- Il est obligatoire pour le malade de se purifier avec de l'eau.
Ainsi, il doit faire al-wodhou [ablutions] pour les impuretés mineures [urine, fèces, pus, etc.] et le ghousl [bain rituel] pour les impuretés majeures [menstrues, rapport sexuel...].
- S'il est INCAPABLE de se purifier avec de l'eau à cause de l'impossibilité de bouger ou la peur d'empirer sa condition, ou de retarder sa guérison, dans ce cas, il fait at-tayamoum [purification avec du sable/terre pure] :
« Mais si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l'un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains. Allâh ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait » [1].
- Le tayamoum se fait en frappant la terre pure ou propre avec ses deux mains en même temps, puis en frottant son visage en entier, puis en frottant les paumes de ses mains, chacune frottant l'autre.
- Si la personne est incapable de se purifier elle-même, quelqu'un peut l'aider à faire le tayamoum.
L'autre personne frappe la terre avec ses propres mains, et les frotte sur le visage et les mains du malade.
- S'il y a une blessure sur une quelconque partie du corps qui doit être lavée, il doit la laver avec de l'eau.
Mais si le lavage avec de l'eau l'affecte, alors il peut tremper ses mains dans l'eau et simplement passer sa main sur la blessure.
Et si même simplement passer dessus l'affecterait, alors il peut faire le tayamoum.
- S'il y a un membre cassé qui a été enserré fortement par un bandage ou un plâtre et qui doit être lavé, alors il doit passer sur le bandage ou le plâtre avec de l'eau, plutôt que de le laver.
Il n'y a pas à faire tayamoum dans ce cas car le passage dessus est fait à la place du lavage.
- Il est permis de faire tayamoum sur un mur ou toute chose propre qui a de la poussière dessus.
Si le mur a été recouvert par autre chose que de la poussière [saleté], ou du sable - s'il a été peint par exemple - alors il ne doit pas faire tayamoum dessus, sauf si de la poussière le recouvre à son tour.
- S'il lui est impossible de faire tayamoum sur le sol ou le mur ou quelque chose qui a de la poussière le recouvrant, alors il n'y a pas de mal s'il met de la poussière ou du sable dans un récipient ou un mouchoir et qu'il fait avec cela le tayamoum.
- S'il fait le tayamoum pour la salat et qu'il garde son état de purification jusqu'au temps de la prière suivante, alors il fait sa salat avec le premier tayamoum et il n'a pas à répéter le tayamoum pour la salat suivante.
Ceci car il est resté pur et rien n'est venu invalider son état de purification.
- Il est obligatoire pour la personne malade de laver son corps de toutes les impuretés.
Mais s'il en est incapable alors il peut prier dans cette condition et la prière est correcte et il n'a pas à la refaire (traduction rapprochée) :
« Craignez Allâh, donc autant que vous pouvez » [2]
- Il est obligatoire aussi pour le malade de faire la salat [prière] dans ses vêtements propres et si son habit a été touché par des impuretés alors il est obligatoire de le laver ou de le changer par des vêtements propres. S'il en est incapable, alors il peut prier dans cet état et sa salat est valide et il n'a pas à la répéter.
- Il est obligatoire pour le malade de prier sur quelque chose de propre et si son endroit de salat a été souillé, il doit le laver ou le changer, ou poser dessus quelque chose de propre.
S'il en est incapable, alors il peut prier dessus dans cette condition, et sa salat est correcte et il n'a pas à la répéter.
- Il n'est pas permis au malade de retarder sa salat jusqu'après son temps légiféré à cause de son incapacité à se purifier.
Plutôt, il doit se purifier autant qu'il le peut afin qu'il puisse faire sa salat à l'heure même s'il subsiste des impuretés sur son corps, ou son vêtement, ou son endroit de salat, qu'il est incapable d'ôter.