IRAK : théâtre des affrontements entre les USA et L'IRAN

Moktada Al Sadr est également contre toute ingérence politique ou millitaire d'un pays étranger en Irak
mais cela vaut également pour les forces Americaines qui elles sont bel et bien présentes et continuellement veut influer sur les decision politiques Irakienne (notement au sujet de la frontière Irako Syrienne, ou de la présence millitaire Americaine dont l'Etat Irakien est en train de mettre un therme au contrat en tout légalité et par un vote parlementaire majoritaire (même si on compte comme non le vote des députés ayant refusé d'y participer))
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Post 171 de ce fil pour ceux qui n'ont pas lu
@morjani @Hichem007

....
Un fait majeur immédiat également est constitué par le déplacement en Iran du ministre qatari des affaires étrangères de la famille Al Thani, pour exprimer directement ses condoléances au premier ministre Rouhani. Quand on pense qu’un centre de commandement américain pour le Moyen Orient se situe au Qatar à la base militaire Al Udeid près de Doha, on voit que le contexte militaire présente beaucoup de problème pour les militaires américains. Puisque par ailleurs en tentant d’éliminer, y compris physiquement, Erdogan la CIA a objectivement envoyé la Turquie dans l’orbite de la Russie quand bien même la Turquie aurait encore des actions coordonnées avec les USA notamment en Syrie. D’autre part l’Afghanistan est pratiquement aux mains des Talibans, le Pakistan vient de se soustraire à l’influence américaine, Oman qui contrôle le golfe du même nom est maintenant lié à l’Iran au point que cet émirat est régulièrement accusé de faire transiter des armements vers le Yémen. Sans parler de l’Arménie, du Tadjikistan... Tout cela fait d’ailleurs régulièrement dire aux analystes militaires que les USA ne peuvent gagner une guerre contre l’Iran. Ce qui ne veut malheureusement pas dire qu’ils ne puissent créer des dégâts considérables dans ce pays, notamment avec l’usage d’armes nucléaires tactiques auxquelles Trump fait explicitement allusion.
 
j'ai fait un topic different car l'Iran n'as aucune influence sur Moktada Al Sadr ni sur l'Ayatollah Sistani .
Moktada Sadr étant contre toute influence étrangère qu'elle soit Iranienne ou Americaine même si il est en bon thérme avec l'Iran, il n'en accépte pas moins une ingérence .
 
encore des tirs de roquettes sur la base americaine de Taji au nord de Bagdad .

peut de temps après la sécurité Irakienne dit avoir arrétté 3 membres du Nujaba soupçonnés d'avoir tiré 8 roquettes et saisie leurs armes .

a mon avis c'est des innitiatives personnels car les chefs de groupes ont dit privilégier la diplomatie Irakienne pendants les manifestations anti americaines qui vont arrivés avant d'ouvrir la guerre en dernier recours si aucune date de retrait n'est annoncé .
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Merci pour ton complément d'infos

les dirigeants des différentes milices avaient évoqué une date butoir pour le retrait Americain sans quoi beaucoup de ces milices affronteraient les 5 500 soldats Americains actuellement présent en Irak .
il serait question d'un soutient de la force Qods Iranienne a ces milices dans ce but .

la voie diplomatique et pacifique est privilégié dans une première étape .

  • le Qatar qui s'est fortement rapproché des Iraniens ces derniers temps suites a leurs sanctions économiques regionales pourraient emboîter le pas en faisant un vote similaire ainsi que Oman qui est assez proche de l'Iran .
  • la Jordanie pointe du doight la menace daeshienne alors qu'ils sont fini, mais il c'est peut etre senti menacé par les accusation que sa base Americaine aurait pue etre la base ayant lancé le drone meurtrié du general Soleimani tout comme le Koweit voire Bahrein .
  • les Afghans auraient voté contre toute interdiction de mener des opérations militaire contre un voisin tiers a partir du territoire Afghan .
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
La base américaine Ain al-Asad en Irak après son pilonnage par des missiles iraniens

