IRAK : théâtre des affrontements entre les USA et L'IRAN

Drianke

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Mort du général Soleimani : pourquoi Trump a-t-il frappé maintenant ?

Le président américain a ordonné de tuer le très puissant responsable iranien à Bagdad, à dix mois de l’élection présidentielle à laquelle il se représente.

Véritable déclaration de guerre ou simple opération militaire? La frappe américaine qui a tué, vendredi matin à Bagdad, le puissant général iranien Qassem Soleimani et un autre haut responsable d'une milice pro-Iran, ne devrait, quoi qu'il en soit, pas rester sans conséquences.

C'est Donald Trump lui-même qui a décidé de cette intervention. « Sur ordre du président, l'armée américaine a pris des mesures défensives décisives pour protéger le personnel américain à l'étranger en tuant Qassem Soleimani », a indiqué le Pentagone dans un communiqué.

Depuis son club de Mar-a-Lago en Floride où il est en vacances, le président américain a affirmé par la suite avoir agi pour «arrêter» une guerre, pas pour en commencer une, soulignant que le général iranien préparait des attaques «imminentes». «J'ai un profond respect pour le peuple iranien », a-t-il ajouté en assurant que son administration « ne cherche pas de changement de régime ».

« La prochaine étape était de cogner encore plus fort, il l'a fait »

Depuis plusieurs semaines, la tension est montée d'un cran dans la région entre l'Iran et les Etats-Unis. Un sous-traitant américain a été tué la semaine dernière, après une série d'attaques contre la personnel diplomatique et militaire américain sur place, avant que l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad ne soit prise pour cible mardi par des partisans de milices irakiennes pro-Iran. « La réaction de Trump aujourd'hui peut paraître cohérente quand on la replace dans cette séquence d'événements. La prochaine étape était de cogner encore plus fort, il l'a fait », note l'historien Corentin Sellin, spécialiste des Etats-Unis.

Depuis l'élection de Trump en 2016, plusieurs épisodes de tension avaient déjà éclaté dans cette région du Moyen-Orient. En juin dernier, après la destruction par l'Iran d'un drone américain, Donald Trump avait lui-même reconnu avoir ordonné une frappe militaire… avant de l'annuler, dix minutes seulement avant l'opération.

Il n'en reste pas moins qu'à son arrivée au pouvoir, Donald Trump avait assuré qu'il était en faveur de la paix. « Le rejet de la guerre était massif aux Etats-Unis, le peuple américain ne voulait plus entendre parler de ces guerres. Trump a repris le slogan des Républicain au début du XXIe siècle, 'prospérité et paix' », souligne Jean-Eric Branaa, chercheur à l'Iris et spécialiste des États-Unis. « Ce n'est pas un isolationniste, il avait la volonté de retirer les troupes sur le terrain quand elles étaient exposées, mais il avait aussi l'idée d'utiliser la technologie américaine pour frapper de loin, comme on l'a vu en Syrie, ce qui ne suppose pas un engagement terrestre durable », nuance Corentin Sellin.

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Un « bon coup » de politique intérieure

Pour comprendre pourquoi Donald Trump a décidé de frapper aujourd'hui l'un des plus hauts responsables de l'armée iranienne, considéré comme un terroriste, il faut aussi prendre en compte le contexte politique intérieur aux Etats-Unis.

Dans dix mois, en novembre 2020, le président américain jouera sa réélection. Ce n'est donc pas anodin si, alors qu'il est habituellement très prolixe sur Twitter, Donald Trump s'est contenté ce vendredi matin de publier un simple drapeau américain. La communication officielle autour du raid à Bagdad a été menée par la Maison-Blanche et par le Pentagone, via leurs propres canaux institutionnels de diffusion.

« Trump veut montrer que ça ne concerne plus lui, mais l'Amérique tout entière. Il appelle au patriotisme de tous les Américains », estime Jean-Eric Branaa. « Il reprend la stratégie de Ronald Reagan en 1984, en disant 'je suis l'Amérique, et tous ceux qui sont contre moi sont contre les Etats-Unis'. Il essaie d'installer le clivage entre le parti américain et le parti non-américain », renchérit Corentin Sellin.

Quand Trump parlait d'Obama et d'une guerre avec l'Iran

Les élus démocrates, notamment ceux qui participent à la primaire pour être investi candidat de leur camp face à Trump, ont d'ailleurs dénoncé l'opération de cette nuit. L'un de leurs principaux reproches est que le Congrès n'a pas été associé ni même informé par la présidence. Mais rien n'obligeait Trump à le faire, s'agissant d'une « simple » frappe militaire et pas d'une entrée en guerre officielle. « Ils sont forcément un peu dans l'embarras et pris entre deux feux, car ils ne peuvent pas défendre Soleimani. C'est un bon coup politique pour Trump », estime Corentin Sellin.

Le président américain, sous le coup d'une procédure d'impeachment ( qui a très peu de chances d'aboutir ), est lui-même parfaitement conscient de l'impact électoral que peut avoir un conflit dans cette région du Proche-Orient. En novembre 2011, un an avant l'élection présidentielle lors de laquelle Barack Obama avait été réélu, il avait écrit sur Twitter : « Afin d'être élu, Barack Obama va commencer une guerre avec l'Iran. ». Un an plus tard, à quelques jours du scrutin, il renchérissait : « Ne laissez pas Obama jouer la carte de l'Iran pour commencer une guerre afin d'être élu. Attention, les républicains! »


Par Nicolas Berrod
Le Parisien
 

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Les médias américains et l’ennemi iranien

Si tu veux la guerre, prépare la guerre

Entre l’Iran et les États-Unis, les incidents se multiplient. Depuis que le président Donald Trump a décidé de dénoncer l’accord sur le nucléaire conclu avec Téhéran par les grandes puissances en 2015, durant le mandat de son prédécesseur Barack Obama, les drones abattus succèdent aux déclarations martiales et aux embargos. La presse américaine n’est pas étrangère à cette surenchère..................

https://www.monde-diplomatique.fr/2019/08/HALIMI/60159
 

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Il a contacté l'Irak on verra bien ....Chirac on était tous dans la rue pour dire NO WAR .....

j'espère que MACRON va se tenir à l'écart de tout çà....
CHIRAC est le seul qui avait tenu bon contre les USA......je me souviens des sanctions contre les produits FRANÇAIS en rétorsion
la FRANCE n'a rien à faire dans ces PAYS
personnellement je comprends rien à ce qui se passe réellement.....je me méfie des informations....
Irak : Macron tente de calmer les tensions

Emmanuel Macron s'est entretenu samedi, par téléphone, avec son homologue irakien, Barham Saleh, avec lequel il s'est engagé à rester en contact pour éviter une "aggravation supplémentaire des tensions" consécutives à l'assassinat d'un haut responsable militaire iranien, tué dans une frappe américaine.

