IRAK : théâtre des affrontements entre les USA et L'IRAN

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Irak: une semaine d'escalade avant la mort du général Qassem Soleimani

Les États-Unis ont tué le général Qassem Soleimani, chargé des intérêts militaires iraniens au Moyen-Orient, dans une frappe à l’aéroport de Bagdad. Le chef opérationnel des milices pro-iraniennes en Irak, Mehdi al-Mouhandis, a également été tué. De la mort de l'un des plus puissants responsables militaires iraniens à celle d’un américain dans le nord de l’Irak, la chronologie d’une semaine d’escalade.


Le 3 janvier 2020, le puissant général iranien Qassem Soleimani, émissaire de la République islamique en Irak, et un dirigeant pro-iranien sont tués dans un raid américain à Bagdad. La frappe a été décidée par Donald Trump, qui a lui-même donné l'ordre de « tuer » le chef de la force Al-Qods. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a menacé de « venger » la mort de Soleimani et décrété un deuil national de trois jours.

►À lire aussi : Le puissant général iranien Soleimani tué par les États-Unis en Irak

Jeudi 2 janvier
, le secrétaire américain à la défense avait indiqué avoir des éléments qui laissaient craindre de nouvelles attaques contre les installations des États-Unis. Le pentagone déclarait ce matin que le bombardement américain était destiné à dissuader l'Iran de tout projet dans ce sens.

Mercredi 1er janvier, en Iran, le ministère des Affaires étrangères iranien convoque le chargé d'affaires suisse pour protester contre le « bellicisme » des États-Unis, cet événement faisant suite à ces mêmes frappes aériennes américaines intervenues sur la faction pro-Iran en Irak. La Suisse représente les intérêts des États-Unis en Iran, en l'absence de relations diplomatiques entre les deux pays.

Mardi 31 décembre 2019, des milliers d'Irakiens, partisans de paramilitaires pro-iraniens, prennent d'assaut l'ambassade des États-Unis à Bagdad pour protester contre les raids américains. Donald Trump menace de faire payer le « prix fort » à Téhéran. Les manifestants irakiens pro-Iran ont démonté les tentes de leur campement et se sont retirés des abords de l'ambassade des États-Unis dès le lendemain.

Dimanche 29 décembre, au moins 25 combattants pro-Iran sont tués près d'al-Qaïm, à la frontière irako-syrienne, dans des raids de représailles américainscontre des factions irakiennes soutenues par l'Iran. L'armée américaine a annoncé avoir frappé cinq bases en Irak et en Syrie d'un mouvement proche du Hezbollah pro-iranien. Ces raids avaient pour cible une milice chiite irakienne pro-iranienne.
Deux jours plus tôt, des salves de roquettes se sont abattues sur des secteurs où sont basés des soldats et des diplomates américains. Non revendiquées, elles ont tué le vendredi 27 décembre, un sous-traitant américain et ont été attribuées par Washington aux forces pro-Iran.

Mort de Soleimani: «L'escalade militaire toujours dangereuse», dit Paris
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Irak: la milice Hachd al-Chaabi, maillon de la chaîne iranienne dans la région

La tension est montée d'un cran encore entre les États-Unis et l'Iran après l'attaque contre des positions de la milice irakienne Hachd al-Chaabi par les États-Unis, qui a provoqué une attaque contre l'ambassade américaine à Bagdad par ces manifestants irakiens.
L'Iran soutient le groupe Hachd al-Chaabi et a réagi violemment aux attaques américaines. Les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite iranienne, et le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot dans les affaires extérieures et intérieures iraniennes, ont violemment dénoncé les attaques américaines et ont justifié les manifestations contre les États-Unis et l'ambassade américaine à Bagdad.

►À lire aussi : Irak: les manifestants ont quitté le secteur de l'ambassade américaine

Téhéran a convoqué le chargé d’affaires suisse, dont le pays représente les intérêts américains en Iran, pour protester contre les menaces du président Donald Trump contre l'Iran. Ali Khamenei a affirmé que l’Iran répondra avec détermination à toute menace contre son pays de la part des États-Unis.
Lutter contre Daech

La milice Hachd al-Chaabi a été créée avec le soutien de Téhéran pour lutter contre Daech en 2014. Elle a renforcé sa position ces dernières années au sein du système politique irakien. À tel point qu'elle joue désormais un rôle central pour la formation d'un gouvernement en Irak. Elle regroupe des fidèles à l'Iran et leurs principaux dirigeants sont liés à Téhéran. Une partie de ces forces faisait partie de la force Badre, qui combattait l'armée de Saddam Hussein durant la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988 aux côtés des Gardiens de la révolution iranienne. Aujourd'hui, ce groupe a été officiellement intégré au sein de l'armée irakienne avec une position de plus en plus prépondérante.

Dans ces conditions, pourquoi les Américains ont pris pour cibles les positions de ces groupes ? Les positions attaquées par l'armée américaine sont situées à la frontière avec la Syrie. En contrôlant ces positions, la milice Hachd al-Chaabi contrôle l'axe entre l'Iran, l'Irak, la Syrie, et même le Liban. Ce qui permet à l'Iran d'aider le Hezbollah libanais et contrôler toute cette zone. Cela explique les attaques américaines mais aussi la violence de la réaction iranienne.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Mort du général iranien Qassem Soleimani : pourquoi ça va secouer tout le Moyen-Orient

L’attaque ciblée perpétrée la nuit dernière par les forces américaines contre le général iranien Soleimani est un nouveau choc dans toute la région. L’homme visé était beaucoup plus qu’un général, c’était à la fois l’architecte de la stratégie régionale du régime de Téhéran et un homme très populaire en Iran où il semblait destiné aux plus hautes fonctions. Le gouvernement iranien, complice lui aussi de l’escalade depuis des mois, a annoncé que la vengeance sera très dure.

Personne, jusqu’ici, n’avait osé frapper si haut le régime iranien. Pas même les Israéliens ou les Saoudiens, pourtant en guerre larvée contre Téhéran. La frappe, apparemment décidée au plus haut niveau à Washington, c’est-à-dire par Donald Trump lui-même, a tué Qassem Soleimani, l’un des hommes clef du régime des Mollah. Un combattant qui a forgé, depuis l’intervention américaine en Irak en 2003, la stratégie régionale du régime iranien. Pour reprendre pied en Irak en soutenant les milices chiites qui ont profité du chaos laissé par les Américains. Pour renforcer le poids du Hezbollah au Liban, où il fut très actif durant toute la guerre de 2006 entre l’armée israélienne et les forces du Hezbollah. Celui du Hamas palestinien. Des milices au Yémen, et surtout des groupes armés ayant permis le maintien de Bachar el Assad en Syrie.

