IRAK : théâtre des affrontements entre les USA et L'IRAN


Je l'ignorais c'est claire qu'ils n'allaient pas accepter un prémisse d'entente ou même un début de pourparler entre eux.

Dés qu'il y a une tentative de trouver un moyens de négocier pour éviter de poursuivre des hostilités tu as un assassinat, un coup d'état ou autre au même titre que dés qu'une personne veut changer de monnaie dans certains pays là tout s'embrase car cela signifierai quelque part, une déstabilisation des plans de certains.
 
Je l'ignorais c'est claire qu'ils n'allaient pas accepter un prémisse d'entente ou même un début de pourparler entre eux.

Dés qu'il y a une tentative de trouver un moyens de négocier pour éviter de poursuivre des hostilités tu as un assassinat, un coup d'état ou autre au même titre que dés qu'une personne veut changer de monnaie dans certains pays là tout s'embrase car cela signifierai quelque part, une déstabilisation des plans de certains.
J avais déjà poster l info mais pas mainstream
Ça m avait tilt, la fin de l antagonisme seoudie/iran c est la fin du pétrodollars donc la fin de l empire américain qui croule sous les dettes
 
J avais déjà poster l info mais pas mainstream
Ça m avait tilt, la fin de l antagonisme seoudie/iran c est la fin du pétrodollars donc la fin de l empire américain qui croule sous les dettes

Cela aurait été une bonne chose, je suis sur qu'on va droit dans le mur ( quand je dis on j'inclus aussi les occidentaux).
Déstabilisé ces pays n'était pas une bonne chose, je suis sur qu'il y aurait eu d'autres moyens que chacun tire son épingle du jeu avec des négociations et de bonnes mesures.

Cette politique du plus fort qui bouffe le faible ne mènera nulle part.
 

Drianke

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Riposte de l’Iran EN DIRECT : Deux bases de l’armée américaine touchées par des roquettes en Irak... « Tout va bien» assure Trump...

MIS À JOUR LE 08/01/20 À 07H29
Téhéran a indiqué avoir tiré « des dizaines » de missiles en réponse à la mort du général Soleimani

L'ESSENTIEL
  • L'Iran a tiré une douzaine de roquettes sur deux bases militaires en Irak abritant des forces américaines.
  • L'attaque aurait fait des dégâts mais pas de victimes côté américain.
  • Une réunion de crise s'est tenue à la Maison Blanche mais Donald Trump ne s'adressera pas à la nation dans l'immédiat.
7 h 28 : 22 missiles tirés ont été tirés sur les bases américaines visées en Irak, pas de soldat irakien touché.
C’est ce que dit l’armée irakienne.
5 h 42 : Le crash de l’avion ukrainien près de Téhéran pas lié aux tensions diplomatiques actuelles
170 personnes sont probablement mortes dans ce crash peu après le décollage de Téhéran. Un souci technique serait à l’origine de l’accident.


 

Drianke

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EN DIRECT - Tensions USA/Iran : Téhéran riposte en bombardant deux bases américaines en Irak

IRAN

L'armée irakienne a déclaré dans un communiqué que les missiles iraniens tombés mercredi en Irak n'avaient fait aucune victime dans ses rangs.

"Entre 01H45 et 02H15, l'Irak a été bombardé par 22 missiles - 17 sur la base aérienne d'Aïn al-Assad (...) et cinq sur la ville d'Erbil - qui ont tous touché des installations de la coalition" internationale antijihadistes emmenée par les Etats-Unis, indique-t-il dans un communiqué. "Il n'y a eu aucune victime dans les rangs des forces irakiennes", est-il ajouté dans le texte, publié sept heures après l'attaque menée par Téhéran, parrain du pouvoir à Bagdad.

06:35
IRAN
Rien d'inattendu dans la riposte iranienne, analyse notre envoyé spécial sur place Michel Scott, qui remarque que l'Iran emploie la même rhétorique que Donald Trump, d'après laquelle Téhéran a le droit de se défendre.

 

Drianke

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"Jusqu'ici, tout va bien!": Trump réagit aux frappes iraniennes contre des bases en Irak

Ces frappes iraniennes interviennent cinq jours après l'élimination du général Qassem Soleimani par les États-Unis.