"Face à l'accroissement des tensions, il a rappelé son attachement à la sécurité et à la souveraineté de l'Irak", est-il écrit dans un communiqué de l'Elysée. "Les deux présidents sont convenus de rester en contact étroit pour éviter une aggravation supplémentaire des tensions et agir pour la stabilité de l'Irak et de la région dans son ensemble", peut-on lire également.

Le président français a également abordé le sujet avec le prince-héritier d'Abou Dhabi, Mohamed ben Zayed, auprès duquel il a également fait part de sa "préoccupation". Selon un communiqué distinct de l'Elysée, les deux hommes "sont convenus d'agir ensemble auprès de toutes les parties prenantes pour éviter une escalade dangereuse des tensions dans la région".

Risques d'embrasement
De nombreux pays de la région ou en Europe ont appelé toutes les parties à la retenue après la mort du général Qassem Soleimani, commandant de la force Al Qods, l'unité d'élite des Gardiens de la révolution, qui était considéré comme le deuxième personnage le plus important du régime iranien derrière le guide suprême de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei. L'armée américaine a procédé à son assassinat dans la nuit de jeudi à vendredi, sur ordre de Donald Trump, en bombardant le convoi dans lequel il se trouvait, à l'aéroport de Bagdad. Cet assassinat ciblé du plus éminent responsable militaire iranien fait craindre un embrasement entre les Etats-Unis et l'Iran, qui a promis de "se venger".

la tribune
 

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Le ministère irakien des Affaires étrangères a annoncé, dimanche 5 janvier, avoir convoqué l'ambassadeur américain pour dénoncer des "violations de la souveraineté de l'Irak". En cause : un raid sur des bases des pro-Iran et l'assassinat sur son sol du puissant général iranien Qassem Soleimani.

Il a été dit à l'ambassadeur Matthew Tueller que "ces opérations militaires illégitimes menées par les Etats-Unis sont des attaques et des actes condamnables qui peuvent mener à une escalade des tensions dans la région et qu'elles constituent une violation de la souveraineté" du pays, indique un communiqué du ministère.
 

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L'Iran s'affranchit de toute limite à l'enrichissement d'uranium

Téhéran a annoncé dimanche soir de nouvelles mesures, s'éloignant un peu plus de l'accord de 2015 sur son programme nucléaire.

D'après un porte-parole du gouvernement cité par la télévision d'État, l'Iran ne va plus respecter les limites fixées dans cet accord au nombre de centrifugeuses qu'il a le droit d'utiliser, ce qui signifie qu'il n'y aura plus de plafond à ses capacités d'enrichissement d'uranium ni au degré d'enrichissement de l'uranium ou encore à ses activités de recherche et développement dans le domaine nucléaire. Toutes ces activités dépendront désormais des besoins techniques du pays.

L'Iran va néanmoins continuer de coopérer avec l'Agence internationale de l'Énergie atomique (AIEA) et pourrait revenir sur ces mesures si les États-Unis lèvent leurs sanctions à son encontre. L'accord de Vienne signé avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne) et l'Allemagne prévoit une limitation des capacités nucléaires de l'Iran en échange de la levée de sanctions internationales. Les États-Unis se sont désengagés de cet accord en 2018 et ont rétabli leurs propres sanctions contre Téhéran.

https://www.lefigaro.fr/internation...eu-plus-de-l-accord-sur-le-nucleaire-20200105
 

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Tout à fait et aussi à ISraêl qui avait précédemment raté l'assassinat de Souleimani....que ce soit Trump ou Netanyahu tout 2 sont en difficulté avec la justice respective de leurs pays de plus!!!!
Trump veut surtout plaire à son électorat évangéliste.... pour être réélu !
 
Tout à fait et aussi à ISraêl qui avait précédemment raté l'assassinat de Souleimani....que ce soit Trump ou Netanyahu tout 2 sont en difficulté avec la justice respective de leurs pays de plus!!!!

Exactement
les élections pour les deux sont très proches, ce qui leur évite un jugement .....

La différence auxUS est que le chef de l’état dispose d’une grande autonomie sur le volet extérieur et poue ut mener une guerre comme bon lui semble... c’est catastrophique surtout avec ce guignol de tv reality de Trump
 
Les USA ont détruit l'Irak et le responsable n'était pas Sadam ni Khadafi ni Assad....c'est seulement l'axe du mal sioniste les responsables : Usa / Arabie Saoudite et Issraêl!!!! ne vous trompez pas d'ennemi....arrêtez BFM TV et la propagande mensongère occidentale!!!!

Bonsoir,
Parler de propagande mensongère occidentale tout en postant des vidéos de la RT qui est également de la pure propagande mais au service des russes cette fois, c'est un peu paradoxale quand même, non?
 

Drianke

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LCI EN DIRECT
https://www.lci.fr/international/en...-l-ambassade-americaine-a-bagdad-2141831.html

Live 20:47EN DIRECT
IRAK
Au moins deux roquettes viennent de s'abattre près de l'ambassade américaine, à Bagdad, selon des témoins cités par l'AFP.

20:13URGENT
EMMANUEL MACRON

Paris appelle l'Iran à éviter "toute escalade militaire susceptible d'aggraver encore l'instabilité régionale". Emmanuel Macron a par ailleurs assuré Donald Trump de "son entière solidarité avec les alliés"

"Face à la montée des tensions en Irak et dans la région", Emmanuel Macron a aussi "exprimé sa préoccupation concernant les activités déstabilisatrices de la force Al Qods sous l’autorité du Général Qassem Soleimani", tué vendredi par les Etats-Unis, et "rappelé la nécessité que l’Iran y mette maintenant un terme", selon un communiqué de l'Elysée.

20:12
IRAN

Téhéran annonce ce qu'il a présenté comme la "cinquième et dernière phase" de son plan de réduction de ses engagements en matière nucléaire, affirmant qu'il ne se sentait désormais plus tenu par aucune limite "sur le nombre de ses centrifugeuses".

Dans un communiqué, le gouvernement de la République islamique indique néanmoins que "la coopération de l'Iran avec l'AIEA [l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui soumet son programme nucléaire à un strict contrôle, NDLR] se poursuivra comme avant".

16:19
MENACES DU PARLEMENT IRAKIEN

Le Parlement irakien demande, ce dimanche, au gouvernement de "mettre fin à la présence des troupes étrangères" en Irak en commençant par "retirer sa demande d'aide" adressée à la communauté internationale pour combattre le groupe Etat islamique (EI).