Si le fiasco irakien des années Bush a fait un vainqueur, c’est bien l’Iran qui a pu étendre son influence dans toute la région. Et l’artisan de cette montée en puissance n’était autre que le symbole des Gardiens de la Révolution, Qassem Soleimani. En 2013, The New Yorker en brossait un portrait particulièrement édifiant. Celui d’un homme à l’autorité naturelle. Silencieux, imposant. Un peu comme un grand parrain de la mafia, dont le moindre mot, le moindre geste, les silences même, transpirent l’autorité et diffusent la crainte. Les responsables du renseignement de toutes les grandes puissances savaient que pour être entendus à Téhéran, c’était à l’oreille de Soleimani qu’il fallait faire parvenir certains messages.

Casus belli !
La mort du chef de la force Quods des Gardiens de la Révolution est donc un événement majeur pour toute la région. Du point de vue américain, les récentes menaces physiques contre le personnel diplomatique de l’ambassade des États-Unis à Bagdad, orchestrées par les services iraniens, étaient déjà un casus belli. Le souvenir de 1979 et du siège contre l’ambassade américaine à Téhéran est resté, depuis quarante ans, une marque indélébile à Washington.

Mais l’attaque de cette nuit est tout aussi névralgique, du point de vue iranien. Depuis ce vendredi matin, tout diplomate américain est désormais une cible potentielle de représailles. Où qu’il se trouve. Le régime a déjà annoncé que la vengeance serait au rendez-vous. Les formes qu’elle peut prendre sont multiples. De l’attaque ciblée contre des intérêts américains dans la région ou ailleurs dans le monde, à, plus inquiétant et assez probable, une stratégie d’embrasement dans un ou plusieurs pays. Voire, l’hypothèse n’est plus théorique même si elle n’est pas automatique, une véritable guerre contre Israël et les États-Unis.

Et le fameux repli américain ?.........................

https://www.ouest-france.fr/monde/i...oi-ca-va-secouer-tout-le-moyen-orient-6676305
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Possible le déroulement des évènements sont sur ce fil mais apparemment ça intéressait pas grand monde....
Assassination (comme on dit à Washington) revendiqué par Trump
Bizarre j y vois plus une signature satanvoyou
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Ambassade américaine attaquée, mort de Soleimani… l’escalade des violences en Irak en cinq actes

C’est un coup de tonnerre au Moyen-Orient. Le puissant général iranien Qassem Soleimani, émissaire de la République islamique en Irak a été tué vendredi 3 janvier dans un bombardement américain à Bagdad, suscitant des appels à la « vengeance » de l’Iran et attisant les craintes d’une « guerre dévastatrice ».
Cette frappe, décidée par le président américain Donald Trump, est le dernier acte en date d’une brusque escalade des violences ces derniers jours, marquée par la mort d’un sous-traitant américain et l’attaque de l’ambassade américaine par des militants pro-iraniens.

Acte 1 : mort d’un sous-traitant américain à Kirkouk
C’est l’élément déclencheur de cette nouvelle crise entre l’Iran et les Etats-Unis. Un sous-traitant américain est tué le 27 décembre dans une attaque à la roquette contre une base militaire irakienne à Kirkouk.
« Plusieurs militaires américains et des membres du personnel irakien ont été blessés » sur cette base abritant des forces de la coalition et située dans le nord du pays, souligne alors dans un communiqué la coalition antidjihadiste menée par les Etats-Unis.
Depuis fin octobre, des salves de roquettes se sont abattues à plusieurs reprises sur des secteurs où sont basés des soldats et des diplomates américains. Ces tirs n’ont pas été revendiqués, mais les Etats-Unis accusent les factions pro-Iran en Irak. Selon un responsable américain au courant de l’enquête, l’attaque de la base à Kirkouk est la plus importante depuis le début de ces salves.
Le général Milley souligne dans la foulée que l’attaque des Brigades du Hezbollah sur la base de Kirkouk était destinée à « tuer des Américains » :
« Lancer 31 roquettes, ce n’est pas un tir de semonce. C’est destiné à infliger des dommages et à tuer. »
« Les tirs ont visé précisément la zone où se trouvent les Américains, près de la salle de réunion »
, précise un responsable irakien à l’AFP au moment même où de hauts commandants de la police irakienne et de la coalition internationale antidjihadiste auraient dû s’y retrouver.
Les Etats-Unis avaient appelé mi-décembre le gouvernement irakien à « prendre des mesures » pour faire cesser les attaques en Irak contre des intérêts américains.
Cette onzième attaque contre des bases militaires irakiennes où sont postés des soldats ou des diplomates américains marque un tournant, de par son ampleur et la mort d’un américain. Les dix premières attaques ont fait au total un mort et des blessés dans les rangs des militaires irakiens, ainsi que des dégâts matériels.
Ces attaques interviennent dans un climat particulier en Irak, le pays étant le théâtre d’une révolte populaire qui réclame la mise à bas du système politique installé par les Américains en 2003 et désormais noyauté par les Iraniens… Ce mouvement marqué par près de 460 morts et 25 000 blessés a entraîné une crise politique, dans laquelle l’Iran joue un rôle central.
Depuis la démission du gouvernement il y a un mois, Téhéran et ses alliés en Irak poussent pour placer un de leurs hommes à la tête du futur cabinet. En face, le président Barham Saleh menace de démissionner à son tour.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Acte 2 : Washington riposte dans un raid meurtrier
Bien décidé à montrer les muscles, Washington riposte le 29 décembre, en bombardant des bases d’une faction armée pro-Iran près de la frontière syrienne, faisant 25 morts.
Ces raids près d’al-Qaïm, localité irakienne frontalière de la Syrie, où les brigades du Hezbollah combattent aux côtés du régime de Bachar al-Assad, ont fait « 25 morts et 51 blessés – des combattants et des commandants – et le bilan pourrait encore grimper », indique alors le Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires majoritairement pro-Iran désormais intégrée à l’Etat irakien après son combat au côté du pouvoir contre les djihadistes de l’organisation Etat islamique, à laquelle appartiennent les brigades du Hezbollah.
Ce raid suscite l’indignation de l’Iran et ses alliés, mais également de Bagdad, qui menace de « revoir » ses relations avec Washington, des députés appelant à bouter ses soldats hors d’Irak et des manifestants brûlant des drapeaux dans la rue.
Les Etats-Unis comptent 5 200 soldats en Irak, pays qu’ils ont envahi en 2003 avant de s’en retirer en 2011 pour revenir à la tête de la coalition antidjihadistes trois ans plus tard.
« Les forces américaines ont agi en fonction de leurs priorités politiques et non de celles des Irakiens », dénonce le gouvernement irakien qui fait face à une révolte dont le mot d’ordre est « On veut notre pays », en réponse aux ingérences extérieures dans un pays où les politiques s’accusent mutuellement d’allégeance à Washington, Téhéran, Ryad ou Istanbul.
Bagdad craint en effet que ses deux alliés américain et iranien utilisent l’Irak comme champ de bataille.