Pour le moment, Donald Trump s'est contenté d'un tweet. Le président américain a annoncé ce mardi qu'il ferait une déclaration mercredi matin après les frappes iraniennes sur des bases abritant des soldats américains en Irak, cinq jours après l'élimination du général Qassem Soleimani par les États-Unis.
"L'évaluation des dégâts et des victimes est en cours. Jusqu'ici, tout va bien!", a lancé M. Trump dans un tweet. "Nous avons l'armée la plus puissante et la mieux équipée au monde, de loin!", a-t-il encore ajouté. "Je ferai une déclaration demain matin".

Donald J. Trump

@realDonaldTrump

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1214739853025394693

All is well! Missiles launched from Iran at two military bases located in Iraq. Assessment of casualties & damages taking place now. So far, so good! We have the most powerful and well equipped military anywhere in the world, by far! I will be making a statement tomorrow morning.

434 k

03:45 - 8 janv. 2020
https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1214739853025394693


Pas de retrait américain dans l'immédiat

Selon le Pentagone, une douzaine de missiles ont été lancés depuis l'Iran contre les bases d'Aïn al-Assad et d'Erbil. Donald Trump suivait la situation "de près" et consultait "son équipe de sécurité nationale", avait annoncé plus tôt dans la soirée la Maison Blanche.
Avant les frappes iraniennes, le président américain avait assuré que les États-Unis n'avaient pas l'intention de quitter dans l'immédiat l'Irak, où des milliers de soldats étrangers sont déployés dans des bases au titre de la lutte contre Daesh. "Ce serait la pire chose qui puisse arriver à l'Irak", avait déclaré Donald Trump "A un moment donné, nous partirons (...) mais ce moment n'est pas venu", avait-il ajouté.
 

Drianke

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Les États-Unis ne quitteront pas l’Irak et s’attendent à des « représailles »

Le Parlement irakien a demandé dimanche au gouvernement de « mettre fin à la présence des troupes étrangères ». Le plus gros contingent de la coalition est américain mais Donald Trump a réaffirmé mardi que ses troupes ne bougeraient pas.

Les États-Unis ont maintenu mardi que leur politique en Irak n’avait pas changé et que les troupes américaines ne quitteraient pas le pays, où ils veulent continuer à prévenir une résurgence du groupe Daesh. Le président américain Donald Trump a estimé qu’un retrait des troupes américaines d’Irak serait la « pire chose » qui puisse arriver à ce pays, soulignant le danger que représente à ses yeux son puissant voisin iranien. « À un moment donné, nous partirons (…) mais ce moment n’est pas venu », a-t-il déclaré. « Notre politique n’a pas changé. Nous ne quittons pas l’Irak », a déclaré juste avant le ministre américain de la Défense, au cours d’une conférence de presse.

Le chef du gouvernement irakien Adel Abdel Mahdi n’a d’ailleurs pas demandé à Washington de retirer ses troupes, a ajouté Mark Esper. « À ma connaissance, je n’ai reçu aucune communication de sa part ou de la part du gouvernement irakien sur une loi, ou un ordre, ou une demande de retrait des forces américaines », a-t-il souligné.

Représailles

M. Esper a également dit s’attendre à des « représailles" iraniennes, "par l’intermédiaire de leurs supplétifs (…) ou de leurs propres mains », après la frappe américaine qui a tué en Irak vendredi le général iranien Qassem Soleimani. Mais il a appelé l’Iran à la « désescalade », assurant que les États-Unis restaient ouverts au dialogue. « S’ils veulent s’asseoir à la table des négociations et discuter sans conditions préalables avec les États-Unis sur une meilleure voie à emprunter (…) on peut présumer que cela les libérerait de sanctions économiques », a-t-il dit.

L’attaque contre des intérêts américains que le général Soleimani préparait était une question de "jours«, a aussi assuré le chef du Pentagone. Alors qu’il avait, les jours précédents, évalué l’imminence de cette attaque en »jours, voire semaines", il a clarifié ses propos. « Je pense qu’il est plus juste de parler de jours, c’est sûr », a-t-il affirmé, invoquant « des renseignements d’une grande précision ». « Nous avions des informations formidables », a renchéri M. Trump. « Il était en train de planifier une très grosse attaque et nous l’avons stoppée »

https://www.sudouest.fr/2020/01/07/...attendent-a-des-represailles-7032413-4803.php
 

Drianke

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L'Iran offre-t-il une récompense de 80 millions de dollars à qui tuera Donald Trump ?

