Ça se discute... sur la forme peut-être, mais au-delà de la forme, ça pèche un peu.
Car même les hypothèses, voire les axiomes utilisés devraient être défendables.
Ce qui n'est vraiment pas le cas ici. Sauf à admettre que l'on peut changer de conviction à la demande: je décide de croire à l'existence d'un dieu, alors j'y crois sincèrement et fermement, puis deux minutes après, comme ça, sans raison, je peux décider de ne plus croire en son existence, et sincèrement je n'y crois plus, puis je redécide d'y croire 5 minutes plus tard toujours aussi sincèrement, parce que c'est tendance...
???
En fait, je suppose que sa démonstration avait surtout pour but de conforter, par la crainte, ceux qui doutaient, dans l'idée que malgré le doute, il valait mieux continuer à faire comme si, le temps que le doute s'estompe.
Pour les autres, c'est un peu plus compliqué de les toucher avec un tel argument.