Lors d'une séance extraordinaire retransmise exceptionnellement en direct à la télévision d'Etat et en présence du Premier ministre démissionnaire Adel Abdel Mahdi, les députés ont approuvé une décision qui "contraint le gouvernement à préserver la souveraineté du pays en retirant sa demande d'aide", a indiqué le chef du Parlement, Mohammed al-Halboussi.

15:36
L'IRAK PORTE PLAINTE AUPRÈS DE L'ONU

Le ministère irakien des Affaires étrangères annonce avoir porté plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU après "des attaques américaines contre des bases irakiennes" et "l'assassinat de commandants militaires irakiens et amis".

L'Irak considère comme une "violation de sa souveraineté" le tir de drone qui a tué vendredi à l'aéroport de Bagdad le puissant général iranien Qassem Soleimani et Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires pro-Iran intégrés aux forces de sécurité.

15:35
LE HEZBOLLAH MENACE

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah prévient : l'armée américaine "va payer le prix" de la mort de Qassem Soleimani, selon l'AFP. Hassan Nasrallah, a aussi appelé l'Irak à se libérer de l'"occupation" américaine, quelques jours après la mort du général iranien Qassem Soleimani et d'un haut commandant irakien dans un raid des Etats-Unis.

"C'est l'armée américaine qui les a tués, et c'est elle qui va en payer le prix", a mis en garde dans une allocution télévisée, le chef du Hezbollah, un mouvement pro-iranien. "Le juste châtiment, (visera, ndlr) la présence militaire américaine dans la région", a-t-il averti. "Les bases militaires américaines, les navires militaires, chaque officier et soldat dans la région".

Le chef du Hezbollah a averti qu'il ne fallait pas s'en prendre aux "citoyens américains", c'est à dire "les hommes d'affaires, ingénieurs, journalistes et médecins" américains dans la région.

15:08
COALITION ANTI-EI A L’ARRÊT

La coalition antijihadistes emmenée par les Etats-Unis indique "suspendre" l'entraînement des forces irakiennes et le combat contre le groupe Etat islamique (EI), car elle est "désormais totalement dédiée à protéger les bases irakiennes qui accueillent (ses) troupes".

Depuis plus de deux mois, 13 attaques à la roquette, attribuées par Washington aux factions irakiennes pro-Iran, ont visé des intérêts américains en Irak, notamment des bases militaires. Samedi, une puissante faction pro-Iran a donné jusqu'à dimanche soir aux soldats irakiens pour s'éloigner de ces bases, faisant redouter plus d'attaques.

15:07
BRUXELLES

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a invité le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, à Bruxelles, selon un communiqué. Il exhorte, une nouvelle fois à la "désescalade" des tensions au Moyen-Orient.
 

Drianke

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Etats-Unis-Iran : l’Irak renvoie la coalition dans ses quartiers

En réclamant le départ des forces de la coalition américaine, le Parlement irakien entérine la colère exprimée dans les rues du pays après l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani. Mais l’Irak reste dans une situation volatile, soumis aux pressions croisées de Téhéran et Washington.

Debout, poings levés, les députés irakiens ont scandé «oui à Soleimani et Abou Mahdi et non à l’Amérique», comme les foules dans les rues d’Iran et d’Irak depuis quarante-huit heures, endeuillées par l’assassinat de Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Mouhandis, son alter ego irakien. A l’ouverture de la séance extraordinaire du Parlement à Bagdad sur la question du retrait des forces américaines d’Irak, le résultat du vote ne faisait guère de doute. Le boycott de la séance par les députés kurdes et sunnites, malgré les accusations d’être des «traîtres à la patrie», a retardé la tenue de la séance quelques heures sans empêcher sa tenue (168 députés présents sur les 329, soit trois de plus que le quorum) ni remettre en question le résultat dans une Assemblée dominée par les partis chiites pro-iraniens. La résolution votée «demande au gouvernement de mettre fin à la présence de toute troupe étrangère sur le sol irakien, leur interdisant d’utiliser son territoire, son espace aérien et ses eaux, pour quelque raison que ce soit». Elle mentionne au préalable que «le gouvernement révoque sa demande d’aide adressée à la coalition internationale pour combattre le groupe Etat islamique compte tenu de la fin des opérations militaires en Irak et de la victoire achevée».

«Cela vaut mieux pour l’Irak»

Les 5 200 soldats américains présents en Irak forment le plus important contingent des forces de la coalition antiterroriste formée en 2014 contre l’EI, qui venait de conquérir de larges portions du territoire irakien. Une centaine de Français, ainsi que d’autres nationalités participant à la coalition, sont eux aussi concernés par ce départ. Depuis l’éviction des jihadistes en 2017, leur mission consiste essentiellement au soutien et à l’entraînement des forces de sécurité irakiennes. La coalition emmenée par les Etats-Unis a annoncé dimanche, peu avant le vote, suspendre l’entraînement des forces irakiennes et le combat contre l’EI, car elle est «désormais totalement dédiée à protéger les bases irakiennes qui accueillent [ses] troupes». Une décision qui fait suite aux «attaques de roquettes contre ses bases depuis des semaines, qui ont limité nos capacités à soutenir les opérations anti-Daech», précise le communiqué de la coalition. Plus tôt dimanche, l’Otan avait annoncé la suspension de ses missions d’entraînement en Irak. ....................

 

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Abou Mehdi Al-Mouhandis, l'autre victime du raid contre Soleimani

Cet Irakien, proche de l'officier iranien dont l'assassinat a profondément aggravé les tensions entre Washington et Téhéran, dirigeait la coalition paramilitaire ayant mené le combat contre l'Etat islamique dans son pays.


Son nom figure avant celui de Qassem Soleimani dans les médias irakiens et les déclarations des principales forces politiques du pays, après l’assassinat spectaculaire dont il est l’autre victime principale. Abou Mehdi al-Mouhandis s’était rendu à l’aéroport de Bagdad dans la nuit de jeudi à vendredi pour accueillir le général Soleimani, dont il était le premier lieutenant en Irak depuis des décennies. Numéro deux du Hachd al-Chaabi, (la mobilisation populaire) coalition de paramilitaires majoritairement pro-Iran qui ont mené le combat contre l’Etat islamique à partir de 2014, il est considéré comme un «héros de la victoire contre Daech», par l’ensemble des Irakiens.

De son vrai nom Jamal Jaafar Mohamad Ali Al-Ibrahim, l’homme qui a emprunté 19 pseudonymes au cours de sa vie selon les renseignements américains, est devenu célèbre sous le nom d’Abou Mehdi al-Mouhandis, «l’ingénieur», ce qu’il était en effet depuis son diplôme en génie civil de l’université technologique de Bassorah.

