Oui, c’est de la tromperie vulgaire, mais ce n’était pas fameux quand‑même.
La meute enragée des anti tariq ramadan revie!
- Initiateur de la discussion morjani
- Date de début
- Statut
Oui, mais entre les défauts et les méfaits, il y a une différence. Ne pas dénoncer un méfait, c’est la cautionner ou même y contribuer.
Cette parole est trop souvent rappelée pour défendre l’indéfendable aussi.
Je n’étais pas parti, mais je suis moins souvent là.
A
AncienMembre
Non connecté
L'ordre des medecins a encouragé les victimes de " harcelements " de la part de medecins a denoncer..
La pour le coup , cest pas une vague mais plusieurs tsunami ,
La pour le coup , cest pas une vague mais plusieurs tsunami ,
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
@misspopotte @Septime @lavie1
http://www.lemonde.fr/societe/artic...eposee-contre-tariq-ramadan_5207056_3224.html
Une deuxième plainte pour viol déposée contre Tariq Ramadan
Tariq Ramadan est arrivé à Paris jeudi 26 octobre à 23 h 10 par l’Eurostar en provenance de Londres. Il ignorait alors qu’une deuxième plainte l’accusant de viol venait d’être transmise au procureur de la République de Paris, François Molins.
Après celle de Henda Ayari, le 20 octobre, contre l’islamologue suisse, la nouvelle plainte a été reçue vendredi 27 octobre au parquet. Elle est accompagnée d’un témoignage circonstancié et accablant, dont Le Monde a pris connaissance, ainsi que Le Parisien et concerne des faits qui auraient eu lieu en 2009 et ne sont donc pas prescrits.
« Tariq Ramadan m’a donné rendez-vous au bar de l’hôtel Hilton de Lyon, où il était descendu pour une conférence, en octobre 2009 », raconte la nouvelle plaignante, une femme de 45 ans qui souhaite conserver son anonymat dans les médias mais dont nous avons pu vérifier l’identité. A l’époque, cette Française convertie à l’islam entretient alors, depuis le 31 décembre 2008, une correspondance avec M. Ramadan auprès duquel elle cherche conseil, comme nombre de musulmans qui se déplacent pour l’écouter.
http://www.lemonde.fr/societe/artic...eposee-contre-tariq-ramadan_5207056_3224.html
Une deuxième plainte pour viol déposée contre Tariq Ramadan
Tariq Ramadan est arrivé à Paris jeudi 26 octobre à 23 h 10 par l’Eurostar en provenance de Londres. Il ignorait alors qu’une deuxième plainte l’accusant de viol venait d’être transmise au procureur de la République de Paris, François Molins.
Après celle de Henda Ayari, le 20 octobre, contre l’islamologue suisse, la nouvelle plainte a été reçue vendredi 27 octobre au parquet. Elle est accompagnée d’un témoignage circonstancié et accablant, dont Le Monde a pris connaissance, ainsi que Le Parisien et concerne des faits qui auraient eu lieu en 2009 et ne sont donc pas prescrits.
« Tariq Ramadan m’a donné rendez-vous au bar de l’hôtel Hilton de Lyon, où il était descendu pour une conférence, en octobre 2009 », raconte la nouvelle plaignante, une femme de 45 ans qui souhaite conserver son anonymat dans les médias mais dont nous avons pu vérifier l’identité. A l’époque, cette Française convertie à l’islam entretient alors, depuis le 31 décembre 2008, une correspondance avec M. Ramadan auprès duquel elle cherche conseil, comme nombre de musulmans qui se déplacent pour l’écouter.
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Violence inouïe
Ce jour-là, cependant, c’est la première fois qu’elle le rencontre. « Au bout de dix minutes, il m’a dit : “Nous ne pouvons pas rester là, tout le monde nous regarde. Je suis une personne connue et le Maghrébin à l’accueil m’a reconnu et n’arrête pas de nous regarder”. » M. Ramadan lui propose donc, assure-t-elle, de rejoindre sa chambre où ils pourront poursuivre leur conversation autour d’un thé.
C’est là qu’au bout de quelques minutes aurait eu lieu l’agression. Portant une attelle à la jambe droite, la jeune femme marche alors avec des béquilles. « Il a donné un coup de pied dans mes béquilles et s’est jeté sur moi en disant : “Toi, tu m’as fait attendre, tu vas prendre cher !” » Suivent alors, selon ses déclarations, des gifles au visage, aux bras, aux seins et des coups de poings dans le ventre. ********* et ******* imposées de force, nouveaux coups, nouveau viol, ce que rapporte cette femme est d’une violence inouïe.
