Jardinage au maroc

une plante (oubliée) pour le soleil, vénérée des incas....
l’amarante
[…] Les graines, quant à elles, sont à consommer cuites à l’eau, ou grillées dans un fond d’huile d’olive, comme du pop-corn.
[…]
Ou en farine. Je me demande justement s’il est possible de moudre de la farine sans gros matériel.

L’amarante est de la famille des amaranthacées, ex‑chénopodiacées (qui était une petite famille, maintenant incluse dans les amaranthacées), c’est à dire la même de la même famille que le quinoa.
 
Dernière édition:
Ou en farine. Je me demande justement s’il est possible de moudre de la farine sans gros matériel.

L’amarante est de la famille des amaranthacées, ex‑chénopodiacées (qui était une petite famille, maintenant incluse dans les amaranthacées), c’est à dire la même de la même famille que le quinoa.

pourquoi essayer de la moudre ? <Après un retour tardif en grâce, aujourd’hui, c’est surtout la graine d’amarante qui est consommée au Mexique, sous forme de confiserie ou en tant que céréale que l’on trouve facilement au supermarché à un prix très abordable, au même titre que le muesli ou le flocon d’avoine.>
https://www.consoglobe.com/amarante-graine-miracle-cg

sinon un ancien moulin à café (qu'il faudra bricoler un peu...)
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/...YCmSM5Y1V7ALlai3YWZfVK9fncHsLHdNT_SLifldgN4LL

sur le site https://www.google.fr/search?q=moul...XOxMTVAhVJuBQKHf4uDOgQsAQIJQ&biw=1047&bih=508

mam
 
pourquoi essayer de la moudre ? […]
Pour que le levain puisse la digérer. Même si les graines de l’amarante sont très fines, j’imagine qu’elles sont entourées d’une sorte de coque ou de cuticule que le levain ne peut pas digérer, comme c’est fait pour protéger la graine.
 
Pour que le levain puisse la digérer. Même si les graines de l’amarante sont très fines, j’imagine qu’elles sont entourées d’une sorte de coque ou de cuticule que le levain ne peut pas digérer, comme c’est fait pour protéger la graine.


attends, regarde ici stp


<Utilisations culinaires
Les feuilles d’Amarante se cuisinent comme les épinards. On en utilise également les graines que l’on cuisine comme le quinoa nature cuit à l’eau ou cuit comme un risotto.


Au même titre que le maïs et les haricots, l’amarante était une plante sacrée pour les Aztèques, qui en faisaient leur aliment principal. Bien qu’utilisée comme telle, l’amarante n’est pas vraiment une céréale : c’est une plante herbacée annuelle dont les feuilles larges et les graines minuscules sont comestibles.

Trésor aztèque :
Quand on compare cette minuscule petite graine avec d’autres céréales, sa richesse nutritionnelle la place loin devant, tant quantitativement que qualitativement. En effet, l’amarante contient plus de protéines que la plupart des céréales – notamment la lysine, la méthionine et le tryptophane – et celles-ci sont de meilleure qualité car ses acides aminés sont plus équilibrés.
L’amarante est une excellente source de magnésium, de fer, de phosphore, de cuivre et de zinc ; elle est une bonne source de potassium et d’acide folique, et elle contient de l’acide pantothénique, du calcium, de la riboflavine, de la vitamine B6, de la vitamine C, de la thiamine et de la niacine. Elle contient deux fois plus de fer et quatre fois plus de calcium que le blé dur.
Et ...elle est totalement exempte de gluten ! (Intéressant pour les allergiques)

Sa haute teneur en lysine lui confère en outre des vertus médicinales vérifiées dans le cadre d’un traitement HIV/Sida et autres maladies débilitantes, en permettant aux patients de récupérer leur énergie.

Un plaisir à cuisiner :

Cette petite graine n’exige pas que nous soyons des cuisiniers hors pairs ! Pour une cuisson "al dente", il suffit de verser un volume d’amarante dans deux volumes d’eau, sans saler, et de la cuire de la même manière que le riz.

En refroidissant, les petits grains se lient tout en étant légèrement croquants, et l’on peut comparer leur texture à une sorte de semoule.

Cette texture particulière la rend particulièrement intéressante à utiliser pour des préparations où l’on a besoin d’amalgamer [galettes végétales ou bouchées sucrées par ex].

Comme sa cuisson ne dure qu’entre 20 et 30 minutes, il est tout à fait indiqué de l’ajouter à la cuisson des légumineuses ou d’une autre céréale à mi-cuisson, pour en dopper les apports nutritionnels.

Signalons encore que les grains d’amarante ne collent ni n’éclatent à la cuisson, et que leur saveur est légèrement épicée. On peut aussi les souffler, les faire germer ou les moudre en farine.

Les feuilles d’amarante sont, elles aussi, excellentes pour la santé. Riches en nitrates de potassium, elles sont diététiques, rafraîchissantes, galactogènes [augmentant la sécrétion lactée], et légèrement astringentes. Utilisées en décoction, elles sont extrêmement efficaces. Les feuilles sont utilisées comme l’épinard, qu’elles remplacent d’ailleurs agréablement.>

http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/amarante-pas-marrante-pour-55291

mam
 
attends, regarde ici stp


<Utilisations culinaires
Les feuilles d’Amarante se cuisinent comme les épinards. On en utilise également les graines que l’on cuisine comme le quinoa nature cuit à l’eau ou cuit comme un risotto.


[…]
Oui, je savais déjà :p, je vais même partir en récolter tout à l’heure.

Une autre page que je préfère sur la diététique et l’histoire de l’amarante : Les bienfaits cachés de l'amaranthe (urticamania.over-blog.com).
 
on peut donc nourrir le monde entier avec :love:

mam
Elle pourrait y contribuer. Il faut faire attention à ne pas passer d’une monoculture à une autre. Je vais en cultiver (la variété amarante couchée, parce qu’elle est vivace, si j’en trouve), mais ce sera une parmi d’autres.

L’amarante n’est pas non‑plus la seule plante résistante et pouvant pousser dans des milieux difficiles, il y a aussi le seigle et les plantes de la famille du colza, de la moutarde (les brassicacées), qui sont des plantes pionnières.

C’est pour ça que je dis qu’elle peut y contribuer. C’est bien que cette plante soit de nouveau connue, mais il ne faut pas en oublier les autres.
 
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