Acte 3 : l’ambassade américaine attaquée à Bagdad
Les obsèques des 25 combattants tués dans les raids américains se déroulent deux jours plus tard, le mardi 31 décembre. L’hommage se transforme en démonstration de force contre les Etats-Unis.

Les participants au cortège funéraire, composé de milliers d’Irakiens, partisans des paramilitaires pro-iraniens, s’attaquent à l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad. Ils parviennent à traverser sans encombre l’ensemble des checkpoints de l’ultrasécurisée Zone verte de Bagdad, où siège l’ambassade, avant d’être stoppés par les forces de sécurité irakiennes aux portes de l’ambassade.

Des drapeaux sont brûlés, des caméras de surveillance arrachées et les manifestants scandent des « Mort à l’Amérique » ! Les manifestants parviennent à investir le vestibule où la sécurité de l’ambassade filtre les visiteurs. Des pierres sont jetées sur les tourelles de ses gardes et les vitres blindées sont couvertes avec des drapeaux du Hachd et des brigades du Hezbollah, selon des correspondants de l’AFP sur place.

Depuis l’intérieur de l’ambassade, les forces américaines tirent brièvement en l’air à balles réelles avant d’utiliser des grenades lacrymogènes et assourdissantes pour disperser les manifestants. Le Hachd fait état de 62 blessés.

Des manifestants se saisissent de béliers de fortune et défoncent les vitres et installations de sécurité de l’ambassade américaine.

Dans l’esprit de tous : la prise d’otages à l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran en 1979.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les jets de pierres et cocktails Molotov sur l’ambassade cessent finalement dans l’après-midi après l’arrivée de la très redoutée force de sécurité du Hachd.

La réaction irakienne est, elle, pointée du doigt : « Nous n’avons aucun ordre, on a perdu toute autorité » face au Hachd, confie ainsi à l’AFP un membre des forces spéciales irakiennes chargées de protéger la Zone verte, bouclée après les violences.

Les pro-Iran laissent derrière eux une immense pancarte proclamant « Direction du Hachd al-Chaabi » au-dessus de l’entrée principale de l’ambassade. Les entrées de la chancellerie ont été couvertes de drapeaux blancs du Hachd et jaunes des brigades du Hezbollah.

« Non à l’Amérique » et « Soleimani est mon chef » peut-on lire sur des graffitis, en référence au puissant général iranien Qassem Soleimani, qui prend part aux négociations pour former le futur gouvernement irakien.

« Nous avons enregistré un gros succès : nous sommes arrivés jusqu’à l’ambassade américaine alors que personne ne l’avait fait avant », se vante Mohammed Mohieddine, porte-parole des brigades du Hezbollah, visées dimanche par les avions américains.

En réaction à cette attaque, Trump menace de faire payer « LE PRIX FORT » à l’Iran. « L’Iran sera tenu pleinement responsable des vies perdues ou les dégâts occasionnés dans nos installations », tweete le président américain qui a remercié les dirigeants irakiens pour leur « réponse rapide ».

« Ils paieront LE PRIX FORT ! Ceci n’est pas une mise en garde, c’est une menace. Bonne année ! », ajoute le 45e président des Etats-Unis dans ce message envoyé depuis son club de Mar-a-Lago, en Floride, où il est en vacances.

Washington annonce dans la foulée le déploiement de 750 soldats supplémentaires au Moyen-Orient, « très probablement » pour être envoyés ensuite en Irak, selon un responsable américain.

Jeudi, le chef du Pentagone, Mark Esper, explique que les Etats-Unis s’attendent à d’autres attaques contre des militaires américains : « Cela fait des mois qu’il y a des provocations. […] Est-ce que je pense qu’ils vont faire quelque chose ? Oui. Et ils le regretteront probablement. »

Acte 4 : assassinat de Qassem Soleimani
C’est dans ce contexte qu’intervient le bombardement américain contre le convoi du général iranien Qassem Soleimani, ce vendredi 3 janvier.

« Sur ordre du président, l’armée américaine a pris des mesures défensives décisives pour protéger le personnel américain à l’étranger en tuant Qassem Soleimani », a indiqué le ministère américain de la Défense dans un communiqué.

« Le général Soleimani préparait activement des plans pour attaquer des diplomates et des militaires américains en Irak et à travers la région », ajoute le communiqué, qui attribue au puissant général iranien la mort de « centaines » de soldats américains et alliés.

« Il avait orchestré les attaques contre les bases de la coalition en Irak ces derniers mois – y compris l’attaque du 27 décembre – culminant avec la mort et les blessures d’autres Américains et du personnel irakien », ainsi que l’attaque de cette semaine contre l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad, souligne encore le Pentagone.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, est également mort dans ce bombardement. Au moins neuf personnes au total ont été tuées.

Il s’agit de « la plus importante opération de décapitation jamais menée par les Etats-Unis, plus que celles ayant tué Abou Bakr al-Baghdadi ou Oussama Ben Laden », les chefs des groupes Etat islamique (EI) et Al-Qaïda, analyse Phillip Smyth, spécialiste américain des groupes chiites armés.