La tête du président américain a été mise à prix par l'une des personnes qui a pris la parole lors de la procession funéraire organisée en Iran en hommage au général Qassem Soleimani, tué par une frappe américaine. Sa déclaration a été diffusée à la télévision d'Etat.
La tête de Donald Trump a-t-elle été mise à prix 80 millions de dollars par le régime iranien ? Vous nous avez posé la question dans le live de franceinfo, mardi 7 janvier, alors que les autorités iraniennes ont juré de venger la mort du général Qassem Soleimani, l'homme fort de l'Iran en Irak, tué lors d'une frappe américaine à Bagdad, vendredi 3 janvier.

Cette affirmation a commencé à circuler sur Twitter dans l'après-midi du dimanche 5 janvier. Un internaute, vivant à Londres et se revendiquant du Conseil national de la résistance iranienne, une organisation qui fédère l'opposition iranienne à l'étranger, a ainsi affirmé dans un tweet : "Oh mon Dieu ! Le régime iranien vient juste d'annoncer une prime de 80 millions de dollars pour quiconque apportera la tête de Donald Trump, pour avoir tué Soleimani."

Une voix anonyme à la télévision d'Etat

Son affirmation s'accompagne d'un extrait vidéo d'une retransmission de la procession funéraire organisée dimanche en Iran en hommage au général Soleimani. Selon la traduction donnée par cet internaute, on entend des chants scandant "Mort à l'Amérique !" Puis une voix déclare, toujours selon sa traduction : "Au nom de tout le peuple d'Iran – 80 millions d'Iraniens –, si chacun met un dollar de côté, cela fera 80 millions de dollars. Et nous donnerons ces 80 millions de dollars, en notre nom, comme cadeau à quiconque apporte la tête de la personne qui a ordonné le meurtre de la grande figure de notre révolution. Quiconque nous apporte la tête de ce lunatique aux cheveux jaunes, nous lui donnerons 80 millions de dollars au nom de la grande nation iranienne.".................


https://www.francetvinfo.fr/monde/u...dollars-a-qui-tuera-donald-trump_3774675.html
 

Drianke

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C'est pas nouveau ça quand même!!! il est capable d'appuyer sur le bouton et l'Iran aussi....

Trump est vraiment complètement cinglé et dangereux.
Ce n'est pas pour cela qu'on va pleurer sur Soleimani, tout aussi dangereux.

La guerre US-Iran sur le sol de l'Irak, c'est le pire qui pouvait arriver à ce pauvre pays déjà très éprouvé.
Il faudrait que les deux puissances étrangères quittent le sol irakien pour commencer.


@Abazaa sujet était ouvert ici et suivi depuis des jours non?
 

Drianke

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Bah j'espère que le congrès pourra l'arrêter car c'est un malade celui là!!!!!

Avec un fou comme Trump qui a le doigt sur la gachette... ça va être difficile.
Trump a bien dit que si nous sommes attaqués je vais leur envoyer des trucs très beau et tout neuf.
Mais s'il n'y a pas de morts américain, je crois que le congrès pourrait peu être le calmer.

We shall see.
 

Drianke

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Direct 20 minutes....


8h09 : Londres condamne les attaques sur les bases de la coalition en Irak

Londres a « condamné » ce mercredi les attaques iraniennes en Irak « imprudentes et dangereuses » contre des bases de la coalition de la coalition, incluant des forces britanniques, exprimant sa « préoccupation » quant à des « informations faisant état de blessés ». « Nous condamnons cette attaque sur des bases militaires irakiennes abritant des forces de la coalition, dont des Britanniques », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab.


7 h 28 : 22 missiles tirés ont été tirés sur les bases américaines visées en Irak

D'après l’armée irakienne, aucun soldat irakien n'a été touché.


https://www.20minutes.fr/monde/2689...-touchees-roquettes-irak-trump-suit-situation
 

Drianke

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9h15 : Les frappes sont «une gifle à la face» des Américains, affirme l'ayatollah Khamenei

9h09 : Berlin condamne « le plus fermement » les tirs de missiles iraniens

8h31 : Ce genre de frappes va-t-il devenir fréquent ?