« J’ai hurlé de douleur en criant stop ! », dit-elle. Puis, selon son témoignage, M. Ramadan la viole à nouveau, avec un objet cette fois. « Plus je hurlais et plus il tapait », raconte-t-elle. « Il m’a traînée par les cheveux dans toute la chambre pour m’amener dans la baignoire de la salle de bain pour m’uriner dessus », rapporte-t-elle, expliquant qu’elle n’a réussi à s’enfuir qu’au petit matin. La plaignante fournit par ailleurs, à l’appui de son témoignage, des certificats médicaux établis à l’époque des faits.
« Des mois de harcèlement et de menaces »
Par la suite, assure-t-elle encore, M. Ramadan lui aurait envoyé plusieurs SMS afin de la revoir « comme si nous avions passé une super nuit d’amour romantique et tendre ». Elle refuse. « J’ai subi ensuite des mois de harcèlement et de menaces et des hommes me suivaient dans la rue ; un m’a même menacée de mort. J’ai dû rester chez une amie pendant presqu’un mois à partir du 18 novembre 2009. » Son avocat, Eric Morain, essaie désormais de convaincre cinq autres femmes de témoigner, voire de déposer plainte à leur tour pour des faits de viols ou d’agression sexuelle.
Le 24 octobre, M. Ramadan avait déposé une plainte en dénonciation calomnieuse auprès du parquet de Paris après que Henda Ayari l’eut accusé de viol. Interrogé par Le Monde, vendredi, sur cette nouvelle accusation, son avocat, Yassine Bouzrou, déclare « ne pas être au courant ». M. Ramadan n’a pas répondu à nos sollicitations.
Le témoignage de Henda Ayari présente quelques similitudes. Entendue par la police judiciaire de Rouen, l’écrivain a raconté son rendez-vous avec l’islamologue suisse dans un hôtel parisien, au printemps 2012, au moment du congrès de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) où il a prévu d’intervenir. Elle avait auparavant pris contact avec M. Ramadan sur Facebook, afin de lui demander des conseils d’ordre religieux. Ce jour-là, elle le retrouve donc à l’hôtel. Sous prétexte que le hall est bondé et bruyant, il lui propose de monter dans sa suite. Une fois dans la chambre, il aurait « sauté » sur elle, l’aurait giflée et violée, avant de lui proposer de l’argent pour prendre un taxi.
Henda Ayari avait déjà raconté cette scène en novembre 2016 dans J’ai choisi d’être libre (Flammarion), un ouvrage où elle racontait notamment son embrigadement puis sa rupture avec le salafisme. Elle consacrait aussi plusieurs pages aux agissements de son agresseur présumé, mais sans donner son vrai nom ; dans le livre, le violeur s’appelait « Zoubeyr ».
Ce jour-là, cependant, c’est la première fois qu’elle le rencontre. « Au bout de dix minutes, il m’a dit : “Nous ne pouvons pas rester là, tout le monde nous regarde. Je suis une personne connue et le Maghrébin à l’accueil m’a reconnu et n’arrête pas de nous regarder”. » M. Ramadan lui propose donc, assure-t-elle, de rejoindre sa chambre où ils pourront poursuivre leur conversation autour d’un thé.
C’est là qu’au bout de quelques minutes aurait eu lieu l’agression. Portant une attelle à la jambe droite, la jeune femme marche alors avec des béquilles. « Il a donné un coup de pied dans mes béquilles et s’est jeté sur moi en disant : “Toi, tu m’as fait attendre, tu vas prendre cher !” » Suivent alors, selon ses déclarations, des gifles au visage, aux bras, aux seins et des coups de poings dans le ventre. ********* et ******* imposées de force, nouveaux coups, nouveau viol, ce que rapporte cette femme est d’une violence inouïe.
« J’ai hurlé de douleur en criant stop ! », dit-elle. Puis, selon son témoignage, M. Ramadan la viole à nouveau, avec un objet cette fois. « Plus je hurlais et plus il tapait », raconte-t-elle. « Il m’a traînée par les cheveux dans toute la chambre pour m’amener dans la baignoire de la salle de bain pour m’uriner dessus », rapporte-t-elle, expliquant qu’elle n’a réussi à s’enfuir qu’au petit matin. La plaignante fournit par ailleurs, à l’appui de son témoignage, des certificats médicaux établis à l’époque des faits.
« Des mois de harcèlement et de menaces »
Par la suite, assure-t-elle encore, M. Ramadan lui aurait envoyé plusieurs SMS afin de la revoir « comme si nous avions passé une super nuit d’amour romantique et tendre ». Elle refuse. « J’ai subi ensuite des mois de harcèlement et de menaces et des hommes me suivaient dans la rue ; un m’a même menacée de mort. J’ai dû rester chez une amie pendant presqu’un mois à partir du 18 novembre 2009. » Son avocat, Eric Morain, essaie désormais de convaincre cinq autres femmes de témoigner, voire de déposer plainte à leur tour pour des faits de viols ou d’agression sexuelle.
