, pour de nombreuses associations d’anciens combattants et de pieds-noirs, le 19 mars marque non pas la fin du conflit algérien, mais le début de l’exil et du massacre de civils et des harkis.
Une « provocation » pour la droiteDans une tribune publiée vendredi dans Le Figaro, l’ex-président Nicolas Sarkozy a critiqué la décision de François Hollande. « Pour qu’une commémoration soit commune, il faut que la date célébrée soit acceptée par tous. Or, chacun sait qu’il n’en est rien, le 19 mars reste au cœur d’un débat douloureux ».
Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi, a dénoncé une « provocation » à l’encontre des pieds-noirs, encore nombreux dans le sud de la France.
Le choix de faire du 19 mars la journée nationale du souvenir à la mémoire des victimes de la guerre d’Algérie, ainsi que des combats en Tunisie et au Maroc, remonte au vote d’une loi en décembre 2012, à l’initiative de François Hollande. Auparavant, le président Jacques Chirac avait opté pour une date censée être le plus neutre, le 5 décembre, date de l’inauguration en 2002 du mémorial.
lemonde.fr
Le colonialisme et les conséquences .
C’est la première fois qu’un chef d’Etat participe à la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, instaurée en 2012 et qui suscite toujours des critiques.
En effet, pour de nombreuses associations d’anciens combattants et de pieds-noirs, le 19 mars marque non pas la fin du conflit algérien, mais le début de l’exil et du massacre de civils et des harkis.
Une « provocation » pour la droiteDans une tribune publiée vendredi dans Le Figaro, l’ex-président Nicolas Sarkozy a critiqué la décision de François Hollande. « Pour qu’une commémoration soit commune, il faut que la date célébrée soit acceptée par tous. Or, chacun sait qu’il n’en est rien, le 19 mars reste au cœur d’un débat douloureux ».
Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi, a dénoncé une « provocation » à l’encontre des pieds-noirs, encore nombreux dans le sud de la France.
Le choix de faire du 19 mars la journée nationale du souvenir à la mémoire des victimes de la guerre d’Algérie, ainsi que des combats en Tunisie et au Maroc, remonte au vote d’une loi en décembre 2012, à l’initiative de François Hollande. Auparavant, le président Jacques Chirac avait opté pour une date censée être le plus neutre, le 5 décembre, date de l’inauguration en 2002 du mémorial.
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