Mon objectif est d'avoir avant tout de l'écoute et de l'empathie.
Excusez la longueur, mon esprit est confus.
Présentation : je suis une femme + proche de la quarantaine que de la trentaine. On me dit belle et intelligente. Croyante, je suis pratiquante depuis mes 22 ans, ma foi en Dieu, gloire à Lui, est inébranlable.
Dans ma vie, je n'ai jamais rien obtenu sans galérer : pour les études et le travail, j'ai connu de multiples échecs avant de réussir qqch. L'instabilité et la misère sociale ont été mon quotidien professionnel longtemps, Dieu soit loué, aujourd'hui ma persévérance a payé.
Mais en amour,c pas fini ! J'ai du succès, c. à d. je plais, mais ma vie sentimentale est une longue solitude ponctuée d' histoires brèves ou de rencontres avortées, c. à d. soit j'attire des loveurs qui recherchent l'amusement, soit si un homme me plait, il se trouve qu'il ne viendra jamais vers moi, qu'il sera pris, que ce ne sera pas réciproque, bref, il y a un empêchement. Ma vie amoureuse est un lent désenchantement, j'ai rêvé d'amour plus que je n'ai vécu. Blasée, je me suis mariée sans amour de peur de ne pas avoir d'enfant. Mon mariage - très bref- a été une épreuve douloureuse, Dieu soit loué, j'ai eu un enfant qui fait mon bonheur de mère.
Divorcée depuis 7 ans, mon cœur s'est éteint et j'ai renoncé à l'amour, même si dans mon for intérieur j'espérais vaguement un changement. Il y a quelques mois, alors que je vivais ma vie enfin sereine, un sentiment incroyable m'a terrassée : le coupsurnaturelle. Mais l' homme est non musulman.
Je ne l'ai pas laissé m'approcher, à chaque fois qu'il a exprimé ses sentiments, j'ai esquivé, je l'ai éloigné de moi et le fais souffrir par une attitude glaçante, mais je l'aime àsortir de ce sentiment si violent pour lui.
Je me suis torturée ces derniers mois passant par divers états : j'ai refoulé tant bien que mal mes sentiments, puis j'ai pensé le convertir, j'ai cherché sur quoi reposait l'interdiction du mariage avec un non musulman, puis j'ai renoncé, j'ai refoulé encore et encore en me disant que ça passerait, j'ai fait en sorte de ne pas le croiser, de ne pas le regarder, je suis presque odieuse avec lui ... Tout cela m'a conduit à somatiser, il m'obsède au point de me réveiller chaque nuit, j'en suis épuisée, j'ai maigri, je suis toujours triste, j'ai des crises de larmes compulsives ...
Je trouve que j'ai assez galéré dans ma vie, et cette expérience me laisse vide béante, l'épreuve de trop et de loin la plus cruelle de ma vie, que Dieu me pardonne cette pensée, j'ai l'impression que je ne pourrais jamais dépasser ça et me tourner vers un autre homme, l'horloge biologique tourne tourne et je suis arrêtée. C'est dur !