Né en 1954 dans cette ville, la deuxième du pays dans le sud de l’Irak, l’homme s’était illustré par son engagement au côté de la République islamique dès les années 1980 pour s’opposer au régime de Saddam Hussein. Après le renversement de celui-ci en 2003 par l’invasion américaine, il avait resserré sa collaboration avec Téhéran, obtenant la nationalité iranienne et devenant conseiller de Soleimani. Intervenant avec aisance en farsi dans les médias iraniens, il a été chargé par les Gardiens de la révolution de former le Hezbollah irakien dès 2007, brigade devenue force d’élite du Hachd Al-Chaabi en intervenant notamment en Syrie pour défendre le régime de Bachar al-Assad à partir de 2012. La coalition de paramilitaires majoritairement pro-Iran, dont il était formellement le numéro deux mais en réalité le véritable patron, est désormais intégrée à l’armée régulière irakienne.

Placé par Washington dès 2009 sur la liste des personnes visées par des sanctions pour «terrorisme», il avait récemment vu ses avoirs gelés par le Trésor américain, tout comme l’avaient été ceux du Hezbollah, considéré comme un «danger sécuritaire pour l’Irak». Ce sont ces brigades qui sont responsables de l’attaque de mardi contre l’ambassade américaine à Bagdad, laquelle a déclenché l’assassinat ciblé dont Al-Mouhandis a été également victime.

Hala Kodmani liberation
 

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lci direct

21:48
TRUMP MAINTIENT SES INTENTIONS DE RIPOSTE

Le président américain a tweeté en ce début de soirée (15h30 à l'heure américaine) que les multiples articles de presse documentant l'escalade entre l'Iran et les Etats-Unis "serviront de notification au Congrès des États-Unis que si l'Iran frappait toute personne ou cible américaine, les États-Unis riposteraient rapidement et complètement, et peut-être de manière disproportionnée." Donald Trump a ensuite ajouté "Une telle mention légale n'est pas requise, mais est néanmoins donnée !"
 

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Live 22:05
L'IRAN MENACE DE S'EN PRENDRE A ISRAËL

Un haut responsable iranien a menacé de s'en prendre à Israël et de réduire "en poussière" Tel-Aviv et Haïfa si les Etats-Unis mettaient à exécution les dernières menaces de leur président Donald Trump, qui dit être prêt à frapper 52 sites iraniens.

"Vous avez tweeté que vous attaqueriez de nouveau si l'Iran se venge ?" a écrit Mohsen Rezaï, secrétaire du Conseil de discernement, un poste clé du système politique iranien, sur le réseau social Telegram. "Soyez certain que l'Iran réduira [alors] Haïfa et les centres [urbains] israéliens en poussière d'une façon telle qu'Israël serait rayé de la surface du globe", a-t-il ajouté. "Si l'Amérique prend la moindre mesure après notre riposte militaire, nous réduirons Tel-Aviv et Haïfa en poussière".
 

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Donald Trump multiplie les menaces et les provocations

Le président américain promet des frappes contre des sites iraniens en cas de représailles de Téhéran après l’assassinat du général Soleimani.

Un Donald Trump particulièrement vindicatif est revenu à la Maison Blanche, dimanche 5 janvier, après deux semaines de vacances en Floride marquées par l’une des décisions sans doute les plus significatives de son mandat : l’assassinat à Bagdad du général iranien Ghassem Soleimani. Trois jours après la frappe d’un drone qui avait pour objectif de restaurer la capacité de dissuasion américaine, le président des Etats-Unis a multiplié les menaces.

Quelques heures plus tôt, son secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, s’était efforcé de dissiper les craintes soulevées par un message publié la veille par Donald Trump sur son compte Twitter dans lequel il évoquait la possibilité de bombarder des sites emblématiques de la civilisation iranienne en cas de représailles contre des ressortissants ou soldats américains. Le secrétaire d’Etat avait semblé écarter une telle riposte, considérée par les juristes comme un crime de guerre. « Nous ferons ce qui est juste », « légalement », avait-il dit au cours d’un marathon qui l’avait vu s’exprimer dans toutes les émissions politiques dominicales du pays.

A bord de l’Air Force One qui le conduisait de Miami à la base militaire d’Andrew, près de Washington, le président des Etats-Unis a campé sur ses positions. « On leur permet de tuer les nôtres. On leur permet de torturer et de mutiler les nôtres. On leur permet d’utiliser des bombes pour faire exploser les nôtres. Et on n’a pas le droit de toucher leurs sites culturels ? Ce n’est pas comme ça que ça marche », a assuré Donald Trump au cours d’un entretien avec la presse.

Entorses

Dans l’après-midi, le président avait déjà provoqué la stupeur en publiant un message surprenant sur son compte Twitter, dirigé cette fois-ci contre les démocrates qui avaient protesté contre le fait d’avoir été tenus à l’écart d’une inflexion aussi significative que celle qu’a constituée l’assassinat de Ghassem Soleimani.

Le monde
 
De l’UE au pape François, les appels à la retenue se multiplient après l’assassinat du général Soleimani

« La guerre ne porte que la mort et la destruction. J’invite toutes les parties à maintenir allumée la flamme du dialogue », a déclaré le pape dimanche.


Alors que les tensions ne cessent de monter entre les Etats-Unis et l’Iran, entre escalade verbale et appels à la vengeance après l’assassinat du général iranien Soleimani, les appels à la retenue se multiplient au sein de la communauté internationale, afin d’éviter que la situation ne dégénère en conflit ouvert.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a ainsi invité à Bruxelles le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Il a également annoncé avoir déjà eu un entretien téléphonique avec le dirigeant iranien, au cours duquel il a souligné « le besoin de désescalade ». Les deux hommes ont aussi évoqué « l’importance de préserver l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien qui reste crucial pour la sécurité mondiale ».........................

 
Live 22:05
L'IRAN MENACE DE S'EN PRENDRE A ISRAËL

Un haut responsable iranien a menacé de s'en prendre à Israël et de réduire "en poussière" Tel-Aviv et Haïfa si les Etats-Unis mettaient à exécution les dernières menaces de leur président Donald Trump, qui dit être prêt à frapper 52 sites iraniens.

"Vous avez tweeté que vous attaqueriez de nouveau si l'Iran se venge ?" a écrit Mohsen Rezaï, secrétaire du Conseil de discernement, un poste clé du système politique iranien, sur le réseau social Telegram. "Soyez certain que l'Iran réduira [alors] Haïfa et les centres [urbains] israéliens en poussière d'une façon telle qu'Israël serait rayé de la surface du globe", a-t-il ajouté. "Si l'Amérique prend la moindre mesure après notre riposte militaire, nous réduirons Tel-Aviv et Haïfa en poussière".
 