Le 24 octobre, M. Ramadan avait déposé une plainte en dénonciation calomnieuse auprès du parquet de Paris après que Henda Ayari l’eut accusé de viol. Interrogé par Le Monde, vendredi, sur cette nouvelle accusation, son avocat, Yassine Bouzrou, déclare « ne pas être au courant ». M. Ramadan n’a pas répondu à nos sollicitations.
Le témoignage de Henda Ayari présente quelques similitudes. Entendue par la police judiciaire de Rouen, l’écrivain a raconté son rendez-vous avec l’islamologue suisse dans un hôtel parisien, au printemps 2012, au moment du congrès de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) où il a prévu d’intervenir. Elle avait auparavant pris contact avec M. Ramadan sur Facebook, afin de lui demander des conseils d’ordre religieux. Ce jour-là, elle le retrouve donc à l’hôtel. Sous prétexte que le hall est bondé et bruyant, il lui propose de monter dans sa suite. Une fois dans la chambre, il aurait « sauté » sur elle, l’aurait giflée et violée, avant de lui proposer de l’argent pour prendre un taxi.
Henda Ayari avait déjà raconté cette scène en novembre 2016 dans J’ai choisi d’être libre (Flammarion), un ouvrage où elle racontait notamment son embrigadement puis sa rupture avec le salafisme. Elle consacrait aussi plusieurs pages aux agissements de son agresseur présumé, mais sans donner son vrai nom ; dans le livre, le violeur s’appelait « Zoubeyr ».
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Des disciples en nombre
La récente affaire Harvey Weinstein aux Etats-Unis – le producteur hollywoodien est confronté à une cascade d’accusations de harcèlement et de viol – a convaincu celle qui est aussi présidente de l’association Libératrices de dénoncer M. Ramadan sur son compte personnel Twitter et sur sa page Facebook avant que son avocat, Me Jonas Haddad, ne dépose sa plainte pour viol. Henda Ayari, qui affirme avoir été menacée ensuite par M. Ramadan a fourni aux enquêteurs plusieurs écrits de ce dernier.
Comment cette figure centrale de l’islam, comment cet homme qui mettait en garde les musulmans contre les rapports sexuels hors mariage en leur rappelant que c’est « Dieu et c’est devant Dieu, qu’il nous est donné la possibilité de vivre une relation avec une femme », a-t-il pu dissimuler à ses fidèles proches ou moins proches un tel comportement ?
Avec son éloquence impeccable, son CV à rallonge et son charisme, M. Ramadan sillonne depuis vingt-cinq ans la France, la Belgique, le Royaume-Uni ou les Pays-Bas, drainant à sa suite des disciples qu’il impressionne tel un gourou. Deux millions d’abonnés sur Facebook, plus de 632 000 sur Twitter. A chaque conférence, l’homme dédicace des dizaines d’ouvrages. Jeunes, vieux, femmes voilées ou non, son public est hétéroclite – et pour certains fans, il lui arrive de glisser son numéro de téléphone juste au-dessous de sa signature.
Il est vrai que depuis 2014, certains témoignages, postés, jusqu’ici, sur des forums de discussion, faisaient état d’une forme d’emprise exercée sur certaines femmes, d’une violence psychologique parfois et, quoi qu’il en soit, de relations féminines en complète contradiction avec un discours religieux bien plus rigoriste.
Mais pas l’ombre toutefois d’une preuve solide. En 2007, le journaliste Ian Hamel, résidant en Suisse, avait rédigé une biographie de l’islamologue, La Vérité sur Tariq Ramadan, aux Editions Favre. Sans pouvoir aborder le sujet.
Une dépendance « toxique »
C’est bien plus tard, que Ian Hamel sera contacté par Magda Bernoussi une jeune Franco-Marocaine traumatisée par son aventure avec l’arrière-petit-fils de Hassan El Bana, le fondateur des Frères musulmans. Un ouvrage commun est même prévu. Mais aucun éditeur ne veut d’un livre qui s’annonce comme un règlement de comptes. Surtout, la législation française en matière d’atteinte à la vie privée est la plus sévère d’Europe.
« Un Tartuffe qui ne prie même pas ! », dénonce alors la jeune femme, dans une vidéo, expliquant comment M. Ramadan assurait aux femmes qu’il était divorcé, proposait de « les guider vers la lumière », avant de les maintenir dans une relation de dépendance « toxique ».
