Irak: une semaine d'escalade avant la mort du général Qassem Soleimani
Les États-Unis ont tué le général Qassem Soleimani, chargé des intérêts militaires iraniens au Moyen-Orient, dans une frappe à l’aéroport de Bagdad. Le chef opérationnel des milices pro-iraniennes en Irak, Mehdi al-Mouhandis, a également été tué. De la mort de l'un des plus puissants responsables militaires iraniens à celle d’un américain dans le nord de l’Irak, la chronologie d’une semaine d’escalade.
Le 3 janvier 2020, le puissant général iranien Qassem Soleimani, émissaire de la République islamique en Irak, et un dirigeant pro-iranien sont tués dans un raid américain à Bagdad. La frappe a été décidée par Donald Trump, qui a lui-même donné l'ordre de « tuer » le chef de la force Al-Qods. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a menacé de « venger » la mort de Soleimani et décrété un deuil national de trois jours.
►À lire aussi : Le puissant général iranien Soleimani tué par les États-Unis en Irak
Jeudi 2 janvier, le secrétaire américain à la défense avait indiqué avoir des éléments qui laissaient craindre de nouvelles attaques contre les installations des États-Unis. Le pentagone déclarait ce matin que le bombardement américain était destiné à dissuader l'Iran de tout projet dans ce sens.
Mercredi 1er janvier, en Iran, le ministère des Affaires étrangères iranien convoque le chargé d'affaires suisse pour protester contre le « bellicisme » des États-Unis, cet événement faisant suite à ces mêmes frappes aériennes américaines intervenues sur la faction pro-Iran en Irak. La Suisse représente les intérêts des États-Unis en Iran, en l'absence de relations diplomatiques entre les deux pays.
Mardi 31 décembre 2019, des milliers d'Irakiens, partisans de paramilitaires pro-iraniens, prennent d'assaut l'ambassade des États-Unis à Bagdad pour protester contre les raids américains. Donald Trump menace de faire payer le « prix fort » à Téhéran. Les manifestants irakiens pro-Iran ont démonté les tentes de leur campement et se sont retirés des abords de l'ambassade des États-Unis dès le lendemain.
Dimanche 29 décembre, au moins 25 combattants pro-Iran sont tués près d'al-Qaïm, à la frontière irako-syrienne, dans des raids de représailles américainscontre des factions irakiennes soutenues par l'Iran. L'armée américaine a annoncé avoir frappé cinq bases en Irak et en Syrie d'un mouvement proche du Hezbollah pro-iranien. Ces raids avaient pour cible une milice chiite irakienne pro-iranienne.
Deux jours plus tôt, des salves de roquettes se sont abattues sur des secteurs où sont basés des soldats et des diplomates américains. Non revendiquées, elles ont tué le vendredi 27 décembre, un sous-traitant américain et ont été attribuées par Washington aux forces pro-Iran.
► Mort de Soleimani: «L'escalade militaire toujours dangereuse», dit Paris
Les États-Unis ont tué le général Qassem Soleimani, chargé des intérêts militaires iraniens au Moyen-Orient, dans une frappe à l’aéroport de Bagdad. Le chef opérationnel des milices pro-iraniennes en Irak, Mehdi al-Mouhandis, a également été tué. De la mort de l'un des plus puissants responsables militaires iraniens à celle d’un américain dans le nord de l’Irak, la chronologie d’une semaine d’escalade.
Le 3 janvier 2020, le puissant général iranien Qassem Soleimani, émissaire de la République islamique en Irak, et un dirigeant pro-iranien sont tués dans un raid américain à Bagdad. La frappe a été décidée par Donald Trump, qui a lui-même donné l'ordre de « tuer » le chef de la force Al-Qods. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a menacé de « venger » la mort de Soleimani et décrété un deuil national de trois jours.
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Jeudi 2 janvier, le secrétaire américain à la défense avait indiqué avoir des éléments qui laissaient craindre de nouvelles attaques contre les installations des États-Unis. Le pentagone déclarait ce matin que le bombardement américain était destiné à dissuader l'Iran de tout projet dans ce sens.
Mercredi 1er janvier, en Iran, le ministère des Affaires étrangères iranien convoque le chargé d'affaires suisse pour protester contre le « bellicisme » des États-Unis, cet événement faisant suite à ces mêmes frappes aériennes américaines intervenues sur la faction pro-Iran en Irak. La Suisse représente les intérêts des États-Unis en Iran, en l'absence de relations diplomatiques entre les deux pays.
Mardi 31 décembre 2019, des milliers d'Irakiens, partisans de paramilitaires pro-iraniens, prennent d'assaut l'ambassade des États-Unis à Bagdad pour protester contre les raids américains. Donald Trump menace de faire payer le « prix fort » à Téhéran. Les manifestants irakiens pro-Iran ont démonté les tentes de leur campement et se sont retirés des abords de l'ambassade des États-Unis dès le lendemain.
Dimanche 29 décembre, au moins 25 combattants pro-Iran sont tués près d'al-Qaïm, à la frontière irako-syrienne, dans des raids de représailles américainscontre des factions irakiennes soutenues par l'Iran. L'armée américaine a annoncé avoir frappé cinq bases en Irak et en Syrie d'un mouvement proche du Hezbollah pro-iranien. Ces raids avaient pour cible une milice chiite irakienne pro-iranienne.
Deux jours plus tôt, des salves de roquettes se sont abattues sur des secteurs où sont basés des soldats et des diplomates américains. Non revendiquées, elles ont tué le vendredi 27 décembre, un sous-traitant américain et ont été attribuées par Washington aux forces pro-Iran.
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