1042899468.jpg

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, l’Iran a lancé des missiles sur une base aérienne en Irak où étaient déployés des soldats des États-Unis et d’autres pays de l’Otan.
En réponse à l’assassinat par les États-Unis du général Qassem Soleimani, le Corps iranien des gardiens de la révolution islamique a tiré des missiles sur la base aérienne américaine d’Ain al-Asad, dans l’ouest de l’Irak, et sur un autre site militaire américain au Kurdistan irakien.
Découvrez dans ce diaporama réalisé par Sputnik des photos de la base Ain al-Asad après son pilonnage par le Corps des gardiens de la révolution islamique.
 
la manifestation contre la présence des forces US auras lieux ce vendredi 17 janv et devrait rassembler 1 million de personnes normalement .
Moktada Al Sadr annonce le slogan : ni est ni ouest, la revolution est Irakienne

en fait il as repris le slogan Iranien, ni est ni ouest, la republique Islamique
 
voila 2 videos de la CNN qui témoigne des dégats, des 10 crateres, des bunkers ect
https://edition.cnn.com/videos/worl...se-destruction-exclusive-damon-newday-vpx.cnn
https://edition.cnn.com/2020/01/13/...e-al-asad-base-iraq-exclusive-intl/index.html

d'autres videos de temoignage Danois parlant de plusieurs heures cachés dans des Bunkers, les portes des bunkers qui explosaient, la terre et le bunker qui tremblait, la temperature de l'air qui se rechauffait, la poussiere qui entrait et empechait de respirer et de la terreur et de la peur
https://nyheder.tv2.dk/udland/2020-01-10-dansk-soldat-efter-iransk-angreb-jeg-foelte-mig-magtesloes
et sa traduction en Anglais
https://www.reddit.com/r/syriancivilwar/comments/eo7xcx
certains soldats paniquent encore aujourd'hui en voyant d'autres missiles s'abattre (post traumatique)
 
l'AFP confirme que les 7 drones en vols controlé a Ayn Al Asad ont perdu le contact lors de l'attaque
comme l'avait déclaré plusieurs jours auparavant le commandant de l'aerospacial Iranien

ma question est comment le commandant de l'aerospacial Iranienne as pue savoir ça et comment il aurait pue viser précisément ces cables de controle ?
je sais qu'il en avait deja abattu un dans l'éspace aerien Iranien et qu'ils en possédent aussi de même genre (l'Iran ayant plus de drones de combat qu'elle ne posséde d'avions de combats)
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Des blessés
edition.cnn.com

US troops were injured in Iran missile attack despite Pentagon initially saying there were no casualties
Several US service members were injured during last week's Iranian missile attack on Al-Asad airbase in Iraq despite the Pentagon initially saying that no casualties had taken place.
edition.cnn.com
edition.cnn.com
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Attaque iranienne du 8 janvier: les États-Unis admettent qu'il y a eu des blessés
Par RFIPublié le 17-01-2020 Modifié le 17-01-2020 à 12:30

L'Iran a riposté le 8 janvier en tirant 22 missiles balistiques sur la base aérienne irakienne d'Aïn al-Assad.Ayman HENNA / AFP
Onze soldats américains ont été blessés dans l'attaque par l'Iran de la base aérienne d'Aïn al-Assad en Irak le 8 janvier dernier, a reconnu jeudi le commandement central de l'armée américaine.


« Tout va bien », avait temporisé le président américain peu après l'annonce de l'attaque iranienne du 8 janvier dernier. « Aucun Américain n'a été blessé dans les attaques de la nuit dernière », avait encore déclaré Donald Trump le lendemain dans un discours télévisé.