La récente affaire Harvey Weinstein aux Etats-Unis – le producteur hollywoodien est confronté à une cascade d’accusations de harcèlement et de viol – a convaincu celle qui est aussi présidente de l’association Libératrices de dénoncer M. Ramadan sur son compte personnel Twitter et sur sa page Facebook avant que son avocat, Me Jonas Haddad, ne dépose sa plainte pour viol. Henda Ayari, qui affirme avoir été menacée ensuite par M. Ramadan a fourni aux enquêteurs plusieurs écrits de ce dernier.
Comment cette figure centrale de l’islam, comment cet homme qui mettait en garde les musulmans contre les rapports sexuels hors mariage en leur rappelant que c’est « Dieu et c’est devant Dieu, qu’il nous est donné la possibilité de vivre une relation avec une femme », a-t-il pu dissimuler à ses fidèles proches ou moins proches un tel comportement ?
Avec son éloquence impeccable, son CV à rallonge et son charisme, M. Ramadan sillonne depuis vingt-cinq ans la France, la Belgique, le Royaume-Uni ou les Pays-Bas, drainant à sa suite des disciples qu’il impressionne tel un gourou. Deux millions d’abonnés sur Facebook, plus de 632 000 sur Twitter. A chaque conférence, l’homme dédicace des dizaines d’ouvrages. Jeunes, vieux, femmes voilées ou non, son public est hétéroclite – et pour certains fans, il lui arrive de glisser son numéro de téléphone juste au-dessous de sa signature.
Il est vrai que depuis 2014, certains témoignages, postés, jusqu’ici, sur des forums de discussion, faisaient état d’une forme d’emprise exercée sur certaines femmes, d’une violence psychologique parfois et, quoi qu’il en soit, de relations féminines en complète contradiction avec un discours religieux bien plus rigoriste.
Mais pas l’ombre toutefois d’une preuve solide. En 2007, le journaliste Ian Hamel, résidant en Suisse, avait rédigé une biographie de l’islamologue, La Vérité sur Tariq Ramadan, aux Editions Favre. Sans pouvoir aborder le sujet.
Une dépendance « toxique »
C’est bien plus tard, que Ian Hamel sera contacté par Magda Bernoussi une jeune Franco-Marocaine traumatisée par son aventure avec l’arrière-petit-fils de Hassan El Bana, le fondateur des Frères musulmans. Un ouvrage commun est même prévu. Mais aucun éditeur ne veut d’un livre qui s’annonce comme un règlement de comptes. Surtout, la législation française en matière d’atteinte à la vie privée est la plus sévère d’Europe.
« Un Tartuffe qui ne prie même pas ! », dénonce alors la jeune femme, dans une vidéo, expliquant comment M. Ramadan assurait aux femmes qu’il était divorcé, proposait de « les guider vers la lumière », avant de les maintenir dans une relation de dépendance « toxique ».
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Chaque fois que des femmes ont évoqué des faits plus graves, cependant, elles ont toujours renoncé à témoigner à visage découvert et plus encore à porter plainte. « C’est déjà un combat intérieur de surmonter sa peur, sa honte, sa souffrance pour se décider à parler face à tout agresseur sexuel, explique Henda Ayari. Mais c’est d’autant plus difficile lorsque ce dernier est doté d’une aura religieuse comme l’est Tariq Ramadan, qui est adulé voire idolâtré par de nombreux fidèles. »
Même Caroline Fourest, auteure de Frère Tariq (Grasset, 2004), une biographie fouillée et sans concession du théologien, n’est pas parvenue à les convaincre de témoigner. Le Monde, il y a un an, s’est heurté à la même difficulté.
« Double vie »
« Vous avez une conception très moraliste de la sexualité et je suppose que vous vous l’appliquez à vous-même », avait osé lancer, toutefois, Caroline Fourest lors du débat qui l’avait opposée à M. Ramadan, le 16 novembre 2009 sur le plateau de « Ce soir ou jamais », l’émission de Frédéric Taddeï sur France 3.
Ce soir-là, elle avait appris que deux des femmes lui ayant raconté, sous couvert d’anonymat, avoir été abusées par l’islamologue, s’étaient faites inviter dans le public. « A la fin du débat, elles sont venues vers moi pour me saluer. Devant lui », assure l’essayiste. C’était il y a huit ans. « Quand je vois ce que j’ai pris pour avoir démontré, avec mille précautions, son double discours, je mesure quelle est la difficulté à témoigner de sa double vie », remarque encore Caroline Fourest.
Parmi les proches et les supporters du théologien, il semble cependant que plusieurs personnes étaient informées de ces agissements. Il y a quelques années, Hani Ramadan a ainsi été averti du comportement de son frère : « Vous devez faire attention à ne pas le laisser seul avec des sœurs. » Hani Ramadan n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.