« Les renseignements américains suivaient Qassem [Soleimani] depuis des années, mais ils n’ont jamais appuyé sur la détente. Lui le savait mais n’a pas mesuré à quel point ses menaces de créer une autre crise des otages à l’ambassade [à Bagdad] changeraient la vision des choses », explique Ramzy Mardini, de l’Institut of Peace. Et d’ajouter :

« Trump a changé les règles en l’éliminant. »

Acte 5 : Téhéran appelle à la « revanche »
La mort de Qassem Soleimani est un coup de tonnerre dans la région. Le président iranien Hassan Rohani promet immédiatement que « l’Iran et les autres nations libres de la région » prendraient « leur revanche sur l’Amérique criminelle pour cet horrible meurtre ».

Le haut commandant du Hachd al-Chaabi Hadi appelle de son côté « toutes les forces nationales à serrer les rangs pour bouter les troupes étrangères » hors d’Irak.

Au Liban, le mouvement chiite Hezbollah menace également les Etats-Unis, estimant que venger le meurtre de Soleimani était désormais une « responsabilité » de la « Résistance » dans le monde entier. « Nous qui sommes restés après lui, nous allons poursuivre sa voie et allons œuvrer nuit et jour pour réaliser ses objectifs », promet le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. « Nous porterons son étendard sur tous les champs de bataille et sur tous les fronts, nous allons intensifier les victoires de l’axe de la Résistance, avec la bénédiction de son sang pur. »

L’assassinat ciblé de Soleimani va « enclencher une guerre dévastatrice en Irak », prédit, pessimiste, le Premier ministre démissionnaire irakien Adel Abdel Mahdi. Dans ce contexte, les Etats-Unis appellent leurs ressortissants à quitter l’Irak « immédiatement ».

Même inquiétude chez les démocrates américains, où Joe Biden, favori de la primaire pour la présidentielle de novembre et ancien vice-président de Barack Obama, estime que « le président Trump vient de jeter un bâton de dynamite dans une poudrière, et il doit au peuple américain une explication ». « La dangereuse escalade de Trump nous amène plus près d’une autre guerre désastreuse au Moyen-Orient », dénonce également Bernie Sanders, autre candidat à l’investiture démocrate.

« Un bâton de dynamite dans une poudrière » : les démocrates critiquent l’assassinat de Soleimani

« Soleimani était un ennemi des Etats-Unis, la question n’est pas là », note pour sa part le sénateur démocrate Chris Murphy dans un tweet.

« La question est celle-ci : est-ce que l’Amérique a assassiné, sans autorisation du Congrès, la deuxième personnalité d’Iran, provoquant consciemment une guerre régionale massive ? »

Du côté des partisans de Trump, on jette au contraire de l’huile sur le feu, à l’image de l’influent sénateur républicain Lindsey Graham, proche allié de Trump, qui menace l’Iran : « Si vous en voulez plus, vous en aurez plus. »

https://www.nouvelobs.com/monde/202...lade-des-violences-en-irak-en-cinq-actes.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Vu le déroulement du chaos orchestré par qui on se le demande depuis plusieurs semaines en Irak sujet suivi ici mais qui n'intéresse pas grand monde et l'ambassade américaine qui n'était plus la bienvenue par le peuple irakien ensuite cette attaque américaine contre le général iranien en Irak.....effectivement le pire est à venir!!!!


L'Iran va riposter, il en va de sa crédibilité.Maintenant, quelle sera la nature de la riposte et sa proportion, là est toute la question. Ce qui est sur, c'est que Trump est totalement irresponsable...
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
@ayadono bizarre que tu ne te sois pas intéressé à ce sujet ouvert depuis des semaines pourtant tout se suit?!
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Soleimani: les États-Unis prient leurs ressortissants de quitter l'Irak "immédiatement"

La chancellerie appelle les Américains en Irak à partir “par avion tant que cela est possible”, alors que le raid a eu lieu dans l’enceinte même de l’aéroport de Bagdad.



ÉTATS-UNIS - L’ambassade américaine à Bagdad, attaquée mardi 31 décembre par des pro-Iran, a appelé ce vendredi ses ressortissants à quitter l’Irak “immédiatement”, quelques heures après l’assassinat du puissant général iranien Qassem Soleimani dans un raid américain.
La chancellerie appelle les Américains en Irak à partir “par avion tant que cela est possible”, alors que le raid a eu lieu dans l’enceinte même de l’aéroport de Bagdad, “sinon vers d’autres pays par voie terrestre”. Les principaux postes-frontières de l’Irak mènent vers l’Iran et la Syrie en guerre, alors que d’autres points de passage existent vers l’Arabie saoudite et la Turquie.

4000 soldats supplémentaires au Koweït

Avec la mort du général Soleimani et de son lieutenant irakien depuis des décennies, Abou Mehdi al-Mouhandis, Washington a subitement décapité la chaîne de commandement des forces pro-Iran en Irak: le premier était le chef de la force Al-Qods des Gardiens de la Révolution, spécifiquement en charge des affaires irakiennes. Quant au second, il était le véritable patron du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires désormais intégrée à l’Etat irakien.
Longtemps aux abonnés absents face à la révolte populaire qui secoue depuis trois mois l’Irak, Washington a repris la main militairement, en visant celui -le général Soleimani- qui présidait aux négociations pour la formation d’un futur gouvernement irakien préservant ses intérêts.

Dimanche dernier, déjà, des avions américains avaient bombardé “la troisième force de l″axe de résistance’ iranien au Moyen-Orient”, les brigades du Hezbollah, faction irakienne membre du Hachd, faisant 25 morts et détruisant des stocks d’armes.
Quelques jours plus tard, un responsable américain avait annoncé que Washington enverrait “jusqu’à 4000 soldats supplémentaires”, pour partie au Koweït, “très probablement” pour entrer en Irak ensuite.

https://www.huffingtonpost.fr/entry...rak-immediatement_fr_5e0ee092e4b0843d361070e8
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Pourquoi l'Irak est un terrain de bataille brûlant entre Washington et Téhéran

Le général iranien Ghassem Soleimani a été tué dans un raid militaire ordonné par Donald Trump. Bagdad est au coeur de la rivalité irano-américaine depuis 2003 et la chute de Saddam Hussein. Mais depuis l'automne, les tensions entre Trump et le régime iranien sur le dossier irakien sont montées d'un cran.