Donald J. Trump

@realDonaldTrump

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1214739853025394693

All is well! Missiles launched from Iran at two military bases located in Iraq. Assessment of casualties & damages taking place now. So far, so good! We have the most powerful and well equipped military anywhere in the world, by far! I will be making a statement tomorrow morning.
https://twitter.com/intent/like?tweet_id=1214739853025394693
https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1214739853025394693



« Bien qu'aucun membre des forces armées américaines n'ait été tué lors de l'attaque iranienne du 8 janvier sur la base aérienne d'Aïn al-Assad, plusieurs d'entre eux ont été traités pour des symptômes de commotion dus à l'explosion et sont toujours en cours d'évaluation », a toutefois indiqué jeudi 16 janvier dans un communiqué le commandant Bill Urban.
« Dans les jours qui ont suivi l'attaque, par mesure de précaution, certains membres du personnel ont été transportés de la base aérienne d'Aïn al-Assad, en Irak, au Centre médical régional de Landstuhl, en Allemagne ; d'autres ont été envoyés au camp d'Arifjan, au Koweït, pour y subir un examen de suivi », a ajouté le porte-parole du commandement central de l'armée américaine.

Huit personnes ont été transportées à Landstuhl, et trois au camp Arifjan, a précisé le porte-parole.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les opérations militaires américaines reprennent en Irak

Les États-Unis ont repris mercredi leurs opérations militaires communes avec l'Irak, interrompues après la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué début janvier dans une frappe américaine à Bagdad, selon le New York Times.


Deux responsables militaires américains, cités par le quotidien new-yorkais sous couvert d'anonymat, affirment que le Pentagone souhaitait reprendre au plus vite, aux côtés de l'armée irakienne, la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) afin que ce dernier ne profite pas de la situation.

Le Pentagone a refusé de commenter cette information.

À l'initiative de Washington, les opérations communes entre les deux pays avaient été interrompues le 5 janvier, soit deux jours après la frappe ciblée américaine contre le général Soleimani près de l'aéroport de Bagdad.

Le Parlement irakien avait réclamé le même jour au gouvernement l'expulsion des troupes américaines du pays.

Lettre envoyée par erreur

Une lettre envoyée par erreur par les États-Unis avait créé la confusion le lendemain sur un éventuel retrait des plus de 5 000 soldats américains déployés en Irak.

Le gouvernement irakien a demandé formellement en fin de semaine dernière au chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo d'envoyer une délégation pour commencer à discuter d'un tel retrait.

Le département d'État américain a répondu qu'il n'entendait même pas discuter d'un retrait, mais uniquement «de la meilleure manière de reconfirmer» le «partenariat stratégique» entre les deux pays.

Mike Pompeo a par ailleurs assuré lundi que «tous» les dirigeants irakiens lui avaient dit «en privé» qu'ils étaient favorables à une présence militaire américaine dans leur pays pour lutter contre l'EI.

Il n'a pas exclu en revanche de revoir à la baisse le nombre de soldats américains déployés en Irak, en phase avec la volonté du président Donald Trump de se désengager des opérations coûteuses au Moyen-Orient.

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
En Irak, 17 ans d'échecs américain

En 2003, en renversant la dictature de Saddam Hussein, ils promettaient démocratie, prospérité et un nouvel Irak. Dix-sept ans plus tard, les Américains pourraient quitter un pays aux institutions inopérantes, aux confessions et ethnies divisées, et sous la coupe de l'ennemi iranien.
Etat faible, économie et industrie à genoux, renouvellement politique rendu impossible par l'attribution des postes en fonction des confessions... Pour Karim Bitar, spécialiste du Moyen-Orient, "c'est un échec total" et prévisible car "le ver était dans le fruit" dès le 20 mars 2003, date de l'entrée des troupes américaines en Irak.

"Les montages constitutionnels élaborés par les Américains, notamment inspirés de la formule libanaise et son institutionnalisation du communautarisme" ont fait prospérer les divisions et entretenu un flou légal et économique dans lequel se sont engouffrés dirigeants véreux et groupes armés décidés à imposer leur loi.

Les minorités, notamment chrétienne, ont fui le pays, et "les élections qui devaient être des modèles ont tourné au recensement communautaire", affirme M. Bitar.

- Constitution sans consistance -

Quant à la Constitution, non seulement elle est "constamment violée" depuis son adoption en 2005, renchérit un responsable gouvernemental irakien, mais, en plus, elle ne prévoit pas les soubresauts politiques qui se succèdent en Irak.