L’affaire Ramadan paraît aujourd’hui avoir pétrifié les leaders de la communauté musulmane. Seul un site, Oumma.com, a relayé l’affaire. « Tariq Ramadan est une personnalité importante. Il aurait été inconcevable que nous n’en parlions pas. C’est la justice qui tranchera », assure Said Branine, son rédacteur en chef. En off, les langues se délient. Des mots reviennent : « embarras », « stupéfaction », et moins rarement, désormais, « complot ».
Même Caroline Fourest, auteure de Frère Tariq (Grasset, 2004), une biographie fouillée et sans concession du théologien, n’est pas parvenue à les convaincre de témoigner. Le Monde, il y a un an, s’est heurté à la même difficulté.
« Double vie »
« Vous avez une conception très moraliste de la sexualité et je suppose que vous vous l’appliquez à vous-même », avait osé lancer, toutefois, Caroline Fourest lors du débat qui l’avait opposée à M. Ramadan, le 16 novembre 2009 sur le plateau de « Ce soir ou jamais », l’émission de Frédéric Taddeï sur France 3.
Ce soir-là, elle avait appris que deux des femmes lui ayant raconté, sous couvert d’anonymat, avoir été abusées par l’islamologue, s’étaient faites inviter dans le public. « A la fin du débat, elles sont venues vers moi pour me saluer. Devant lui », assure l’essayiste. C’était il y a huit ans. « Quand je vois ce que j’ai pris pour avoir démontré, avec mille précautions, son double discours, je mesure quelle est la difficulté à témoigner de sa double vie », remarque encore Caroline Fourest.
Parmi les proches et les supporters du théologien, il semble cependant que plusieurs personnes étaient informées de ces agissements. Il y a quelques années, Hani Ramadan a ainsi été averti du comportement de son frère : « Vous devez faire attention à ne pas le laisser seul avec des sœurs. » Hani Ramadan n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.
L’affaire Ramadan paraît aujourd’hui avoir pétrifié les leaders de la communauté musulmane. Seul un site, Oumma.com, a relayé l’affaire. « Tariq Ramadan est une personnalité importante. Il aurait été inconcevable que nous n’en parlions pas. C’est la justice qui tranchera », assure Said Branine, son rédacteur en chef. En off, les langues se délient. Des mots reviennent : « embarras », « stupéfaction », et moins rarement, désormais, « complot ».
J'ai beau chercher. Je ne trouve pas d'exemple de tromperie "noble". La tromperie, c'est toujours vulgaire, sinon, ça ne s'appellerait pas la tromperie.
A
AncienMembre
Non connecté
Celle ci est d'une violence incroyable !
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Oui ça me fait penser au témoignage des prison arabes. Des coups, des objets ... Et elle a des certificats médicaux selon Le Monde.
On verra bien. Pour moi ça commence à sentir le souffre quand plusieurs témoignages et plaintes arrivent. Je réagis comme ça avec d'autres affaires et donc pour celle-ci aussi.
Les preuves islamiquement sont les 4 témoins ou des preuves médicales en cas de viol ... Ici Le monde évoque une deuxième plainte + certifical médical.
Pour Majda Bernoussi (à l'époque Majda Laaroussi) elle avait pas parlé de viol à l'époque, et c'est elle qui avait sorti la photo en slip.
Si ça se trouve, comme pour l'affaire dsk, l'affaire qui aura lancé l'affaire sera fausse/douteuse/jamais établie, mais sera par contre le prétexte à la sortie de vrais témoignages et plaintes ... Ou ptêt que ça fera pschhiit, mais selon le monde ça semble pas partir pour ...
Dernière édition:
A
AncienMembre
Non connecté
Il a tous les traits d'un pervers narcissique jusque dans ses pratiques sexuelles.
Jusqu'à ce témoignage, j'emettais un doute sur le "viol" sans pour autant rejeter ses relations multiples, personne n'est infaillible et il semblait que sa faiblesse se portait sur les femmes. Mais La le témoignage de cette Femme, dépeint le portrait d'un homme atteint de troubles psychiques...
Ce qu'elle raconte ne s'invente pas.,, jusqu'à lui uriner dessus dans la salle bain (pratiques de grands pervers).
Jusqu'à ce témoignage, j'emettais un doute sur le "viol" sans pour autant rejeter ses relations multiples, personne n'est infaillible et il semblait que sa faiblesse se portait sur les femmes. Mais La le témoignage de cette Femme, dépeint le portrait d'un homme atteint de troubles psychiques...