Une frappe chirurgicale aux lourdes conséquences diplomatiques. Les Etats-Unis ont tué, vendredi, le général iranien Ghassem Soleimani. Et c'est dans un raid militaire mené à Bagdad . que cette opération inédite a été déclenchée, ouvrant une crise entre les Etats-Unis et l'Iran et provoquant des réactions dans le monde entier .

Quelle est l'origine de la rivalité irano-américaine en Irak ?

Les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et la République islamique d'Iran sont houleuses depuis la révolution de 1979. Et l'Irak, où les Etats-Unis sont intervenus militairement en 2003 pour déloger le dictateur Saddam Hussein, est devenue l'un des foyers centraux de leur rivalité au Moyen-Orient.

Sous la houlette de George Bush, les Etats-Unis souhaitaient installer un régime démocratique à Bagdad. Mais leur plan ne s'est pas déroulé comme prévu. L'intervention militaire a certes été victorieuse, mais a déclenché une effroyable guerre civile dans le pays, sur fond de rivalités religieuses entre sunnites et chiites.

L'Iran a, de son côté, profité des troubles en Irak pour y renforcer considérablement son influence depuis dix-sept ans. En février 2009, le nouveau président Barack Obama, farouchement opposé à la guerre en Irak, a annoncé le retrait d'ici fin 2011 de ses troupes. Le 18 décembre 2011, les derniers soldats américains quittaient l'Irak. Mais Washington continue à suivre de près l'évolution politique dans le pays.

Quelle est la situation politique en Irak ?.....................................

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
pas grave les doublons de sujet ça saoule grave et l'autre sujet est un doublon car l'actu était suivi ici....j'alimente régulièrement pourtant bizarre!!!!
 
pas grave les doublons de sujet ça saoule grave et l'autre sujet est un doublon car l'actu était suivi ici....j'alimente régulièrement pourtant bizarre!!!!
C est juste un évènement local au répercutions locales comme les manifs de gilet jaunes
L assassinat de Soleimani est équivalent à celui de François Ferdinand
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
C'est l'actualité irakienne .....les troubles qu'il y a depuis 3 mois et les raids américains en Irak ...les manifestations anti américaine etc....
C est juste un évènement local au répercutions locales comme les manifs de gilet jaunes
L assassinat de Soleimani est équivalent à celui de François Ferdinand
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Irak : un nouveau raid aérien américain vise un commandant du Hachd

Cette attaque, qui intervient au lendemain de la mort du général Qassem Soleimani ce vendredi 3 janvier, a fait "des morts et des blessés", a précisé une source au sein de la police irakienne, sans toutefois être en mesure de donner un bilan précis.

Les tensions se poursuivent entre les États-Unis et le Moyen-Orient. Un nouveau raid aérien américain a visé tôt ce samedi 4 janvier un commandant du Hachd al-Chaabi au nord de Bagdad, selon la télévision d'État, au lendemain du bombardement qui a coûté la vie au patron de cette coalition de paramilitaires pro-Iran et au puissant général iranien Qassem Soleimani.


La chaîne ne précise pas l'identité du commandant visé mais cette attaque a fait "des morts et des blessés", a précisé à l'AFP une source au sein de la police irakienne, sans toutefois être en mesure de donner un bilan précis.

Plus tôt dans la journée, l'Iran et leurs alliés ont promis de venger l'assassinat de Qassem Soleimani, une escalade qui fait craindre un conflit ouvert entre les deux pays ennemis. L'Irak a quant à elle dit redouter "une guerre dévastatrice" sur son sol après le raid inédit qui a tué l'homme-clé de l'influence iranienne au Moyen-Orient.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Tensions Iran - USA : Washington envoie 3.000 à 3.500 militaires en plus pour sécuriser leurs positions au Moyen-Orient

Mardi, des milliers de manifestants pro-iraniens ont forcé l’entrée de l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad, le Pentagone a envoyé des renforts sur place.

Jeudi soir, le Pentagone a confirmé avoir tué le général iranien Qassem Soleimani, provoquant la colère de la République islamique.

Vendredi, Washington a annoncé le déploiement de 3.000 à 3.500 militaires supplémentaires au Moyen-Orient.


La tension monte encore d’un cran au lendemain de la mort du général iranien Soleimani dans une attaque américaine en Irak que Téhéran a promis de venger. Les Etats-Unis ont en effet décidé de déployer 3.000 à 3.500 militaires supplémentaires au Moyen-Orient pour renforcer la sécurité des positions américaines dans la région, a indiqué un haut responsable du Pentagone ce vendredi. Une escalade qui fait craindre un conflit ouvert entre les deux pays ennemis.

Ces soldats appartiennent à une force de réaction rapide de la 82e division aéroportée, qui avaient été mis en état d’alerte aussitôt après l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad, a précisé ce responsable ayant requis l’anonymat.

Inquiétude en Irak

L’Irak a dit redouter « une guerre dévastatrice » sur son sol après le raid inédit qui a tué Qassem Soleimani, l'homme-clé de l'influence iranienne au Moyen-Orient, et son premier lieutenant irakien Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, ces paramilitaires irakiens majoritairement pro-iraniens.

La frappe, qui a suscité des réactions inquiètes à travers le monde, a été ordonnée par le président américain Donald Trump après une attaque mardi des partisans et des combattants du Hachd contre l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad.

20minutes
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Irak: Royal Jordanian et Gulf Air suspendent leurs vols vers Bagdad

AVIATION D’autres compagnies, comme Qatar Airways, pourraient prendre la même décision

Deux compagnies aériennes du Moyen-Orient ont suspendu leurs vols vers Bagdad vendredi, après l’assassinat par les Etats-Unis d’un puissant général iranien aux abords de l’aéroport international de la capitale irakienne.

La ville de Nadjaf également concernée
La compagnie jordanienne Royal Jordanian a indiqué dans un communiqué avoir « décidé de suspendre les vols entre Amman et Bagdad (…) jusqu’à nouvel ordre, à la lumière de la situation sécuritaire à Bagdad et dans son aéroport ». Les vols vers d’autres villes irakiennes sont maintenus. Royal Jordanian assurait 18 vols hebdomadaires entre Amman et Bagdad. La compagnie nationale de Bahreïn, Gulf Air, a elle aussi annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre de ses vols vers Bagdad mais aussi ceux vers la ville sainte de Nadjaf « pour des raisons sécuritaires ».