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DUBAI (Reuters) - "Ne menacez jamais la nation iranienne", écrit lundi le président Hassan Rohani sur Twitter, en réponse à Donald Trump, qui a promis la veille de bombarder 52 sites d'Iran si Téhéran cherche à s'en prendre aux intérêts américains après la mort du général Qassem Soleimani.

"Ceux qui avancent le chiffre 52 devraient se souvenir du numéro 290. #IR655", poursuit-il, évoquant la destruction du vol 655 d'Iran Air par un bâtiment de l'US Navy, qui a fait 290 morts en 1988.

Dimanche, Donald Trump a précisé que les 52 sites iraniens identifiés représentaient les 52 Américains qui ont été retenus en otage à l'ambassade américaine de Téhéran en 1979.



(Babak Dehghanpisheh, version française Jean-Philippe Lefief)
 

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Tensions Iran-USA: L'armée américaine prépare son retrait d'Irak

GEOPOLITIQUE Le Parlement irakien avait voté, dimanche, pour expulser les forces américaines après la frappe sur son territoire qui a éliminé le général iranien Soleimani

Les 6.000 soldats américains déployés en Irak vont bientôt rentrer à la maison. Quatre jours après avoir éliminé le général iranien Soleimani, Washington a annoncé au numéro deux du commandement militaire irakien « repositionner » les forces de la coalition antijihadistes dans le but d'« un retrait de l’Irak de manière sécurisée et efficace », dans une lettre dont l’AFP a pu consulter une copie..................

https://www.20minutes.fr/monde/2688...ran-usa-armee-americaine-prepare-retrait-irak
 
DUBAI (Reuters) - "Ne menacez jamais la nation iranienne", écrit lundi le président Hassan Rohani sur Twitter, en réponse à Donald Trump, qui a promis la veille de bombarder 52 sites d'Iran si Téhéran cherche à s'en prendre aux intérêts américains après la mort du général Qassem Soleimani.

"Ceux qui avancent le chiffre 52 devraient se souvenir du numéro 290. #IR655", poursuit-il, évoquant la destruction du vol 655 d'Iran Air par un bâtiment de l'US Navy, qui a fait 290 morts en 1988.

Dimanche, Donald Trump a précisé que les 52 sites iraniens identifiés représentaient les 52 Américains qui ont été retenus en otage à l'ambassade américaine de Téhéran en 1979.



(Babak Dehghanpisheh, version française Jean-Philippe Lefief)
 
DUBAI (Reuters) - "Ne menacez jamais la nation iranienne", écrit lundi le président Hassan Rohani sur Twitter, en réponse à Donald Trump, qui a promis la veille de bombarder 52 sites d'Iran si Téhéran cherche à s'en prendre aux intérêts américains après la mort du général Qassem Soleimani.

"Ceux qui avancent le chiffre 52 devraient se souvenir du numéro 290. #IR655", poursuit-il, évoquant la destruction du vol 655 d'Iran Air par un bâtiment de l'US Navy, qui a fait 290 morts en 1988.

Dimanche, Donald Trump a précisé que les 52 sites iraniens identifiés représentaient les 52 Américains qui ont été retenus en otage à l'ambassade américaine de Téhéran en 1979.



(Babak Dehghanpisheh, version française Jean-Philippe Lefief)
 

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Mort de Soleimani: un cafouillage américain crée la confusion sur un retrait d'Irak

Les Etats-Unis, dans une lettre transmise par erreur, ont annoncé lundi préparer leur retrait d'Irak avant de le démentir. Un cafouillage qui s'est ajouté à une situation surtendue depuis l'élimination à Bagdad du général iranien Qassem Soleimani, pleuré par des millions de personnes à Téhéran.

Après l'immense hommage dans la capitale iranienne, le cercueil du général a été transféré vers la ville sainte chiite de Qom pour une cérémonie et doit être mis en terre mardi à Kerman, sa ville natale, dans le sud-est de l'Iran, où une foule massive s'est rassemblée.

Ecrite au nom du général William H. Seely, commandant des forces américaines en Irak, une lettre dont une copie a été consultée a annoncé aux responsables militaires irakiens que Washington était en train de "repositionner" ses troupes dans le pays en vue d'un retrait.
Il s'agissait en fait d'un "projet (de lettre) non signé", a déclaré le chef d'état-major américain, le général Mark Milley. "Il n'aurait jamais dû être envoyé", a-t-il ajouté, évoquant "une erreur commise en toute bonne foi".
La lettre faisait référence --"Nous respectons votre décision souveraine qui ordonne notre départ"-- à un vote dimanche du Parlement irakien exhortant le gouvernement à expulser les troupes étrangères d'Irak en réaction à la mort vendredi dans une frappe américaine à Bagdad du général Soleimani, architecte de la stratégie de l'Iran au Moyen-Orient.
Selon le secrétaire américain à la Défense Mark Esper, les Etats-Unis redéploient leurs troupes en Irak mais ne quittent pas le pays. "Aucune décision n'a été prise de quitter l'Irak. Point", a déclaré à la presse le chef du Pentagone.
M. Esper, comme la veille le secrétaire d'Etat Mike Pompeo, s'est par ailleurs démarqué des menaces du président Donald Trump de frapper entre autres des sites culturels iraniens en cas d'attaque anti-américaine de l'Iran.
"Nous respecterons les lois sur les conflits armés", qui prohibent de frapper des sites culturels, a dit M. Esper en réponse à une question.

- "Mort à l'Amérique" -
Lundi, les rues de Téhéran étaient noires de monde pour honorer Qassem Soleimani, figure charismatique et très populaire du pays, tué avec l'homme de l'Iran en Irak, Abou Mehdi al-Mouhandis.
Retenant difficilement ses larmes, le guide suprême Ali Khamenei a présidé une prière des morts devant les cercueils contenant les restes des deux hommes et de quatre autres Iraniens.
"La dernière fois que je me souviens d'une telle foule, c'était aux funérailles il y a 30 ans de l'imam Khomeiny", fondateur de la République islamique d'Iran, a déclaré à l'AFP Maziar Khosravi, l'ex-chef du service politique du quotidien réformateur Charq.
Estimée à "plusieurs millions" de personnes par la télévision d'Etat, la foule a alterné entre recueillement et tristesse, explosant parfois de colère aux cris de "Mort à l'Amérique", "Mort à Israël".
Des drapeaux américains et israéliens ont été brûlés, tandis que la foule appelait à venger Qassem Soleimani.
"Stupide Trump (...), ne pense pas qu'avec le martyre de mon père, tout est fini", a lancé sa fille Zeinab.