Ce qu'elle raconte ne s'invente pas.,, jusqu'à lui uriner dessus dans la salle bain (pratiques de grands pervers).
A
AncienMembre
Non connecté
Oui j'ai lu Pour les certificats médicaux, ainsi que d'autres remoiganages de femmes (à venir).
A
AncienMembre
Non connecté
Je partage ce message Anne cecile mailfert , en sachant que je ne suis pas particulierement feministe , mais sur ce point je le suis .
#metoo évidemment. (Warning : si mon témoignage vous fait remonter des choses vécues et/ou oubliées, des asso sont la pour vous conseiller et en particulier le cfcv au 0800 059595) Bon je ne compte pas les dragues lourdes, les amis qui restent dormir et qui "tentent leur chance" toute la nuit alors qu'ils vous ont promis qu'il ne se passerait rien, ni les sifflements, insultes, attouchements, dans le metro, ou dans la rue ou encore les blagues sexistes à la télé, la radio, et les publicités degradantes sur les murs. Ca c'est la musique d'ambiance, la BO du film.
En Voici le scénario. C'est assez répétitif, je vous préviens.
Un prof de taekwondo de 30 ans m'a enfermé chez lui et tenté de me violer à Nancy. j'avais 15 ans. Je n'ai rien dit.je suis partie.
Un kine de 45 ans m'a embrassé à la sortie d'une consultation. j'avais 16 ans. Je n'ai rien dit.je suis partie.
Plusieurs inconnus m'ont attrapé le sexe dans une boite bondée à Malte. j'avais 17 ans. Je n'ai rien dit.je suis partie.
Un petit ami de 19 ans, m'a attaché, brule a la cire et violée, à Nancy. j'avais 19 ans. Je n'ai rien dit.je suis partie.
Un inconnu a versé du GHB dans mon verre à Londres. j'avais 21ans. Je n'ai rien dit.je suis partie. (Enfin mes amis m'ont ramené inconsciente jusque mon lit)
Un collègue de 35 ans a tenté de me faire virer de mon premier boulot à Paris quand j'ai refusé ses avances. j'avais 23 ans. Je n'ai rien dit.je suis partie.
Un conseiller politique d'une cinquantaine d'années m'a proposé super travail... qui se révélera en réalité être à sa disposition sexuelle, ce que j'ai compris après qu'il m'ait embrassé de force dans un Hotel de luxe à Paris et demandé "mais qu'est ce que tu t'imaginais, que c'était ton cerveau qui m'intéressait?". j'avais 24 ans, je n'ai rien dit, je suis partie.
Un inconnu de 27 ans sur une crique au Nicaragua m'a menacée de mort, étranglée , violée et a violé une amie devant moi. j'avais 26 ans.ensemble, on a porté plainte, Il est en prison depuis.
De tous âges de toutes nationalités ou origines, de toutes religions, inconnus, pauvres ou riches, collègues ou petits amis. La seule chose qui les relie c'est qu'ils étaient des hommes, qu'ils ont tenté - ou réussi, l'espace d'un instant, de s'approprier mon corps. Tous m'ont humiliée, rabaissée.
J'aimerai m'adresser aux hommes. Au lieu de critiquer les féministes, remerciez les femmes qui vous entourent de faire l'effort de ne pas vous détester, de pas en conclure que vous êtes tous un danger, de ne pas aller créer une planète de meuf sur mars. De continuer à espérer, de continuer à tomber amoureuses pour certaines, de continuer à porter vos bébés, ou à être vos sœurs ou vos amies. Rendez-vous compte de votre chance. Rendez-vous compte que vous tous, bénéficiez des crimes impunis des autres, que vous le vouliez ou non. Parce que ces crimes nous dressent, nous les femmes.Ces multiples violences m'ont changé. Elles m'ont formaté à faire attention, à faire plaisir, à sourire, à céder, à satisfaire, a être docile, à éviter d'énerver son conjoint. À ne pas trop draguer, à ne pas trop séduire. À rester à ma place. À ne pas avoir trop d'ambition. a pas me faire trop remarquer, a être une fille bien quoi. Elles ont changé mon temps et mon espace de vie, en m'apprenant à rentrer tôt à la maison, a m'asseoir à côté d'autres femmes dans le metro, a ne pas trop boire dans les bars ou à ne plus jamais parcourir le monde seule avec mon sac à dos. Pas la peine de m'interdire quoi que ce soit dans la loi, ces multiples violences m'ont enseigné les codes, les manières, les limites des espaces et des usages des femmes et des hommes.