C'est ce que pense un chercheur d'une université américaine spécialiste de l'Iran : « Bien que l'Iran ait limité sa réponse à des frappes très calibrées sur des bases en Irak, ce n'est sûrement pas la fin de l'histoire. A partir de maintenant et selon la réponse américaine, les frappes indirectes vont peut-être devenir fréquentes», estime Ali Vaez.

https://www.20minutes.fr/monde/2689...-touchees-roquettes-irak-trump-suit-situation
 

Drianke

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Live
09:49
TRAFIC AÉRIEN



Air France a suspendu jusqu'à nouvel ordre "tout survol des espaces aériens iranien et irakien", quelques heures après des frappes iraniennes contre deux bases abritant des soldats américains en Irak.

09:48
RÉACTION



Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a qualifié mercredi de "nouvel exemple d'escalade" les frappes iraniennes sur des bases en Irak utilisées par des troupes de la coalition, y compris des Européens.



"Les dernières attaques à la roquette contre des bases aériennes en Irak utilisées par les forces américaines et de la coalition, dont des forces européennes, sont un autre exemple d'escalade et de confrontation accrue", a déploré M. Borrell lors d'une courte intervention devant la presse à Bruxelles.

09:20
RÉACTION



L'Allemagne condamne "le plus fermement l'agression" de l'Iran qui a tiré des missiles sur des bases abritant des soldats américains en Irak, a indiqué mercredi la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer.



"Il s'avère maintenant décisif que nous ne laissions pas cette spirale croître encore", a-t-elle souligné sur la chaîne de télévision publique ARD, précisant qu'il appartenait "avant tout aux Iraniens de ne pas provoquer de nouvelle escalade".

09:08
ROHANI



Les Américains ont peut-être coupé "le bras de Soleimani", mais l'Iran ripostera en "coupant les jambes" des Etats-Unis dans la région, a surenchéri le président iranien Hassan Rohani.

09:04
KHAMENEI



Ces tirs de missiles constituent "une gifle à la face" des Américains, affirme l'ayatollah Khamenei. La présence des américains est "source de corruption", a estimé l'ayatollah au cours d'un discours devant un parterre d'Iraniens. Et d'ajouter : "L'ennemi est l'Amérique, Israël et le système arrogant". Le guide a ponctué son discours de "Marg bar Amrika", "Mort à l'Amérique".
 

Drianke

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Oui le déroulement du conflit en détail ici

Ce soir, les Iraniens, en réplique à l'assassinat du général Souleymani a envoyé une dizaine de missiles balistiques à courte portée sur des installations américaines situées en Irak. Ces missiles proviendraient d'Iran et l'agence d'état iranienne a confirmé ces informations. Deux vagues d'attaques auraient été lancées et les Iraniens revendiquent une trentaine de morts américains mais cela n'a pas été confirmé par le Pentagone qui confirme les attaques.

Dans la soirée, Trump devait intervenir par une allocution.

A suivre ...
 

Drianke

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FRANÇAISE

Dans un communiqué, le ministère des armées a déclaré qu'aucun des militaires français déployés en Irak au sein de l'opération Chammal, n'avait été touché par les frappes de représailles iraniennes. Selon un source gouvernementale, la France ne compte pas retirer ses 160 soldats présents en Irak.
 

Drianke

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Live 11:35
QUAI D'ORSAY

Jean-Yves Le Drian réagi aux événéments : "La France condamne les attaques conduites cette nuit par l’Iran en Irak contre des emprises de la Coalition contre Daech. Elle réitère sa solidarité à l’égard de ses alliés et partenaires au sein de la Coalition, ainsi que son attachement à la souveraineté et à la sécurité de l’Irak", a fait savoir le patron de la diplomatie française.

Et d'ajouter : "La priorité va plus que jamais à la désescalade. Le cycle de violences doit s’interrompre. La France reste pour sa part déterminée à travailler à l’apaisement des tensions. Elle est en contact avec l'ensemble des parties concernées pour encourager la retenue et la responsabilité."

11:30
IRAK

L'Irak a annoncé mercredi avoir été informé par l'Iran qu'il allait mener des raids sur son sol, affirmant que quasi simultanément, les Américains appelaient pour signaler qu'ils étaient attaqués alors que Téhéran tirait 22 missiles sur des bases irakiennes utilisées par l'armée américaine.