- Nouveau "Vietnam" -
Le raid de Washington contre Qassem Soleimani est survenu sur ordre de Donald Trump, après une attaque de l'ambassade américaine à Bagdad par des miliciens pro-iraniens et plusieurs tirs de roquettes sur des installations en Irak abritant des Américains, dont un a été tué fin décembre.
Les appels à la désescalade se multiplient depuis sur la scène diplomatique, mais l'affrontement verbal est toujours vif entre Washington et Téhéran.
Le président iranien Hassan Rohani a sommé lundi son homologue américain de ne "jamais menacer la nation iranienne", après avoir déjà promis une "riposte militaire" et une "dure vengeance", "au bon endroit et au bon moment".
Le leader chiite irakien Moqtada Sadr, qui vient de réactiver sa milice anti-Américains, a menacé les Etats-Unis d'un nouveau "Vietnam".
L'Otan, après une réunion extraordinaire, a appelé Téhéran à éviter "davantage de violence et de provocations", tandis que la France a estimé que l'Iran devait "renoncer à des représailles" contre Washington.
Les chefs de la diplomatie de l'Union européenne doivent tenir vendredi une réunion sur la crise, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a appelé les parties à suivre "la voie de la pondération".

- L'accord nucléaire menacé -...................

https://actu.orange.fr/monde/mort-d...er-2020-7f9047f101524ba92c4c7250157c179c.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Vladimir Poutine s’exprime sur l’assassinat des généraux iraniens et affiche son soutien indéfectible à l’Iran
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que le meurtre d’un général iranien lors d’une frappe de drones américains risquait «d’aggraver la situation» au Moyen-Orient.

Le président Donald Trump a ordonné la frappe de l’aéroport international de Bagdad qui a tué Qassem Soleimani et Abu Mahdi al-Muhandis, commandant adjoint des milices soutenues par l’Iran en Irak .

« Cette action peut sérieusement aggraver la situation dans la région », a déclaré le Kremlin citant Poutine lors d’un appel téléphonique avec le président français Emmanuel Macron .

Ses commentaires sont venus après que la Chine et la Russie se soient jointes aux pays et nations européens du monde entier pour appeler à la «retenue».

Mais l’ Iran a qualifié la grève d’acte de «terrorisme international» et le chef suprême du pays, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis une «vengeance sévère».

Moscou a averti que la mort de Soleimani ferait monter les tensions à travers le Moyen-Orient et la Chine a appelé à la retenue de toutes les parties, « en particulier des États-Unis ».

La Grande-Bretagne, la France et l’ Allemagne ont appelé à la «stabilité» et au «calme» dans la région, mais n’ont pas vilipendé l’assassinat.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré: «Le meurtre de Soleimani … était une étape aventurière qui va augmenter les tensions dans toute la région.

«Soleimani a servi la cause de la protection des intérêts nationaux de l’Iran avec dévotion. Nous exprimons nos sincères condoléances au peuple iranien. »

La Russie et l’Iran sont des alliés clés au Moyen-Orient, les forces armées des deux pays soutenant le régime du président Bachar al-Assad en Syrie.

Moscou est également l’une des puissances mondiales qui a négocié l’accord nucléaire iranien historique que Washington a retiré en 2018, ce qui a provoqué une recrudescence des tensions.

Konstantin Kosachev, le chef de la commission des affaires étrangères de la chambre haute du parlement russe, a déclaré que le meurtre de Soleimani était une erreur qui allait frapper Washington.

« Des frappes de représailles suivront certainement », a-t-il déclaré dans un article sur sa page Facebook, ajoutant qu’Israël était probablement également inquiet.

Il a déclaré que le meurtre marquait la fin de toute chance de sauver l’accord nucléaire.

« Les derniers espoirs de résoudre le problème nucléaire iranien ont été » bombardés « », écrit-il.

Deux responsables de la PMF ont déclaré que le corps de Soleimani avait été mis en pièces lors de l’attaque, alors qu’ils n’avaient pas retrouvé le corps d’al-Muhandis.

Le cadavre de Soleimani a été identifié par une bague qu’il portait, a déclaré un homme politique irakien.

Les photos de la scène montrent une main avec un grand anneau qui ressemble à celui que Soleimani porte sur de vieilles photos.

Le ministère de la Défense a déclaré que la frappe aérienne était justifiée pour protéger des vies américaines.

Pourtant, le Premier ministre intérimaire irakien, Adel Abdel Mahdi, a déclaré que la frappe, qui a également tué un commandant irakien, était une «agression» qui allait «déclencher une guerre dévastatrice».

« L’assassinat d’un commandant militaire irakien à un poste officiel est une agression contre le pays irakien, son État, son gouvernement et son peuple », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Abdel Mahdi a déclaré que la grève était une « violation flagrante des conditions autorisant la présence de troupes américaines » sur le sol irakien.

La Russie appelle les USA et l’Iran à la retenue tout en rappelant qu’en cas d’une guerre, l’IRAN ne se sera pas seul.

Camille Legaré
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
En Irak, Washington fait cavalier seul et agace ses alliés à Bagdad

L'assassinat de Soleimani sur ordre de Donald Trump a porté un rude coup aux relations de Washington avec ses partenaires à Bagdad: les alliés étrangers de la coalition antijhadistes se demandent comment réparer les dégâts, et les Irakiens veulent désormais expulser les troupes américaines.

Ajoutant un peu plus à la confusion, lundi soir, le commandement américain à Bagdad a informé les Irakiens du retrait de ses troupes... avant que Washington n'évoque une lettre envoyée par erreur!

Pour les Etats-Unis, le tir de drone qui a pulvérisé le 3 janvier les voitures de Qassem Soleimani et d'Abou Mehdi al-Mouhandis, patron des paramilitaires pro-Iran en Irak est un point marqué pour "la paix et la stabilité" au Moyen-Orient.

Mais, pour les diplomates occidentaux en Irak et les gradés américains sur le terrain, c'est une toute autre page, de fureur et de chaos, qui s'ouvre......

 
A

AncienMembre

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En Iran, plus de 50 morts dans une bousculade aux funérailles du général Soleimani
L’inhumation du général, prévue dans l’après-midi, a été reportée. Une foule massive s’était réunie dans le centre de Kerman, ville du sud-est du pays.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui

Plus de cinquante personnes sont mortes dans une bousculade, mardi 7 janvier, à Kerman, dans le sud-est de l’Iran, durant l’hommage au général Ghassem Soleimani. Un précédent bilan faisait état de trente-deux morts. L’agence semi-officielle Isna, citant le chef des secours de la ville Mohammad Sabéri, ajoute pour sa part que 212 personnes ont été également blessées dans le drame, « dont un petit nombre » est dans un « état grave ».

L’inhumation du militaire qui devait avoir lieu dans l’après-midi a, par conséquent, été reportée, a fait savoir l’agence de presse officielle iranienne ISNA.