#metoo évidemment. (Warning : si mon témoignage vous fait remonter des choses vécues et/ou oubliées, des asso sont la pour vous conseiller et en particulier le cfcv au 0800 059595) Bon je ne compte pas les dragues lourdes, les amis qui restent dormir et qui "tentent leur chance" toute la nuit alors qu'ils vous ont promis qu'il ne se passerait rien, ni les sifflements, insultes, attouchements, dans le metro, ou dans la rue ou encore les blagues sexistes à la télé, la radio, et les publicités degradantes sur les murs. Ca c'est la musique d'ambiance, la BO du film.
En Voici le scénario. C'est assez répétitif, je vous préviens.
Un prof de taekwondo de 30 ans m'a enfermé chez lui et tenté de me violer à Nancy. j'avais 15 ans. Je n'ai rien dit.je suis partie.
Un kine de 45 ans m'a embrassé à la sortie d'une consultation. j'avais 16 ans. Je n'ai rien dit.je suis partie.
Plusieurs inconnus m'ont attrapé le sexe dans une boite bondée à Malte. j'avais 17 ans. Je n'ai rien dit.je suis partie.
Un petit ami de 19 ans, m'a attaché, brule a la cire et violée, à Nancy. j'avais 19 ans. Je n'ai rien dit.je suis partie.
Un inconnu a versé du GHB dans mon verre à Londres. j'avais 21ans. Je n'ai rien dit.je suis partie. (Enfin mes amis m'ont ramené inconsciente jusque mon lit)
Un collègue de 35 ans a tenté de me faire virer de mon premier boulot à Paris quand j'ai refusé ses avances. j'avais 23 ans. Je n'ai rien dit.je suis partie.
Un conseiller politique d'une cinquantaine d'années m'a proposé super travail... qui se révélera en réalité être à sa disposition sexuelle, ce que j'ai compris après qu'il m'ait embrassé de force dans un Hotel de luxe à Paris et demandé "mais qu'est ce que tu t'imaginais, que c'était ton cerveau qui m'intéressait?". j'avais 24 ans, je n'ai rien dit, je suis partie.
Un inconnu de 27 ans sur une crique au Nicaragua m'a menacée de mort, étranglée , violée et a violé une amie devant moi. j'avais 26 ans.ensemble, on a porté plainte, Il est en prison depuis.
De tous âges de toutes nationalités ou origines, de toutes religions, inconnus, pauvres ou riches, collègues ou petits amis. La seule chose qui les relie c'est qu'ils étaient des hommes, qu'ils ont tenté - ou réussi, l'espace d'un instant, de s'approprier mon corps. Tous m'ont humiliée, rabaissée.
J'aimerai m'adresser aux hommes. Au lieu de critiquer les féministes, remerciez les femmes qui vous entourent de faire l'effort de ne pas vous détester, de pas en conclure que vous êtes tous un danger, de ne pas aller créer une planète de meuf sur mars. De continuer à espérer, de continuer à tomber amoureuses pour certaines, de continuer à porter vos bébés, ou à être vos sœurs ou vos amies. Rendez-vous compte de votre chance. Rendez-vous compte que vous tous, bénéficiez des crimes impunis des autres, que vous le vouliez ou non. Parce que ces crimes nous dressent, nous les femmes.Ces multiples violences m'ont changé. Elles m'ont formaté à faire attention, à faire plaisir, à sourire, à céder, à satisfaire, a être docile, à éviter d'énerver son conjoint. À ne pas trop draguer, à ne pas trop séduire. À rester à ma place. À ne pas avoir trop d'ambition. a pas me faire trop remarquer, a être une fille bien quoi. Elles ont changé mon temps et mon espace de vie, en m'apprenant à rentrer tôt à la maison, a m'asseoir à côté d'autres femmes dans le metro, a ne pas trop boire dans les bars ou à ne plus jamais parcourir le monde seule avec mon sac à dos. Pas la peine de m'interdire quoi que ce soit dans la loi, ces multiples violences m'ont enseigné les codes, les manières, les limites des espaces et des usages des femmes et des hommes.
il était en colère avant ??
A
AncienMembre
Non connecté
Bien sûre Madalena....
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Alaykum salam madalena, je ne le connais pas personnellement, je suis la méthode que j'ai pour tous les autres cas (y compris pour le personnes dont je me fiche total qu'elles soient coupables ou non) :
- est-ce que l'enquête les innocente ou pas
- en attendant, est-ce qu'on a affaire à une libération de la parole après l'affaire qui fai tout éclater.
Et là, le monde dévoile qu'il y'a une autre plainte et que la plaignante a des certificats médicaux à l'appui.
Jusqu'ici il n'y'avait que des preuves qui n'en étaient pas, parlant non pas de viol mais de fornication, donc il fallait garderl e bon soupçon. Maintenant c'est tout autre chsoe.