D’autres compagnies aériennes ont indiqué suivre la situation en Irak avant de prendre une décision. Un porte-parole de Qatar Airways par exemple a affirmé que les vols vers Bagdad étaient pour le moment maintenus, mais qu’ils seraient annulés en cas « d’escalade ».
 
C'est l'actualité irakienne .....les troubles qu'il y a depuis 3 mois et les raids américains en Irak ...les manifestations anti américaine etc....
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Soleimani : après la mort de son «ennemi le plus dangereux», Israël fait profil bas

Israël étant en première ligne d'une éventuelle riposte, Benyamin Nétanyahou a salué sans ostentation l'opération américaine qui a tué Qassem Soleimani, cet ennemi juré que l'Etat hébreu n'avait jamais osé viser directement.


L’«ennemi le plus dangereux d’Israël» est mort, et il est interdit de s’en réjouir. Silence dans les rangs, pas de commentaire public : c’est l’ordre explicite qu’ont reçu les ministres de Benyamin Nétanyahou peu après l’annonce de l’assassinat de Qassem Soleimani à Bagdad.


Le général iranien avait pourtant été érigé au rang de croque-mitaine officiel par Nétanyahou, éclipsant la figure honnie de Hassan Nasrallah dans ses discours des dernières années. «L’impensable est arrivé, Soleimani a été tué», débute ainsi la nécrologie du Jerusalem Post. Mais l’Etat hébreu, principal allié des Etats-Unis dans la région, se sait en première ligne en cas de riposte des supplétifs de Téhéran, à portée des missiles du Hezbollah libanais au nord et des roquettes du Jihad islamique à Gaza.

Dans un communiqué, le Hezbollah a fait savoir qu’il était de la «responsabilité» de l’axe de «résistance» de venger Soleimani «partout dans le monde». Bassem Naïm, haut dirigeant du Hamas en charge des relations extérieures du mouvement islamiste, a estimé que la frappe américaine «ouvrait la porte à toutes les possibilités, sauf celles du calme et de la stabilité». D’où l’intérêt pour les Israéliens de ne pas ajouter de l’huile sur ce brasier qui couve.

Sécurité renforcée

Le Premier ministre israélien avait prévu de passer le week-end en Grèce, après la signature d’un important accord gazier. Mais il a décidé vendredi matin de couper court à cette parenthèse hellénique en rentrant fissa en Israël. Sur le tarmac d’Athènes, Nétanyahou s’est fendu d’un court commentaire : «Tout comme Israël a le droit de se défendre, les Etats-Unis ont le même droit. Le président Trump a eu le mérite d’agir rapidement, avec force et détermination.»
Dans le même temps, le cabinet de sécurité israélien s’est réuni à Tel-Aviv sous l’égide du ministre de la Défense, le faucon Naftali Bennett. Lequel prophétisait il y a quelques semaines que la Syrie, théâtre d’une guerre larvée depuis plus de deux ans entre Israël et les forces Al-Qods de Soleimani, était en train de devenir «le Vietnam de l’Iran». En prévention d’une éventuelle escalade, les pentes skiables du mont Hermon dans le Golan, à la frontière de la Liban et de la Syrie, ont été fermées au public. La sécurité dans les ambassades israéliennes a été renforcée.

Que change la disparition de Soleimani pour Israël, qui se targuait en juillet d’être alors «le seul pays au monde à tuer des Iraniens», pour reprendre les mots de Tzachi Hanegbi, ministre très proche de Nétanyahou ? «D’un point de vue opérationnel, c’est un coup très dur porté à Téhéran, estime le général retraité Yaakov Amidror, ex-conseiller à la sécurité nationale. Soleimani avait une expertise, une influence et une résilience hors norme. Il sera très difficile pour les Iraniens de retrouver quelqu’un de son calibre. Cela fait partie des cas où une élimination peut avoir un réel impact au-delà du symbole, comme ce fut le cas avec l’élimination d’Imad Moughniyeh», le «chef d’état-major» du Hezbollah, assassiné par Israël à Damas en 2008.

A LIRE AUSSIIran : Qassem Soleimani, infatigable exportateur de la révolution islamique

A l’heure actuelle, impossible de dire dans quelle mesure Israël a pu être associé ou averti du raid américain sur l’aéroport de la capitale irakienne. Deux jours plus tôt, Nétanyahou et le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, avaient échangé au téléphone au sujet «des actions importantes des Américains contre l’Iran et ses supplétifs dans la région», selon le communiqué envoyé de la rue de Balfour à Jérusalem. Mi-octobre, le chef du Mossad, Yossi Cohen, assurait dans un entretien au magazine religieux Mishpacha que l’assassinat de Soleimani n’était «pas impossible». Même si, à cet instant, «malgré ses fanfaronnades, il n’a pas encore commis l’erreur qui le placerait dans la prestigieuse liste des cibles du Mossad», précisait le chef de l’agence de renseignement israélienne.

«Personne ne sait quelle ligne triomphera».........................

https://www.liberation.fr/planete/2...plus-dangereux-israel-fait-profil-bas_1771590
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Quand Donald Trump accusait Obama d'organiser une guerre contre l'Iran pour se faire réélire

Après le raid mené par les États-Unis à l'aéroport de Bagdad, qui a fait huit morts dont le général Qassem Soleimani, considéré comme le numéro 2 du régime iranien, des internautes ont exhumé des archives de Donald Trump datant de 2011. À l'époque, pas encore président ni même candidat, il accusait Barack Obama de vouloir se lancer dans une guerre contre l'Iran pour assurer sa propre réélection lors de l'élection présidentielle de 2012. Des mots qui résonnent étrangement aujourd'hui, alors que Donald Trump se présente pour sa propre réélection en 2020.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Irak : risque d'escalade guerrière entre les Etats-Unis et l'Iran suite au raid aérien ce vendredi


Risque d'embrasement en Irak. Ce vendredi, un raid américain a ciblé à #Bagdad le général iranien Qassem #Soleimani, émissaire de la République islamique en Irak. L'#Iran appelle à la vengeance. Les Etats Unis invitent leurs ressortissants à quitter "immédiatement" le pays
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
EN DIRECT - Général iranien tué par les États-Unis : des milliers de personnes crient "mort à l'Amérique" à ses funérailles

https://www.lci.fr/international/en...rique-a-ses-funerailles-a-bagdad-2141831.html


ESCALADE - Au lendemain de la frappe américaine contre le général iranien Qassem Soleimani, figure majeure du régime et personnalité très populaire en Iran, un nouveau raid, attribué aux Américains par les autorités iraniennes et irakiennes, a eu lieu contre des pro-Téhéran en Irak. Trump assure, lui, ne pas "chercher la guerre", mais cette escalade militaire inquiète la communauté internationale. Suivez les dernières informations.
04 janv. 09:39 - La rédaction de LCI

Live
12:40
OTAN
L'Otan a suspendu ses opérations d'entraînement en Irak, a indiqué samedi le porte-parole de l'Alliance nord-atlantique, Dylan White, après la mort du général iranien.
La mission de l'Otan en Irak, qui compte quelques centaines de soldats,
entraîne depuis octobre 2018 les forces de ce pays à la demande du gouvernement irakien pour empêcher le retour de l'Etat islamique.