"Mercredi après minuit, nous avons reçu un message verbal officiel de la République islamique d'Iran indiquant que la riposte à l'assassinat du martyr Qassem Soleimani commençait ou allait commencer sous peu et que les frappes se limiteraient aux zones où l'armée américaine est présente en Irak sans plus de détails sur les localisations", indique le bureau du Premier ministre démissionnaire Adel Abdel Mahdi.

11:03
REPRÉSAILLES

Un des chefs du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires pro-Iran intégrés à l'Etat irakien, a menacé mercredi les Etats-Unis d'une "riposte" qui "ne sera pas moins importante que la réponse iranienne", après que Téhéran a tiré 22 missiles sur des bases irakiennes abritant des soldats américains.
 

Drianke

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Merci pour l info

Après la Seconde Guerre mondiale, les troupes soviétiques finissent par se retirer du nord de l'Iran, à la suite d'une crise diplomatique qui, en 1946, inaugure la Guerre Froide, cette " guerre de Cinquante Ans " également déclenchée par les visées soviétiques sur la Turquie et la Grèce, sans parler de l'Allemagne et du " rideau de fer " qui s'est abattu en Europe. En Iran, Moscou mène ensuite une politique continue de déstabilisation du régime du Shah. Au début de la révolution islamique, en 1979, les Soviétiques ont soutenu une tendance prosoviétique au sein du bloc chiite, menée par le fils de l'Iman Khomeiny, tendance à laquelle Mohammed Khatami, le futur président " réformateur " (1997-2005), aurait aussi participé.



L’instauration d’un partenariat géopolitique resserré
A l'extrême fin de l'URSS et aux débuts de la Russie post-soviétique, un partenariat géopolitique russo-iranien prend forme. Il s'inscrit dans la " doctrine Primakov ", le ministre des Affaires étrangères de Boris Eltsine cherchant à monter des " coalitions anti-hégémoniques " (avec la Chine populaire, l'Inde et l'Iran), afin de contrebalancer le poids des Etats-Unis. La Russie vend d'importants volumes d'armes sur le marché iranien et transfère des technologies nucléaires civiles (Moscou reprend la centrale de Bouchehr). Le 16 mars 2001, Poutine et Khatami signent un pacte de coopération civile et militaire. Par la suite, Moscou s'efforce de limiter la portée des résolutions de l'ONU qui condamnent le programme iranien d'enrichissement et convie Téhéran aux travaux de l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghaï).

De vastes projets sont supposés transformer le partenariat russo-iranien en une quasi-alliance. Ces deux grands producteurs gaziers (40 % des réserves mondiales, hors gaz non conventionnels) parlent de fonder une " OPEP du gaz ". Pour concurrencer la route de Suez, l'ouverture d'un corridor multimodal entre la Russie et l'Iran est un temps évoquée.

La modification des rapports de force au Moyen-Orient
Au vrai, Vladimir Poutine a parfaitement intégré l'acteur iranien dans ses vues géopolitiques et la grande stratégie qu'elles inspirent. Sur le plan énergétique, on peut penser qu'il soutiendra l'idée d'exporter le gaz iranien vers l'Asie du Sud et de l'Est (projets de gazoduc vers le port iranien de Chabahar et le port pakistanais de Gwadar ; corridor sino-pakistanais et " nouvelles routes de la Soie "), plutôt que vers l'Europe où Gazprom cherche à consolider ses positions (cf. le Nord Stream 2 en Baltique et le Turkish Stream en mer Noire). Au niveau global, l'idée directrice consiste à associer étroitement l'Iran à son grand dessein à travers l'OCS et les BRICS, l'Iran devant être le nouveau " I " du monde des émergents. Nonobstant le déséquilibre avec Pékin, la Russie se considère comme le leader idéologique d'un front révisionniste anti-occidental dont l'Iran chiite-islamique constitue l'une des pointes avancées.

