tout n'est qu'un question de gain et de perte d'energie = POUVOIR
modeliser unifier synthetiser = simplifier efficacité optimiser
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pourquoi l'homme cherche t'il a tout :
modeliser
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comprendre sans tout percevoir : la modélisation permet de réduire l’infinité du réel à des formes manipulables ;
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prévoir et maîtriser : l’homme modélise pour anticiper, contrôler, agir plus efficacement dans un monde incertain ;
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communiquer l’essentiel : un modèle simplifie pour transmettre une idée, une dynamique, une structure ;
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se rassurer : face au chaos, créer un modèle, c’est poser un cadre, une logique, un ordre.
Mais cette tendance peut aussi trahir une peur du vide, de l’inconnu, de ce qui échappe — car tout n’est pas modélisable.
unifier
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donner sens : l’unité rassemble ce qui est dispersé, éparpillé, contradictoire — elle crée une cohérence, une orientation ;
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réduire la complexité : le monde foisonne, déborde. L’unification le rend pensable, habitable, représentable ;
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maîtriser : ce qui est unifié est plus facile à manipuler, prévoir, dominer — l’unité est souvent un outil de pouvoir ;
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toucher à l’absolu : l’unification nourrit un désir métaphysique, celui d’une vérité ultime, d’un principe unique, d’un Tout.
Mais vouloir tout unifier, c’est aussi risquer l’aveuglement : effacer les différences, écraser les nuances, refuser le multiple.
synthetiser
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voir l’ensemble : la synthèse capte le tableau global, relie les fragments en un tout intelligible ;
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aller à l’essentiel : elle dégage la structure sous-jacente, élimine le bruit, révèle la trame ;
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créer du nouveau : en réunissant des éléments disparates, elle engendre des idées inédites, des formes nouvelles ;
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donner du pouvoir : celui qui synthétise comprend plus vite, décide mieux, enseigne plus clairement.
Mais synthétiser peut aussi appauvrir : simplifier à l’excès, lisser la rugosité du réel, ignorer l’ambigu.
simplifier
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supporter la charge mentale : le réel est trop complexe pour être tout saisi ; simplifier, c’est survivre cognitivement ;
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agir plus vite : moins d’information = décision plus rapide. La simplification est un levier d’efficacité ;
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mieux transmettre : pour être compris, il faut souvent dire moins, ou dire autrement ;
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se rassurer : le simple apaise, donne l’illusion de clarté, de maîtrise, d’ordre.
Mais tout simplifier, c’est parfois trahir : ignorer la profondeur, tordre le vrai, nier l’ambivalence.
optimiser
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gagner plus avec moins : moins de temps, moins d’effort, moins de ressources pour plus de résultats ;
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réduire l’incertitude : l’optimisation vise l’efficacité maximale dans un monde instable, souvent hostile ;
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se mesurer : optimiser, c’est souvent se comparer, se dépasser, s’inscrire dans une logique de performance ;
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repousser les limites : une volonté quasi prométhéenne d’améliorer, affiner, perfectionner sans fin.
Mais tout optimiser, c’est risquer l’
inhumain : épuisement, rigidité, perte de sens. L’obsession de l’optimal peut tuer le vivant.
pourquoi l'homme cherche l'efficacité
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survivre : faire plus, plus vite, avec moins — dans la nature comme dans la société, l’inefficace disparaît ;
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dominer : l’efficacité permet de prendre l’avantage, de contrôler les ressources, les autres, le temps ;
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se réaliser : être efficace donne le sentiment de compétence, d’utilité, de puissance sur le monde ;
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économiser : énergie, efforts, erreurs — l’efficacité évite le gaspillage, donc le chaos.
Mais l’obsession de l’efficacité tue parfois ce qui ne se mesure pas : la lenteur, la gratuité, la profondeur, le vivant.