Fouilles, insultes, violences physiques... Un rapport publié jeudi 26 janvier par Human Rights Watch (HRW) dresse un constat sans concession sur les contrôles d'identité en France. L'organisation estime que les forces de l'ordre procèdent à un "profilage ethnique" et abusent parfois de leurs droits en matière de fouilles.
A travers ce rapport, HRW souhaite que les autorités françaises s'assurent que ces contrôles ne soient utilisés que lorsqu'une personne est véritablement suspectée. Selon le ministère de l'Intérieur, 26 policiers ont été sanctionnés en France depuis 2006 pour des comportements racistes.
Des contrôles d'identité "quatre à cinq fois par semaine"
Etabli sur la foi d'enquêtes précédentes et d'entretiens de 67 Français des régions parisienne, lyonnaise et lilloise, pour la plupart originaires d'Afrique ou des Antilles, le diagnostic d'HRW est sévère. L'organisation, dont le siège est situé à New York, condamne notamment de ce qui relèverait d'un "profilage ethnique".
"Pour les jeunes noirs et arabes vivant dans des zones économiquement défavorisées, les contrôles d'identité font partie de la vie courante", juge HRW. Un constat souvent partagé par les intéressés, comme Kamel, un habitant de Pantin (Seine-Saint-Denis), âgé de 18 ans. Depuis son premier contrôle, à 13 ans, il assure qu'on lui demande ses papiers "parfois quatre ou cinq fois par semaine".
A travers ce rapport, HRW souhaite que les autorités françaises s'assurent que ces contrôles ne soient utilisés que lorsqu'une personne est véritablement suspectée. Selon le ministère de l'Intérieur, 26 policiers ont été sanctionnés en France depuis 2006 pour des comportements racistes.
Des contrôles d'identité "quatre à cinq fois par semaine"
Etabli sur la foi d'enquêtes précédentes et d'entretiens de 67 Français des régions parisienne, lyonnaise et lilloise, pour la plupart originaires d'Afrique ou des Antilles, le diagnostic d'HRW est sévère. L'organisation, dont le siège est situé à New York, condamne notamment de ce qui relèverait d'un "profilage ethnique".
"Pour les jeunes noirs et arabes vivant dans des zones économiquement défavorisées, les contrôles d'identité font partie de la vie courante", juge HRW. Un constat souvent partagé par les intéressés, comme Kamel, un habitant de Pantin (Seine-Saint-Denis), âgé de 18 ans. Depuis son premier contrôle, à 13 ans, il assure qu'on lui demande ses papiers "parfois quatre ou cinq fois par semaine".