La Corée du sud en voie d'extinction, le président veut un ministère pour relancer la natalité. Game over!

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Anser
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peut être ou pas. Nous avons géré la croissance, pourquoi pas la décroissance ?
Nous étions moins d'un milliard en 1800.

Cet argument n'a pas de sens...

Quand il n'avait qu'un milliard d'habitants, au XIXe siècle, la majorité de l'humanité vivait de l'agriculture, souvent vivrière. Chaque village (voire chaque famille) pouvait pratiquement vivre en autarcie.

Aujourd'hui, hormis quelques rares exceptions (pays très pauvres, tribus, amish...), du fait de la mondialisation extrême, nous sommes tous interdépendants...

Dépendants de l'énergie, des transports, de matières premières, de biens et de denrées qui viennent de l'autre bout du monde.

Avec un monde en décroissance, chaque pays luttera pour conserver ses avantages, ses matières premières et sa main d'oeuvre.
 
Vers 2050, même en imaginant une légère remontée du taux de fécondité, il devait y avoir 150 000 naissances pour 800 000 décès en Corée du Sud.

Il y aurait plus de retraités que d'actifs, ce qui est économiquement et socialement insoutenable.

Des pénuries d'emploi généralisées, notamment dans les secteurs clef, des dépenses sociales insoutenables, etc...

On voit déjà certains pays avec une pénurie de main d'oeuvre généralisée dans les pays où la baisse de natalité est ancienne, comme l'Italie ou le Japon.

En Corée du Sud, la baisse de fécondité est certes beaucoup plus récente qu'au Japon, mais elle est bien plus marquée : au Japon, le taux de fécondité n'est jamais descendu sous les 1,2 enfants par femme, contre 0,7 en Corée... une valeur jamais atteinte nulle part, hormis très ponctuellement en temps de guerre...

Autrement dit, ça va être très brutal en Corée, même si le pays s'ouvrait à l'immigration ou si la fécondité remontait légèrement...

Le pays est déjà mort.
Il va littéralement s'effondrer.

Des pays comme la Corée du Sud, l'Italie ou le Japon sont des laboratoires sur ce qui attend le reste de l'humanité (à quelques exceptions près, dont l'Afrique Subsaharienne) quelques années/décennies plus tard.

Nos sociétés "modernes" n'ont pas été pensées pour un monde vieillissant et en décroissance.
C'est pourtant ce qui nous attend tous, inexorablement...
L'IA et la robotique qui sont juste au début d'une très importante révolution pourraient permettre de faire face à cette baisse alarmante de la natalité ds nos sociétés modernes. Pas pour tout les secteurs d'activités sans doute, mais tout de même ds énormément de choses. Nous ne sommes qu'au début d'une grande évolution technologique. Il faudra de toute façon bien gérer cette évolution pour ne pas comme d'habitude mal l'utiliser
 
L'IA et la robotique qui sont juste au début d'une très importante révolution pourraient permettre de faire face à cette baisse alarmante de la natalité ds nos sociétés modernes. Pas pour tout les secteurs d'activités sans doute, mais tout de même ds énormément de choses. Nous ne sommes qu'au début d'une grande évolution technologique. Il faudra de toute façon bien gérer cette évolution pour ne pas comme d'habitude mal l'utiliser

On n'aura jamais d'agriculteurs-robot, de maçons-robot, d'aide-soignantes-robots.
Ni de diagnostic médical totalement généré par l'IA (on n'est pas dans Idiocracy... quoi que... on s'en rapproche à grands pas...)

Le Japon, qui est pourtant le pays le plus avancé au monde en matière de robotique, et très performant en matière d'IA, souffre d'une pénurie généralisée de main d'oeuvre, en dépit de ses robots.
Et cette pénurie s'accroît d'année en année, puisque la population active au Japon diminue depuis les années 1990, et de plus en plus fortement...
En particulier dans les secteurs où l'IA n'aura quasiment aucun impact (agriculture, BTP, restauration, commerce, milieu médical, services à la personne, etc...), et dont les jeunes se détournent.

La pénurie est telle au Japon qu'il faudrait plus de 600 000 immigrés par an (!!!) pour compenser la baisse de population active chaque année. Et comme la natalité est désormais faible dans quasiment toute l'Asie, ça va devenir compliqué de faire venir bcp de monde...


Quant à l'IA, elle va surtout révolutionner les métiers du digital, et certains emplois "intellectuels" (ingénierie, pub, marketing, comptabilité, secrétariat, gestion, RH, journalisme) et artistique.

L'IA généralisée, ce sera probablement la mort de l'art, et à terme, celle de l'intelligence.
 
Dernière édition:
On n'aura jamais d'agriculteurs-robot, de maçons-robot, d'aide-soignantes-robots.
Ni de diagnostic médical totalement généré par l'IA (on n'est pas dans Idiocracy... quoi que... on s'en rapproche à grands pas...)
Heu, ce n'est pas sûr du tout.

 
On n'aura jamais d'agriculteurs-robot, de maçons-robot, d'aide-soignantes-robots.
Ni de diagnostic médical totalement généré par l'IA (on n'est pas dans Idiocracy... quoi que... on s'en rapproche à grands pas...)



L'IA généralisée, ce sera probablement la mort de l'art, et à terme, celle de l'intelligence.

Je pense pile le contraire, nous n'en sommes que au début de l'IA, et franchement c'est déjà bluffant.

L'intelligence, c'est vague. Si par intelligence tu entends la capacité d'analyse et de prise de décisions, nul doute que l'IA nous battra largement, déjà dans pas mal de domaines c'est déjà le cas. Ce qui devrait prendre plus de temps, c'est je pense l'aspect mécanique, du genre une machine permettant de manipuler les choses (objets et créatures vivantes). Pour le reste, l'IA bat déjà l'homme en ce qui concerne les mesures, modélisation de prévisions météo, diagnostiques, etc... .

Par contre j'ai de gros doutes concernant la sagesse de l'homme par rapport à cette technologie. Déjà parce que nous pouvons bien sûr l'utiliser à bon escient, mais aussi dans le mauvais sens. Mais pas que. Saurons-nous nous occuper intelligemment si notre temps de travail devait être réduit fortement?

Sinon, pour en revenir au post de départ, je dis tant mieux si le taux de fécondation, et donc de natalité baisse, parce que je pense pas que notre planète puisse supporter 8 milliards d'êtres humains.
 
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