Plus concrètement, sur le front syro-irakien, Moscou et Téhéran sont bien des alliés militaires dont l'intervention combinée a permis de sauver le régime de Bachar Al-Assad. Grâce à cette alliance, la Russie a pu reprendre pied au Moyen-Orient, tout en s'efforçant de mener dans la région une diplomatie multivectorielle, notamment dans sa relation avec Israël (des échanges diplomatiques suivis) et, pour la première fois de son histoire, en accueillant à Moscou le roi d'Arabie Saoudite (4-5 octobre 2017). L'animosité historique à l'encontre de l'Occident et la volonté de damer le pion aux Etats-Unis, de la Méditerranée orientale au golfe Arabo-Persique, s'avèrent constituer le solide ciment d'une alliance qui a déjà bouleversé la donne au Moyen-Orient.

Jean-Sylvestre Mongrenier, Chercheur à l'Institut Français de Géopolitique et Chercheur associé à l'Institut Thomas More
 

Drianke

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Contributeur
11h39 : "Mercredi après minuit, nous avons reçu un message verbal officiel de la République islamique d'Iran indiquant que la riposte à l'assassinat du martyr Qassem Soleimani commençait ou allait commencer sous peu et que les frappes se limiteraient aux zones où l'armée américaine est présente en Irak sans plus de détails sur les localisations", a indiqué le bureau du Premier ministre irakien démissionnaire Adel Abdel Mahdi.

11h39 : Bonjour L'Irak a annoncé avoir été informé par l'Iran qu'il allait mener des raids sur son sol, affirmant que quasi simultanément, les Américains appelaient pour signaler qu'ils étaient attaqués alors que Téhéran tirait 22 missiles sur des bases irakiennes utilisées par l'armée américaine. Nous ignorons pour le moment s'il y a des victimes, la télévision publique iranienne en a évoqué, mais Washington dément.

11h37 : Bonjour Franceinfo, concernant le tir de missiles iraniens sur des bases en Irak où sont stationnés des soldats américains, est-ok confirmé que les autorités iraniennes ont averti celles d’Irak de l’imminence de leur attaque, ce qui aurait permis aux militaires présents sur ces bases de les évacuer à temps, ce qui explique qu’il n’y aurait eu aucune victime selon les premières informations ?

11h02 : Un des chefs du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires pro-Iran intégrés à l'Etat irakien, menace les Etats-Unis d'une "riposte" qui "ne sera pas moins importante que la réponse iranienne", après les tirs de Téhéran sur des bases abritant des soldats américains en Irak.


11h46 : Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a prévenu l'Iran qu'Israël répondrait de manière "retentissante" en cas d'attaque contre l'Etat hébreu.

France info
 

Drianke

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L’assassinat du Général Soleimani : un acte d’une stupidité effrayante
crazy people do crazy things” a dit un analyste politique américain, Edward Curtin. C’est insuffisant pour traduire cet acte qui par définition même est une action terroriste, mais cela évoque bien l’irresponsabilité totale qui a conduit à cet assassinat ciblé. Et sans doute prémédité puisque le Général Soleimani était en mission de contact diplomatique comme l’a révélé le premier ministre irakien. Dans la même ligne il y avait déjà eu la tentative d’assassinat de Maduro.

L’effet politique et diplomatique est déjà désastreux pour Trump particulièrement, dont il faut rappeler que lors de sa campagne présidentielle il avait promis un retrait des forces américaines du Moyen Orient, ainsi que pour les USA.

Les prétextes invoqués pour tuer lâchement des officiels se rendant à un enterrement de combattants déjà victimes de frappes américaines sont une insulte à la lucidité et l’intelligence de l’opinion internationale.

Avec les conséquences néfastes de cet acte hors lois internationales, on se pose la question de comprendre les multiples raisons qui ont conduit à cette frappe irresponsable et hors la Loi ?

L’impact politique et diplomatique
En dehors des réjouissances sans honte exprimées en Israël, au niveau international il y a soit un silence gêné dans les pays sous domination américaine, à l’exception évidemment de la Grande Bretagne et d’une manière plus étonnante de l’Allemagne, soit une condamnation plus ou moins marquée. Les médias inféodés peinent à justifier cette provocation et dessinent le contexte sombre des conséquences qui s’annoncent.
Le premier impact politique majeur concerne le pays où ont eu lieu ces assassinats, l’Irak. Alors que ce pays était sous la coupe d’une colonisation à l’américaine, c’est à dire qu’il était l’ “hôte” de bases militaires et de centres de direction américains et qu’il fonctionnait sur la base d’une constitution imposée par les américains avec des dirigeants corrompus, on se retrouve directement dans la situation d’une demande de rupture avec l’occupation américaine qui rassemble un important noyau de parlementaires irakiens, au nombre de 170.