Si ça se trouve l'affaire ayari est fausse ou en tout cas on pourra jamais prouver que c'est vrai ou pas, mais la deuxième plainte semble béton ...
Donc oui je pense que c'est possible
L'enquête viendra l'établir.
ienouchka
VIB
Bien sûr que c'est possible.
Ce qui va être difficile si ces histoires sont prouvées, c'est de considérer ses écrits toujours de la même façon. Et quelque part c'est ça le plus terrible ; la disjonction entre l'homme et ses écrits. On s'attend toujours à ce que quelqu'un qu'on admire ait une vie conforme, "admirable" en quelque sorte. Quand on découvre que ce n'est pas le cas...on prend un peu le plafond sur la tête.
Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Pour être équitable y'a aussi eu une tribun d'une collège disant que jamais Ramadan ne lui avait semblé être un violeur etc. etc., et que pour elle ct impossible et qu'il était tjs respectueux etc. etc., mais bon ça vaut rien face à une deuxième plainte + certificats médicaux si l'on en croit le monde .
salam
@Fitra, @ViViWest3ood, @ienouchka,
je suis déçue...
On s'attend toujours à ce que quelqu'un qu'on admire ait une vie conforme, "admirable" en quelque sorte. Quand on découvre que ce n'est pas le cas...on prend un peu le plafond sur la tête.
c'est tout à fait ça inouchka...
@Fitra, @ViViWest3ood, @ienouchka,
je suis déçue...
On s'attend toujours à ce que quelqu'un qu'on admire ait une vie conforme, "admirable" en quelque sorte. Quand on découvre que ce n'est pas le cas...on prend un peu le plafond sur la tête.
c'est tout à fait ça inouchka...
A
AncienMembre
Non connecté
Le pire reste ces minables qui lui trouvent des excuses et insultent les filles ... les filles au moins elles se font pas payer pour monter sur un minbar et raconter des salades moralistes
A
AncienMembre
Non connecté
J'ai eu le même sentiment il y a une semaine, Mais malheureusement il faut se rendre à l'évidence, personne n'est infaillible et dans ce cas précis, c'est une maladie.... Tariq Ramadan est malade
A
AncienMembre
Non connecté
Pour lui et ses victimes.... TR est atteint de maladie psychiatrique, il a besoin d'être traité.
A
AncienMembre
Non connecté
Une maladie psychiatrique. Violenter, violer, et terminer par humilier en urinant sur sa victime, n'a rien de norlmal...
A
AncienMembre
Non connecté
franchement j'ai plus aucun respect pour lui. J'ai mille fois plus de respect pour Weinstein qui a osé demander pardon.
Qu'Allah me pardonne, mais le monde des mosquées et des associations muslim en France m'a toujours paru emprunt de dégueulasserie. Trop d'hypocrisie... des frères qui font semblant de baisser les yeux devant les soeurs mais qui font des halakats sur comment bien faire l'amour ...
tfou
A
AncienMembre
Non connecté
Perso jai mal au coeur pour la victime point
il était en colère avant ??
La colère c'est un euphémisme pour décrire ce qu'il était.
Laïbi dit des choses justes (à part ses excès en religion) mais il les dit avec une telle haine (je ne sais pas d'où elle lui vient) qu'on a pas envie de l'écouter.
Par contre j'ai remarqué qu'il s'est calmé et a changé la forme de son discours.
Il me fait rire à critiquer le langage "racaille" alors qu'il était d'une vulgarité sans nom à une époque.
C'est dommage parce qu'il est loin d'être idiot ce mec.
ienouchka
VIB
je sais bien...
Quand on étudie d'un peu près la vie d'hommes qu'on admire pour une raison ou une autre...c'est rare qu'on la trouve conforme. Gandhi était en privé quelqu'un de pas très net non plus ; http://www.leparisien.fr/flash-actu...-devoilee-dans-un-livre-01-05-2010-906112.php
Par contre il arrive qu'il y ait des hommes qu'on méprise pour leurs positions publiques, leurs actes et/ou leurs écrits, mais qui dans l'intimité étaient des maris et des pères aimants. Comme Oussama ben Laden. Oui oui...
L'humain est complexe. Il ne faut jamais l'oublier.
A
AncienMembre
Non connecté
Il a dit que t r a un accent de mrde en arabe,Et quil fait des fautes en recitation coranique, Quelqun.a remarqué ca? Quelqun de calé en arabe
Triste à dire mais mon expérience m'a prouvé que ceux qui soit disant baissent les yeux sont les pires. Au moins les autres assument.
C'est quand même dingue ces mecs qui ont un problème avec leur sexualité et les femmes.
Et chez les musulmans c'est pathologique.
- Statut