Le fédéralisme et les territoires disputés par le Kurdistan? La Constitution les renvoie à plus tard.

Que faire si le Premier ministre démissionne? Quand Adel Abdel Mahdi l'a fait fin novembre, tout le monde a semblé découvrir que la Constitution avait oublié cette possibilité.

En Irak, depuis 2003, ce n'est pas un cadre légal fort qui a prospéré sur les ruines de la dictature, mais les moyens de contourner la loi: les multiples commissions anticorruption n'en finissent plus d'énumérer les techniques développées par des politiciens inamovibles pour empocher l'argent public.

Alors que le passage de l'économie socialiste de l'Irak de Saddam Hussein sous embargo à une économie de marché n'a jamais été réalisé, le clientélisme a fait gonfler la facture des salaires des fonctionnaires et la corruption s'envoler une part significative du budget de l'Etat.
Sur le plan sécuritaire, les forces irakiennes auxquelles les Américains avaient remis les rênes du pays à la fin de l'occupation en 2011 ont battu en retraite face aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

Car, affirme M. Bitar, "la plus grande erreur stratégique" des Américains après mars 2003 a été de "démanteler la police et l'armée dans un parallèle hasardeux avec la dénazification de l'Allemagne après la Seconde guerre mondiale".

Avec le secteur sécuritaire, la santé et l'éducation irakiennes, autrefois des modèles dans la région, se sont liquéfiées. Et la société civile, qui n'a pas été à l'origine ou associée au changement de régime en 2003, n'a pu se consolider par la suite.
Aujourd'hui, après la guerre contre l'EI, un nouvel acteur a gagné sa légalité: le Hachd al-Chaabi, qui regroupe des anciens miliciens ayant combattu l'occupant américain. Cette coalition est aujourd'hui l'acteur le plus puissant au sein des forces de sécurité --et agit pour préserver les intérêts de l'Iran.

- Trump, "allié objectif" de l'Iran -..................

https://information.tv5monde.com/info/en-irak-17-ans-d-echecs-americains-341744
 
la manifestation contre la présence des forces US auras lieux ce vendredi 17 janv et devrait rassembler 1 million de personnes normalement .
Moktada Al Sadr annonce le slogan : ni est ni ouest, la revolution est Irakienne

en fait il as repris le slogan Iranien, ni est ni ouest, la republique Islamique

De toute manière Trump n'avait pas dit qu'avant la fin de son mandat les troupes seraient ramenés ?
 
Amène les sources aussi....après y'aura toujours 2 versions.... :)
https://www.politico.com/newsletter...ions-in-iraq-are-still-paused-dod-says-784460
y as d'autres sources d'officiels Americains sur tweeter mais cela est dur de les retrouver .
cela pourrait reprendre le 21 .

De toute manière Trump n'avait pas dit qu'avant la fin de son mandat les troupes seraient ramenés ?

maintenant il dit l'inverse
il as d'abord menacé de faire payer les bases
puis de stopper les cooperations millitaires et ventes d'armes avec l'iraq si il se retirait
puis de sanction économique
puis de bloquer les banques de petrol Irakiennes

tout les jours une nouvelle menace pour ne pas se retirer d'Irak, avec les renforts, ils sont 10 000 maintenant

On verras la manifestation de Moktada Al Sadr du vendredi 24 janvier qui devrait reunir 1 million de manifestants contre la présence US
et des éventuels attaques de millices qui pourraient suivre après cette manif .
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Retour de la contestation en Irak

Publié le : 20/01/2020 -
France 24
Un manifestant antigouvernement irakien, le 19 janvier 2020, à Najaf.

Un manifestant antigouvernement irakien, le 19 janvier 2020, à Najaf. © Haidar Hamdani, AFP

La contestation a repris dimanche en Irak, après une accalmie de plusieurs semaines. De nombreux manifestants, qui réclament depuis octobre une refonte du système au pouvoir, sont descendus dans la rue dimanche et lundi après l'expiration de leur ultimatum lancé il y a une semaine au gouvernement.

