Le ministère russe des affaires étrangères a déclaré que la Suisse ne peut pas représenter les intérêts ukrainiens en Russie et les intérêts de Moscou en Ukraine car elle n'est plus un pays neutre.
"La Suisse [...] a cessé d'être un État neutre et s'est jointe aux sanctions [contre la Russie]", déclare ce jeudi Ivan Nechayev, responsable du ministère russe des Affaires étrangères.
Mercredi, le ministère suisse des affaires étrangères a confirmé que les grandes lignes d'un mandat de puissance protectrice avaient été élaborées, à condition que la Russie donne son accord.
Si les détails de l'accord sont secrets, l'objectif premier serait de faire en sorte que les Ukrainiens vivant en Russie puissent bénéficier des services consulaires fournis par l'ambassade de Suisse à Moscou, expliquait mercredi la radio publique suisse (RTS).
Un tel mandat, qui est discuté depuis l'invasion russe en février, s'inscrirait dans la tradition suisse (en tant que pays neutre) de servir d'intermédiaire diplomatique lorsque des États rompent partiellement ou totalement leurs relations.
La Suisse remplit actuellement plusieurs mandats similaires : elle représente parfois l'une des parties à un litige (comme les intérêts américains en Iran) et parfois les deux (comme entre la Russie et la Géorgie). Jusqu'en 2015, elle représentait les intérêts des États-Unis à Cuba et vice-versa.
Toutefois, après que la Suisse a décidé en février de suivre les sanctions de l'Union européenne à l'égard de la Russie, cette dernière a ajouté la Suisse à sa liste de nations "inamicales". La Russie estime que le pays a "porté atteinte à sa neutralité" en appliquant ces mesures, explique la RTS.
"La Suisse [...] a cessé d'être un État neutre et s'est jointe aux sanctions [contre la Russie]", déclare ce jeudi Ivan Nechayev, responsable du ministère russe des Affaires étrangères.
Mercredi, le ministère suisse des affaires étrangères a confirmé que les grandes lignes d'un mandat de puissance protectrice avaient été élaborées, à condition que la Russie donne son accord.
Si les détails de l'accord sont secrets, l'objectif premier serait de faire en sorte que les Ukrainiens vivant en Russie puissent bénéficier des services consulaires fournis par l'ambassade de Suisse à Moscou, expliquait mercredi la radio publique suisse (RTS).
Un tel mandat, qui est discuté depuis l'invasion russe en février, s'inscrirait dans la tradition suisse (en tant que pays neutre) de servir d'intermédiaire diplomatique lorsque des États rompent partiellement ou totalement leurs relations.
La Suisse remplit actuellement plusieurs mandats similaires : elle représente parfois l'une des parties à un litige (comme les intérêts américains en Iran) et parfois les deux (comme entre la Russie et la Géorgie). Jusqu'en 2015, elle représentait les intérêts des États-Unis à Cuba et vice-versa.
Toutefois, après que la Suisse a décidé en février de suivre les sanctions de l'Union européenne à l'égard de la Russie, cette dernière a ajouté la Suisse à sa liste de nations "inamicales". La Russie estime que le pays a "porté atteinte à sa neutralité" en appliquant ces mesures, explique la RTS.