11:33
POLÉMISTE
Le cinéaste Michael Moore, fervent opposant à Donald Trump à qui l'on doit le brûlot anti-Bush Fahrenheit 9/11 (2004), radiographie comme d'habitude ce qui se passe dans son pays. Il s'est fendu d'un tweet pour le moins cinglant adressé aux américains : "À la fin de la journée, vous serez programmé pour le haïr. Vous serez heureux que Trump l'ait assassiné. Vous ferez ce qu'on vous dit. Préparez-vous à envoyer vos fils et vos filles à la guerre."

11:27
IRAK
Après le défilé de Kazimiya, des funérailles nationales officielles auront lieu dans la Zone verte de Bagdad en présence de nombreux dirigeants irakiens.

11:24
FUNÉRAILLES
Les cercueils des cinq Irakiens ont été amenés à Kazimiya, quartier de Bagdad qui abrite un sanctuaire chiite, sur des pick-up surmontés des drapeaux nationaux et qui fendaient la foule habillée entièrement de noir. Les corps des cinq Iraniens étaient, eux, surmontés du drapeau iranien.

10:43
SÉCURITÉ
La coalition antijihadistes emmenée par les Etats-Unis a réduit ses opérations et renforcé la sécurité de ses bases irakiennes.
Le Parlement irakien doit tenir dimanche une séance extraordinaire au cours de laquelle il pourrait dénoncer les accords sur la présence de 5.200 soldats américains sur son sol, au moment même où Washington a dépêché des centaines de renforts et prévoit d'envoyer jusqu'à 3.500 soldats de plus dans la région.

10:38
RÉACTION
"Les américains ont fait une grosse erreur" pour Mohammad Javid Zarif, ministre iranien des affaires étrangères

REPRÉSAILLES
Les Etats-Unis ont commis un "acte de guerre" contre l'Iran, qui appelle des représailles, en tuant à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani, a affirmé l'ambassadeur iranien à l'ONU Majid Takht Ravanchi.

09:52
PREMIER MINISTRE
Le Premier ministre démissionnaire irakien Adel Abdel Mahdi participe samedi aux obsèques à Bagdad du puissant général iranien Qassem Soleimani et de l'homme de l'Iran à Bagdad, l'Irakien Abou Mehdi al-Mouhandis, tués dans un raid américain.

Étaient également présents Hadi al-Ameri, patron des pro-Iran au Parlement
irakien, de même que l'ancien Premier ministre Nouri al-Maliki et plusieurs chefs de faction chiites pro-iraniennes. Une réunion prévue au Parlement a été repoussée à dimanche pour que les députés puissent eux aussi assister aux obsèques.

09:12
OBSÈQUES

Des milliers d'Irakiens ont conspué samedi les Etats-Unis lors du cortège funéraire du puissant général iranien Qassem Soleimani tué dans un raid américain en Irak, où une nouvelle attaque a visé un convoi des paramilitaires irakiens pro-iraniens.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
On a le déroulement de cette catastrophe ici....celà date de quelques semaines cette escalade....celà sert les intérêts à qui?

Bref des éliminations ciblés de personnes militantes ou dans la sphère militaire pour éviter une coalition de personne susceptible de poursuivre une résistance aux intérêts de certains....
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
En Irak, les milices pro-Iran appellent à la vengeance après l'assassinant ciblé du général Qassem Soleimani par les États-Unis. Quelle réaction attendre ? Décryptage avec Cyril Payen, grand reporter qui a suivi la milice Al-Chaabi il y a quelques mois.

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Irak: la foule aux obsèques nationales du général Soleimani


 
On a le déroulement de cette catastrophe ici....celà date de quelques semaines cette escalade....celà sert les intérêts à qui?

Salam

Je m'excuse je lirais ce post et le suivrai avec plus d'attention, je dois avouer que je n'avais pas fais attention, je suis revenu il n'y a pas si longtemps et il me faut un temps d'adaptation pas mal de chose on changer à part les trolls.
:claque:
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
En Irak, l'"aventurisme" de Washington ravive les douloureux souvenirs de l'occupation

Des factions armées appellent à la fin de la présence américaine, des responsables irakiens dénoncent une violation de la souveraineté nationale: l'"aventurisme" de Washington pour reprendre la main en Irak rappelle les années qui ont suivi son invasion de 2003.

L'analogie est telle dans les esprits que le patron des Nations unies Antonio Guterres n'a pas hésité à jouer sur cette corde après l'assassinat à Bagdad d'un puissant général iranien Qassem Soleimani et d'un des principaux commandants de la milice Hachd al-Chaabi, l'Irakien Abou Mehdi al-Mouhandis.

"Le monde ne peut se permettre une nouvelle guerre dans le Golfe", a-t-il dit.

En faisant rouler les tambours de la guerre face à Téhéran, Washington n'est pas parvenu à s'attirer la sympathie d'une classe politique, pourtant divisée sur l'influence grandissante de l'Iran. Au contraire, les rangs de ses adversaires se sont resserrés, affirment les spécialistes.

"La rhétorique de l'anti-américanisme est de retour", assure à l'AFP Renad Mansour, analyste pour Chatham House.

"Elle avait été mise de côté parce que les Etats-Unis jouaient un rôle moins important en Irak, mais avec l'assassinat de Soleimani, ceux qui jusqu'ici tentaient de mobiliser autour de l'anti-américanisme sans y parvenir, ont maintenant les arguments pour", explique-t-il.