Des centaines de manifestants antigouvernementaux se sont opposés aux forces de sécurité et ont bloqué des rues de Bagdad, dimanche 19 janvier, bien décidés à accentuer la pression sur les autorités, qui avaient jusqu'à lundi pour apporter des réponses aux revendications du mouvement de contestation.

Ce mouvement, qui réclame depuis début octobre une refonte du système au pouvoir, avait été éclipsé ces dernières semaines par la flambée des tensions entre l'Iran et les États-Unis, les deux principaux parrains de Bagdad.

Pour éviter que les rassemblements ne perdent de leur élan face à la montée des tensions régionales, les manifestants avaient adressé le 13 janvier un ultimatum d'une semaine au gouvernement pour répondre à leurs demandes.

Celles-ci incluent un appel à des élections anticipées, une réforme de la loi électorale, la désignation d'un Premier ministre indépendant et la fin de la corruption, qui a englouti, en 16 ans, deux fois le PIB de l'Irak. Les contestataires veulent aussi la fin du système politique de répartition des postes en fonction des ethnies et des confessions.

Dès dimanche, à la veille de la date-butoir, de jeunes manifestants à Bagdad et dans le sud de l'Irak ont commencé à bloquer des routes et des ponts à l'aide de pneus brûlés.

Affrontements entre police et manifestants

Tôt lundi, ils ont relancé leur action dans la capitale, mais les forces de sécurité ont agi rapidement, l'armée affirmant avoir arrêté neuf manifestants et rouvert l'artère principale de la deuxième ville la plus peuplée du monde arabe (neuf millions d'habitants).

Outre la place Tahrir, cœur de la contestation, des centaines d'autres manifestants ont aussi rallié dimanche la place Tayaran, où ils ont affronté les forces de sécurité, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et tiré à balles réelles pour les disperser, a indiqué un journaliste de l'AFP.

Des jeunes Irakiens portant des casques et des masques à gaz ont érigé des barricades métalliques pour tenter de repousser la police antiémeute. Les escarmouches ont duré toute la nuit, faisant une vingtaine de blessés au total, dont certains touchés par balle, selon une source médicale.

Depuis octobre, environ 460 personnes ont perdu la vie à la suite de violences liées le plus souvent à la répression des manifestations et 25 000 autres ont été blessées, selon un décompte de l'AFP.

Les manifestants, qui rejettent toute influence étrangère, ont remporté une victoire en décembre avec la démission du Premier ministre Adel Abdel Mahdi. Mais ce dernier continue à diriger le pays, les partis politiques n'ayant pas réussi jusqu'à présent à s'entendre sur un successeur.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Irak : trois roquettes tirées près de l'ambassade américaine à Bagdad, pas de victime

Un type d'attaque jamais revendiqué mais souvent attribué aux factions pro-Iran par Washington.

Trois roquettes sont tombées, lundi 20 janvier 2020 au soir, sur la Zone verte de Bagdad en Irak, près de l'ambassade américaine, ont indiqué des sources au sein des services de sécurité, sans faire état de victime. Les projectiles, des roquettes Katioucha, ont été tirés depuis Zafaraniyeh, un faubourg de Bagdad situé au sud-est de la capitale irakienne.

Depuis fin octobre, des dizaines de roquettes ont visé des soldats et des diplomates américains en Irak, notamment dans la Zone verte de Bagdad. Ces attaques n'ont jamais été revendiquées mais elles ont été attribuées pour plusieurs d'entre elles aux factions pro-Iran par Washington.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
En Irak, le départ de la coalition internationale fait débat

Début janvier, le Parlement irakien a appelé au renvoi des troupes de la coalition internationale, sous commandement des États-Unis. Depuis, Washington fait la sourde oreille, quand elle ne menace pas Bagdad de sanctions en cas de retrait forcé. En Irak, la question divise la population.

Trois jours après l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani, le Parlement irakien a demandé au gouvernement, le 5 janvier, par le vote d'une résolution, de "mettre fin à la présence des troupes étrangères" en Irak. Le député Ahmed Al Kanani faisait ce jour-là partie des plus virulents contre les États-Unis.