Le Parlement irakien a ensuite soutenu cette proposition d’expulsion accompagné d’une exclusion aérienne
. Parmi les gestes maladroits de la CIA en particulier, il y a le soutien récent aux manifestations en Irak contre la corruption qui ont une base réelle, mais qui mettent sous pression les dirigeants corrompus. Si bien que ceux-ci ne sont plus en mesure de défendre les intérêts américains.

Un fait majeur immédiat également est constitué par le déplacement en Iran du ministre qatari des affaires étrangères de la famille Al Thani, pour exprimer directement ses condoléances au premier ministre Rouhani. Quand on pense qu’un centre de commandement américain pour le Moyen Orient se situe au Qatar à la base militaire Al Udeid près de Doha, on voit que le contexte militaire présente beaucoup de problème pour les militaires américains. Puisque par ailleurs en tentant d’éliminer, y compris physiquement, Erdogan la CIA a objectivement envoyé la Turquie dans l’orbite de la Russie quand bien même la Turquie aurait encore des actions coordonnées avec les USA notamment en Syrie. D’autre part l’Afghanistan est pratiquement aux mains des Talibans, le Pakistan vient de se soustraire à l’influence américaine, Oman qui contrôle le golfe du même nom est maintenant lié à l’Iran au point que cet émirat est régulièrement accusé de faire transiter des armements vers le Yémen. Sans parler de l’Arménie, du Tadjikistan... Tout cela fait d’ailleurs régulièrement dire aux analystes militaires que les USA ne peuvent gagner une guerre contre l’Iran. Ce qui ne veut malheureusement pas dire qu’ils ne puissent créer des dégâts considérables dans ce pays, notamment avec l’usage d’armes nucléaires tactiques auxquelles Trump fait explicitement allusion.


.......................

https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-assassinat-du-general-soleimani-220512
 

Drianke

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Sur le général Ghassem Soleimani

« Hier, dans les manifestations impressionnantes à Téhéran, il y avait aussi des gens qui avaient, au mois de novembre, protesté contre le régime iranien et qui se sont retrouvés dans les manifestations pour commémorer le martyr - comme ils appellent Ghassem Soleimani. »

« L’élément nationaliste est très important – autant que le sentiment anti-américain. »


Sur l’anti-américanisme

« Pour les Iraniens, les sanctions américaines contre le pétrole iranien et contre le système bancaire iranien ont eu un impact très important sur la crise économique qu’ils subissaient déjà : tout n’est pas attribuable à cet embargo américain mais, lorsqu’un Etat rentier comme l’Iran n’arrive plus à vendre son pétrole, ça veut dire que les caisses de l’Etat sont quasiment vides et c’est la société qui en souffre. »

« Une partie de l’anti-américanisme des Iraniens est liée à la politique de Donald Trump. »

« Barack Obama avait essayé de stabiliser les relations, autant que possible, entre l’Iran et les Etats-Unis - notamment grâce au traité sur le nucléaire. C’est Donald Trump qui est sorti de l’accord sur le nucléaire dès son élection et c’est Donald Trump qui a imposé des sanctions de plus en plus lourdes sur l’Iran. »


Sur les relations Irak-Iran

« L’influence de l’Iran a augmenté dans la région – comme en témoigne les réactions à l’assassinat de Ghassem Soleimani. »

« Aujourd’hui, ce sont les Irakiens qui demandent le départ de l’armée américaine. »


« Depuis la chute de Saddam Hussein suite à l’intervention étasunienne en 2003, les Iraniens se sont, petit à petit, rapprochés de l’Irak. »

« Une partie des dirigeants kurdes qui se trouvaient dans l’opposition à Saddam Hussein, s’étaient réfugiés en Iran. »

« Il y a eu énormément de relations commerciales et économiques entre l’Iran et l’Irak. »

« Les Iraniens ont aussi beaucoup collaboré avec les Etats-Unis, la force occupante en Irak, pour essayer de recréer un Etat irakien. »

« Tout ce qui avait commencé à être construit en Irak, avec l’aide des Iraniens, s’est détruit à cause de Donald Trump. »

« Certaines milices irakiennes sont soutenues par l’Iran. »
 
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