- Politique "aventureuse" -

Alors qu'il y a quelques jours encore ils s'affrontaient politiquement, "le grand ayatollah Ali Sistani, Moqtada Sadr, l'armée irakienne, le Premier ministre et même des manifestants anti-pouvoir ont condamné" le raid américain, souligne Fanar Haddad, expert de l'Irak à l'Université de Singapour.

"Certains s'imaginent que vendredi a coupé les ailes de l'Iran en Irak: c'est le contraire qui est le plus probable", dit-il.

Pour M. Mansour, "les Etats-Unis n'avaient rien fait d'aussi agressif depuis longtemps, donc cela a ravivé les souvenirs de l'occupation militaire américaine en Irak".

Au point que le turbulent leader chiite Moqtada Sadr, qui tentait depuis des années de faire oublier son image de chef de milice pour endosser le costume du populiste préférant la voix des urnes, n'a pas hésité à réactiver son Armée du Mehdi.

Cette milice --qui a semé la terreur parmi les soldats américains jusqu'à sa dissolution après sa dure répression par le gouvernement il y a une dizaine d'années-- a repris vie, sans que l'Etat ou ses adversaires politiques n'y trouvent à redire.

Car, en assassinant Abou Mehdi al-Mouhandis, "les Etats-Unis se sont engagés dans un conflit avec une des composantes des forces régulières irakiennes", souligne l'expert Nick Heras.

D'après un autre spécialiste de l'Irak, Hicham al-Hachémi, cette politique "aventureuse" a été décidée à Washington parce que "l'administration Trump se rend compte que les Etats-Unis ne sont plus l'acteur le plus puissant en Irak, face à des factions qui ont démultiplié leurs capacités grâce à la guerre contre les jihadistes".

Aujourd'hui, en plus d'avoir constitué des arsenaux et juteux butins de guerre, les paramilitaires partis au front ont troqué leur uniforme contre des costumes de députés, de ministres ou de conseillers.

"Ces factions ont maintenant une aile politique et gouvernementale, des médias, de l'argent, des relations, de l'expérience, un armement, des ressources humaines et des partisans" qu'ils peuvent mobiliser aisément, comme lors de l'attaque mardi contre l'ambassade américaine, poursuit M. Hachémi.

- "Souveraineté nationale" -

Et désormais, ils ont pour eux l'argument de la souveraineté nationale et de la rupture par les Etats-Unis du cadre légal de leur présence en Irak.

Une cause qu'ils pourront aisément défendre dès dimanche au Parlement pour légaliser un départ des Américains. Chose que les pro-Iran ont déjà tenté à plusieurs reprises d'obtenir, en vain.

Face à eux, "l'administration américaine n'a pas d'objectif cohérent", renchérit M. Mansour.

Un reproche déjà fait aux Américains lors de leur invasion du pays en 2003, de nombreuses voix en Irak et ailleurs les accusant de n'avoir pas eu de plan pour l'après-Saddam Hussein........................................



https://actu.orange.fr/monde/en-ira...er-2020-1734a17915959644dbb2c38882908af2.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Deux attaques quasi-simultanées contre des intérêts des Etats-Unis en Irak

Le sentiment antiaméricain dans le pays a flambé avec l’assassinat, vendredi, du général iranien Ghassem Soleimani lors d’un raid à Bagdad.
Deux attaques ont visé quasi-simultanément l’ultrasécurisée « zone verte » de Bagdad et une base aérienne irakienne abritant des soldats américains au nord de la capitale, dans la soirée du samedi 4 janvier ont rapporté des responsables des services de sécurité.


Deux obus de mortier se sont abattus sur le quartier où siège l’ambassade des Etats-Unis. La représentation diplomatique avait déjà été attaquée mardi par des milliers de combattants et de partisans des pro-Iran en Irak.

Dans le même temps, à moins d’une centaine de kilomètres plus au nord, deux roquettes Katioucha se sont abattues sur la base aérienne de Balad, immense base irakienne qui accueille des soldats et des avions américains.

Selon le commandement militaire irakien, il n’y a eu aucune victime dans les deux attaques.

Appels à la « vengeance »

Aussitôt après ces tirs, des drones américains ont survolé la base pour des missions de reconnaissance, ont ajouté ces sources.

Les Etats-Unis ont déployé cette semaine des soldats supplémentaires pour protéger ses diplomates et ses soldats en Irak où le sentiment antiaméricain, attisé par les pro-Iran, a flambé avec l’assassinat vendredi dans une frappe de drone du puissant général iranien Ghassem Soleimani et de l’homme de l’Iran à Bagdad Abou Mahdi Al-Mohandes dans la capitale.

Les appels à la « vengeance » se multiplient à Bagdad comme à Téhéran, alors que les Etats-Unis considèrent depuis plusieurs mois déjà que les factions armées pro-Iran en Irak sont une menace plus dangereuse pour eux que les djihadistes du groupe Etat islamique (EI).

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après l’assassinat du général Soleimani par les Etats-Unis, l’Iran s’interroge sur ses représailles
Depuis fin octobre, treize attaques à la roquette ont visé des intérêts américains en Irak, tuant même le 27 octobre un sous-traitant américain sur une base du centre pétrolier du pays. Aucune n’a été revendiquée mais Washington accuse les factions pro-Iran du Hachd Al-Chaabi – coalition de paramilitaires intégrés à l’Etat – d’en être responsables.

le monde
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Irak. La « zone verte » et une base abritant des soldats américains visées quasi-simultanément

Deux attaques ont visé quasi-simultanément l’ultra-sécurisée « zone verte » de Bagdad et une base aérienne irakienne abritant des soldats américains au nord de la capitale, samedi 4 janvier 2020, dans la soirée. Il n’y a aucun blessé..................

https://www.ouest-france.fr/monde/m...-base-abritant-des-soldats-americains-6677322
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Tout à fait d'accord avec toi, l'actu de l'Irak ces dernières semaines est sur ce fil, le déroulement des évènements etc....et personne n'intervient....
C'est là où on constate que Bladi.net a bien changé. Des tonnes de messages dans les rubriques "histoire de coeur" et "sexualité" (90 pc de sujets de trolls sans intérêt...😀) mais seulement une ou deux réponses à un évènement stratégique majeur. A l'époque (2002, 2003, 2004..), les débats étaient de bien meilleur niveau...
 
Haut