"Les États-Unis et le Pentagone ont dit explicitement qu'ils avaient ordonné la frappe [contre Soleimani]. On ne veut plus d'eux. Pour nous, c'est une déclaration de guerre", explique à France 24, lundi 20 janvier, Ahmed Al Kanani, député et membre du parti Al Sadiqoun, l'aile politique d'un groupe armé irakien proche de Téhéran. "Nous allons intensifier l'effort diplomatique et politique pour que le gouvernement d'Adel Abdel Mahdi, ou le prochain gouvernement, mette fin à la présence étrangère", poursuit-il.

À la différence des lois, les résolutions du Parlement ne sont pas contraignantes pour le gouvernement. Toutefois, avant le vote de cette résolution, le Premier ministre irakien démissionnaire, Adel Abdel Mahdi, avait lui-même appelé le Parlement à mettre fin à la présence des troupes étrangères, alors que près de 5,200 soldats américains sont toujours présents sur le sol irakien.

Le rejet des forces étrangères gagne du terrain

Sur la place Tahrir, à Bagdad, épicentre de la contestation qui réclame depuis début octobre une refonte du système au pouvoir, les manifestants ne soutiennent pas la décision du Parlement. Beaucoup y voit une résolution prise "sous influence iranienne et non dans l'intérêt du peuple", alors qu'ils réclament la fin de toute ingérence et manifestent contre les "deux occupants : Américains et Iraniens".

"On veut être libres, sans les États-Unis et sans l'Iran. Au cours des 16 dernières années, quels bénéfices avons nous eu des troupes américaines ici ? Quels bénéfices de l'Iran en Irak ?" questionne Ammar, un manifestant.

Le rejet des forces étrangères gagne du terrain en Irak, mais il ne fait pas l'unanimité. Originaires de la région sunnite d'Al-Anbar, Khalid Alrawi et Mamdooh Alrawi ont fui le groupe État islamique (EI) en 2015, avant de s'installer à Bagdad. Pour eux, la présence de la coalition est une question de sécurité dans la région.

"Au Kurdistan et dans toutes les régions sunnites, je dirais que 90 % d'entre nous ne voulons pas d'un départ américain. Les villes ont été libérées du groupe État islamique, mais les jihadistes sont toujours dans le désert", explique Khalid Alrawi. Plus encore que l'EI, Khalid et Mamdooh redoutent les milices chiites. Alors avec les Américains, il se sent en sécurité. Un discours très éloigné de celui qui se tient dans le cénacle politique irakien.

https://www.france24.com/fr/20200120-en-irak-le-départ-de-la-coalition-internationale-fait-débat
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
L'Irak refuse de prendre partie entre les Etats-Unis et l'Iran
Le président irakien Barham Saleh a affirmé mercredi le refus de son pays de prendre partie entre l'Iran et les Etats-Unis dans un contexte de tensions entre ces deux alliés de Bagdad.

M. Saleh s'exprimait à Davos (Suisse) au premier jour du 50e Forum économique mondial

Il a assuré qu'un récent vote au Parlement irakien appelant au départ des forces étrangères du pays ne devait pas être perçu comme "un signe d'ingratitude ou d'hostilité", mais représentait une réaction à une violation de la souveraineté de l'Irak.

Ces dernières semaines, les tensions entre Washington et Téhéran se sont cristallisées sur le sol irakien après la mort du puissant général iranien Kassem Soleimani, tué dans un raid américain à Bagdad, et une riposte iranienne qui a visé deux bases militaires en Irak utilisées par l'armée américaine.

Furieux, le Parlement irakien a voté le 5 janvier l'expulsion des troupes étrangères, dont 5.200 soldats américains. Cette demande a été rejetée par les Etats-Unis qui réclament au contraire une confirmation du partenariat stratégique entre les deux pays.

"L'escalade des tensions (...) nous a rappelé que nos aspirations restaient soumises à des querelles politiques qui nous dépassent, ainsi qu'à des ingérences étrangères indésirables", a dit M. Saleh.