Depuis le début de la matinée, les habitants de Kerman se rassemblaient en masse, réclamant vengeance aux cris de « Mort à l’Amérique ! ». Le centre de la ville natale de l’officier était envahi par une marée humaine semblable à celles ayant déferlé dimanche et lundi à Téhéran, ainsi que dans les autres villes où les cercueils du général et de ses compagnons d’armes tués avec lui ont transité pour un hommage populaire.

Chef des Forces Al-Qods, unité d’élite chargée des opérations extérieures des gardiens de la révolution, Ghassem Soleimani était l’architecte de la stratégie de l’Iran au Moyen-Orient. Il a été tué vendredi par la frappe d’un drone américain devant l’aéroport de Bagdad, en Irak.

Les forces armées américaines classées « terroristes »
Le processus d’« expulsion des Etats-Unis de la région a commencé », a lancé dans la matinée à la foule de Kerman le général de division Hossein Salami, commandant en chef des gardiens de la révolution. « Notre volonté est ferme. Nous disons également à nos ennemis que nous allons nous venger, et que s’ils [frappent de nouveau], nous mettrons le feu à ce qu’ils adorent », a-t-il déclaré sur un ton énigmatique. « Eux-mêmes savent bien de quels lieux je parle. »

« Le martyr Ghassem Soleimani est plus puissant et vivant maintenant qu’il est mort »
, et « plus dangereux pour l’ennemi », a assuré le chef des gardiens devant les cercueils de l’officier et de son bras droit, le général de brigade Hossein Pourjafari, exposés parmi des gerbes de fleurs sur la place Azadi (« liberté », en farsi) de Kerman.

Le Parlement iranien a aussi adopté en urgence mardi une loi classant toutes les forces armées américaines comme « terroristes ». Les députés ont amendé une loi récente qui déclarait « terroristes » les forces américaines déployées de la Corne de l’Afrique à l’Asie centrale en passant par le Moyen-Orient. Le nouveau texte étend cette dénomination au Pentagone, à l’ensemble des forces américaines, aux responsables de l’assassinat de Soleimani, et à toute personne physique ou morale impliquée dans sa mort. La portée de cet amendement apparaît d’abord symbolique.

Alors que les principaux dirigeants civils, religieux et militaires iraniens se relaient pour annoncer une vengeance terrible depuis l’assassinat de Ghassem Soleimani, les appels à la « désescalade » se multiplient de par le monde.
 
A

AncienMembre

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Une lettre transmise par erreur
Dans ce climat extrêmement tendu suivant des mois de pression entre Washington et Téhéran, sur fond d’escalade militaire dans le Golfe et de tensions autour de la question nucléaire iranienne, les Etats-Unis ont encore ajouté à la confusion lundi en transmettant par erreur aux autorités irakiennes une lettre annonçant des préparatifs en vue du retrait de leurs soldats déployés en Irak.

Ecrite au nom du général William H. Seely, commandant des forces américaines en Irak, une lettre dont une copie a été consultée par l’Agence France-Presse a annoncé aux responsables militaires irakiens que Washington était en train de « repositionner » ses troupes dans le pays en vue d’un retrait. Il s’agissait en fait d’un « projet [de lettre] non signé », a déclaré le chef d’état-major américain, le général Mark Milley. « Il n’aurait jamais dû être envoyé », a-t-il ajouté, évoquant « une erreur commise en toute bonne foi ».

La lettre faisait référence – « nous respectons votre décision souveraine qui ordonne notre départ » – à un vote du Parlement irakien dimanche exhortant le gouvernement à expulser les troupes étrangères d’Irak en réaction à la mort du général Soleimani. Selon le secrétaire à la défense américain Mark Esper, les Etats-Unis redéploient leurs troupes en Irak mais ne quittent pas le pays. « Aucune décision n’a été prise de quitter l’Irak. Point », a déclaré à la presse le chef du Pentagone.

M. Esper, comme le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, la veille, s’est, par ailleurs, démarqué des menaces du président Donald Trump de frapper, entre autres, des sites culturels iraniens en cas d’attaque antiaméricaine de l’Iran. « Nous respecterons les lois sur les conflits armés », qui interdisent de frapper des sites culturels, a dit M. Esper en réponse à une question.
 
A

AncienMembre

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Après la mort du général Soleimani, les milices pro-iraniennes veulent parfaire leur mainmise sur l’Irak
Les groupes paramilitaires chiites, qui ont gagné en puissance au fil de la guerre contre l’EI, profitent des revers de Washington.
Par Hélène Sallon Publié aujourd’hui

Samedi 4 janvier à Bagdad, les funérailles nationales du général iranien Ghassem Soleimani et de son lieutenant en Irak, Abou Mahdi Al-Mohandes, ont offert aux milices chiites proches de l’Iran qui dominent la Mobilisation populaire (MP) l’opportunité de remobiliser leur base, sur fond d’antiaméricanisme, et de faire la démonstration de leur mainmise sur l’Etat.

Ces factions armées ont accru leur puissance militaire, ainsi que leur influence politique et économique au sein des institutions à la faveur de la guerre contre l’organisation Etat islamique (EI). Elles sont désormais le fer de lance de la politique iranienne dans le pays, d’autant plus puissante que l’influence de Washington décroît.

  • La guerre contre l’EI a favorisé l’expansion des milices
En juin 2014, la chute de Mossoul aux mains de l’EI a créé une onde de choc en Irak. Minée par la corruption, l’armée s’est effondrée en quelques jours et les djihadistes avancent vers Bagdad. Pour défendre la capitale et les lieux saints à l’appel de l’ayatollah Ali Al-Sistani, 170 000 hommes viennent gonfler les rangs de milices chiites déjà existantes, aguerries par leur combat contre l’occupation américaine après 2003.

Elles n’ont jamais été démantelées. Certains de leurs membres ont été cooptés au sein des forces de sécurité, à l’instar de l’organisation Badr, qui avait accepté une dissolution en 2004 pour intégrer le ministère de l’intérieur. Mais Badr a maintenu un groupe de combattants hors des forces régulières et a réussi à conserver la loyauté des hommes ayant intégré le ministère de l’intérieur. Ces milices chiites formeront le noyau dur des nouvelles unités de la Mobilisation populaire.

Ces groupes sont armés par l’Iran. Téhéran leur envoie aussi des conseillers militaires sous la houlette du général Soleimani, qui leur rend régulièrement visite sur le champ de bataille. Leurs effectifs ont explosé : ils sont passés de 4 000 hommes en 2010 à plus de 60 000 en 2014, sans compter l’organisation Badr, qui compte 20 000 hommes, selon Michael Knights, du Washington Institute for Near East Policy. A leurs côtés, sont aussi créées des unités affiliées à la direction religieuse chiite de Nadjaf, indépendante de l’Iran, et d’autres composées de combattants sunnites, yézidis et chrétiens à ancrage local.

Avec sa cinquantaine de factions armées, la MP est devenue une force d’appoint incontournable, voire en première ligne dans certaines batailles. Elle a payé un lourd tribut : 9 000 combattants sont morts et 23 000 blessés entre 2014 et 2017, selon un porte-parole de la MP, Ahmed Al-Asadi. Son image internationale est toutefois entachée d’accusations d’exactions contre les populations locales. Certains de ses chefs, dont Qaïs Al-Khazali, de la Ligue des vertueux (Asaïb Ahl Al-Haq), ont à ce titre été placés en 2019 sur la liste des sanctions Magnitsky du Trésor américain.

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A

AncienMembre

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il faudrait quand même parler du rôle de Soleimani dans les répressions sanglantes en Irak depuis plusieurs mois :



Entre le 1er octobre et la mi-décembre 2019, on compte plus de 600 personnes tuées en Irak, environ 17 000 blessés et des centaines de personnes kidnappées. Les enlèvements et assassinats surviennent quotidiennement, tant à Bagdad qu’en province, et concernent en particulier de jeunes Irakiens1. Amnesty International dénonce « une campagne de terreur » à l'égard de la population. Loulouwa al-Rachid, codirectrice de programme au Carnegie Middle East Center, souligne que « la seule option du gouvernement est la répression tout en prétendant ne pas savoir qui réprime. D’où l’expression “la tierce partie” » pour désigner les acteurs de violences.

La répression est notamment assurée par Hachd al-Chaabi (« Forces de mobilisation populaires »), qui comptent environ 146 000 hommes et disposent d'un budget de 2,2 milliards de dollars. Elles sont dirigées par Hadi al-Amiri, le représentant sur la scène irakienne du général iranien Qasem Soleimani.

Selon l'anthropologue Hosham Dawod, « l’Irak étant devenu aujourd’hui un pays totalement subordonné à l’Iran, Soleimani intervient dans la répression, y compris dans la décision de faire tirer sur les manifestants ».

Les plus importantes milices irakiennes sont les plus pro-iraniennes ; elles disposent de chars, d'hélicoptères, d'un état-major et de leurs propres services de renseignement ; elles ont infiltré, en particulier les brigades Badr, tous les rouages de l’État, dont la police fédérale, et disposent d'empires économiques.


Attention à ne pas faire de Soleimani un héros !
 
Dernière modification par un modérateur:
Exactement
les élections pour les deux sont très proches, ce qui leur évite un jugement .....

La différence auxUS est que le chef de l’état dispose d’une grande autonomie sur le volet extérieur et poue ut mener une guerre comme bon lui semble... c’est catastrophique surtout avec ce guignol de tv reality de Trump

C'est fou ce que les corrompus s'entendent bien, on danse au grée des intérêts puis on tente d'être réélu pour continuer le show mais surtout pour être immuniser diplomatiquement. Mdr c'est un mix entre Koh Lanta tous ce qu'ils veulent c'est (le collier) d'immunité et faire des alliances et les anges (compétition entre celui qui dira ou fera le plus de connerie en se croyant le plus malin).
 
il faudrait quand même parler du rôle de Soleimani dans les répressions sanglantes en Irak depuis plusieurs mois :



Entre le 1er octobre et la mi-décembre 2019, on compte plus de 600 personnes tuées en Irak, environ 17 000 blessés et des centaines de personnes kidnappées. Les enlèvements et assassinats surviennent quotidiennement, tant à Bagdad qu’en province, et concernent en particulier de jeunes Irakiens1. Amnesty International dénonce « une campagne de terreur » à l'égard de la population. Loulouwa al-Rachid, codirectrice de programme au Carnegie Middle East Center, souligne que « la seule option du gouvernement est la répression tout en prétendant ne pas savoir qui réprime. D’où l’expression “la tierce partie” » pour désigner les acteurs de violences.

La répression est notamment assurée par Hachd al-Chaabi (« Forces de mobilisation populaires »), qui comptent environ 146 000 hommes et disposent d'un budget de 2,2 milliards de dollars. Elles sont dirigées par Hadi al-Amiri, le représentant sur la scène irakienne du général iranien Qasem Soleimani.

Selon l'anthropologue Hosham Dawod, « l’Irak étant devenu aujourd’hui un pays totalement subordonné à l’Iran, Soleimani intervient dans la répression, y compris dans la décision de faire tirer sur les manifestants ».

Les plus importantes milices irakiennes sont les plus pro-iraniennes ; elles disposent de chars, d'hélicoptères, d'un état-major et de leurs propres services de renseignement ; elles ont infiltré, en particulier les brigades Badr, tous les rouages de l’État, dont la police fédérale, et disposent d'empires économiques.


Attention à ne pas faire de Soleimani un héros !
Soleimani mangeait deux bébés au petit déjeuner
 
il faudrait quand même parler du rôle de Soleimani dans les répressions sanglantes en Irak depuis plusieurs mois :



Entre le 1er octobre et la mi-décembre 2019, on compte plus de 600 personnes tuées en Irak, environ 17 000 blessés et des centaines de personnes kidnappées. Les enlèvements et assassinats surviennent quotidiennement, tant à Bagdad qu’en province, et concernent en particulier de jeunes Irakiens1. Amnesty International dénonce « une campagne de terreur » à l'égard de la population. Loulouwa al-Rachid, codirectrice de programme au Carnegie Middle East Center, souligne que « la seule option du gouvernement est la répression tout en prétendant ne pas savoir qui réprime. D’où l’expression “la tierce partie” » pour désigner les acteurs de violences.

La répression est notamment assurée par Hachd al-Chaabi (« Forces de mobilisation populaires »), qui comptent environ 146 000 hommes et disposent d'un budget de 2,2 milliards de dollars. Elles sont dirigées par Hadi al-Amiri, le représentant sur la scène irakienne du général iranien Qasem Soleimani.

Selon l'anthropologue Hosham Dawod, « l’Irak étant devenu aujourd’hui un pays totalement subordonné à l’Iran, Soleimani intervient dans la répression, y compris dans la décision de faire tirer sur les manifestants ».

Les plus importantes milices irakiennes sont les plus pro-iraniennes ; elles disposent de chars, d'hélicoptères, d'un état-major et de leurs propres services de renseignement ; elles ont infiltré, en particulier les brigades Badr, tous les rouages de l’État, dont la police fédérale, et disposent d'empires économiques.


Attention à ne pas faire de Soleimani un héros !
Il mangeait deux bébés au petit déjeuner
 
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