"Cela n'est pas dans notre intérêt de choisir de nous allier à une partie aux dépens d'une autre, si toutes les deux respectent notre souveraineté et notre indépendance", a-t-il ajouté.

Il a ainsi affirmé qu'"aucun pays devait chercher à dicter à l'Irak" la nature de ses relations.

"Si l'animosité persiste entre nos voisins et alliés, notre souveraineté n'est pas respectée et nos terres sont utilisées comme champ de bataille, nous ne pouvons espérer réaliser notre propre programme", a-t-il souligné, en référence notamment aux nombreuses réformes que doit entreprendre le gouvernement irakien.

M. Saleh avait auparavant rencontré le président américain Donald Trump en marge du WEF.
Une source de son cabinet a indiqué à l'AFP qu'ils avaient discuté de la frappe américaine à Bagdad et d'un retrait des forces d'Irak.
M. Trump a dit au président Saleh qu'il "ne veut pas rester en Irak" et qu'il réduirait le nombre des forces d'une "manière sans précédent", selon cette source.

La Maison Blanche a affirmé pour sa part que les deux dirigeants s'étaient mis d'accord à Davos sur la nécessité de maintenir la coopération militaire entre les deux pays.

Selon la source irakienne, M. Saleh a appelé les Etats-Unis à ne pas restreindre l'accès de l'Irak à ses revenus pétroliers, déposés à la réserve fédérale à New York.

Le président irakien a également jugé très important que Washington prolonge une exemption autorisant Bagdad à acheter du gaz iranien malgré les sanctions américaines sur Téhéran.

l'orien le jour
 

Yoel1

VIB
Là la source est discutable !

Ce serait la même info venant du times qui l'aurait apprise sur l'agence de presse Irena
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bagdad : des milliers d'Irakiens demandent l'expulsion des troupes américaines

Des milliers de manifestants irakiens dans les rues de Bagdad le 24 janvier 2020.

Des milliers de partisans du puissant leader chiite Moqtada Sadr ont commencé à se rassembler ce vendredi dans la capitale irakienne.

Des milliers de partisans du puissant leader chiite Moqtada Sadr ont commencé à se rassembler ce vendredi à Bagdad pour demander l'expulsion des troupes américaines d'Irak, faisant craindre aux manifestants antigouvernementaux d'être éclipsés.

LIRE AUSSI >> Trois manifestants tués dans de nouveaux heurts à Bagdad

Après l'appel du nationaliste Moqtada Sadr à "une manifestation pacifique d'un million de personnes contre la présence américaine", des checkpoints ont été érigés à Bagdad pour sécuriser la marche. Tôt ce vendredi des milliers de ses fidèles - hommes, femmes et enfants - se sont rassemblés dans le quartier de Jadriyah aux cris de "Dehors, dehors, occupant" ou "Oui à la souveraineté" et en agitant des drapeaux irakiens.

Une scène, avec en toile de fond le message "L'Irak est la terre des prophètes, il n'y a pas de place pour les étrangers", a été installée sans que les noms d'éventuels intervenants ne soient annoncés. Plusieurs factions paramilitaires irakiennes comme celles pro-iraniennes du Hachd al-Chaabi, habituellement rivales de Moqtada Sadr, doivent participer à la marche.

"Au nom du peuple"

Après avoir perdu un peu de son élan face à la montée des tensions entre Téhéran et Washington, ennemis jurés mais puissances agissantes en Irak, le mouvement de contestation déclenché le 1er octobre a repris de plus belle ces derniers jours mais craint d'être détrôné par la marche de vendredi. Il avait été relégué au second plan après l'assassinat par les États-Unis le 3 janvier à Bagdad du général Qassem Soleimani, émissaire de Téhéran en Irak, et d'Abou Mehdi al-Mouhandis, son lieutenant irakien et numéro deux du Hachd, qui avait ravivé le sentiment antiaméricain.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Contestation en Irak : De nouveaux affrontements font plusieurs morts


 
Haut