La soif du pouvoir

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Salam Aleykoum,

En observant un reportage où je pouvais voir une jeune fille de 23 ans se préparer à devenir commissaire, j'ai ressenti beaucoup de jalousie dans mon coeur et en même temps j'avais honte que ce sentiment se développe en moi. En effet, jadis je rêvais de faire un tel métier et j'aurais voulu oeuvrer dans les forces de l'ordre afin de combattre les injustices (enfin, ce que je pensais).

En réfléchissant à ce sentiment, je me suis dit que l'on a tendance à courir après les postes de responsabilité, les belles femmes/hommes, les beaux habits, les belles voitures etc..... mais sommes-nous dignes de l'objet de notre désir et disposons-nous de la sagesse suffisante pour endosser les responsabilités inhérentes aux postes de pouvoir que nous convoitons ?

La sagesse n'est pas une question de concours, d'examen ou autres. Ce n'est pas parce que nous accédons à un poste que nous sommes suffisamment capable pour l'exercer. De la même façon, il ne suffit pas de faire un enfant pour être un bon père/une bonne mère.

Jadis, je donnais des cours d'aide au devoir à un petite classe de cp (si je me souviens bien) et sans le voir je m'étais laissé détourné par le très faible pouvoir que j'avais sur eux jusqu'à devenir parfois tyrannique. Après y avoir longuement réfléchi une nuit, j'ai réellement réalisé à quel point le pouvoir pouvait être maléfique et ô combien il fallait s'en méfier, toujours réfléchir à ce que l'on fait, à ce que l'on a fait afin de ne pas dévier et surtout l'importance de la sagesse qu'il est nécessaire de disposer pour prétendre endosser certaines responsabilités.

Si un aussi faible pouvoir pouvait aveugler un individu (certes faible comme je le suis), qu'en serait-il d'un pouvoir bien plus immense.
Que n'avons-nous pas vu des hommes, certainement bien intentionnés au départ, prendre le pouvoir dans leur pays et devenir maléfiques progressivement, comme si le pouvoir représentait un cancer qui rongeait l'individu au fil du temps.

Je ne sais plus qui avait formulé une théorie selon laquelle chaque personne qui se trouvait compétente à son poste était amenée à évoluer à l'échelon supérieur et ainsi de suite jusqu'à atteindre son seuil d'incompétence à partir duquel elle n'évoluerait plus.
Partant de là, cette personne avait affirmé que chaque individu est nécessairement incompétent à son poste car sinon il évoluerait jusqu'à atteindre ses limites.


L'ambition, la soif du pouvoir constituent des dangers certains pour les hommes.

Ka‘b Ibn Malik -qu’Allah l’agrée- rapporte que le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- a dit: « Deux loups affamés, lâchés au milieu d'un parc à moutons, y commettent moins de dégâts que n'en commettent, dans la religion la cupidité matérielle de l'homme et son amour des honneurs. »
 
C'est évident, et c'est rarement ceux qui convoitent le plus le pouvoir qui en sont dignes.

La plupart des leaders sont mauvais, et c'est pour cela que les régimes monarchiques ou dictatoriaux ou théocratiques sont pervers, parce qu'ils concentrent trop de pouvoir dans les mains d'un seul homme (presque toujours un mec). La solution qui a été trouvée est la démocratie, où le pouvoir est plus dilué que dans les autres régimes, mais cette solution est toute théorique, car il faut que les contre-pouvoirs soient effectifs et que la corruption soit limitée. En Russie ou au Vénézuela, la démocratie ne veut plus rien dire, car le leader a miné les institutions qui auraient dû limiter son pouvoir et lui demander des comptes.

Je préfère me consacrer à ce qu'Aristote appelle la vie contemplative, loin des arènes politiques brutales.
 
C'est un grand classique que chacun grimpe l'echelle du pouvoir jusqu'a atteindre l'echelon ou il sera incompetant... ou il y restera. Regle nr. ?? de la bureaucratie.

Mais ca n'a rien a voir avec la qualification caracterielle d'exercer le pouvoir responsablement. A mon avis, certains ont ce caractere, et d'autres ne l'ont pas. Ca ne s'entraine probablement pas.
 
Jadis, je donnais des cours d'aide au devoir à un petite classe de cp (si je me souviens bien) et sans le voir je m'étais laissé détourné par le très faible pouvoir que j'avais sur eux jusqu'à devenir parfois tyrannique. Après y avoir longuement réfléchi une nuit, j'ai réellement réalisé à quel point le pouvoir pouvait être maléfique et ô combien il fallait s'en méfier, toujours réfléchir à ce que l'on fait, à ce que l'on a fait afin de ne pas dévier et surtout l'importance de la sagesse qu'il est nécessaire de disposer pour prétendre endosser certaines responsabilités.

T'en arrives à ce genre de considérations sur le pouvoir à partir de ton cas, ce qui me semble, statistiquement parlant, un peu maigre.

En passant, tu transposes tes propres névroses sur tout le monde...on est loin d'être tous des sadiques en puissance quand on fait du soutien scolaire...
 
Dernière modification par un modérateur:
C'est un grand classique que chacun grimpe l'echelle du pouvoir jusqu'a atteindre l'echelon ou il sera incompetant... ou il y restera. Regle nr. ?? de la bureaucratie.

Mais ca n'a rien a voir avec la qualification caracterielle d'exercer le pouvoir responsablement. A mon avis, certains ont ce caractere, et d'autres ne l'ont pas. Ca ne s'entraine probablement pas.
Exactement et je pense que là où certains sont naturellement fait pour diriger, pour endosser des responsabilités, sans qu'aucun diplôme n'ait besoin de venir sanctionner cela, d'autres ne le seront jamais malgré que leurs parcours pourrait leur avoir permis l'accession à de tels postes où ils n'ont nullement leur place.

En ce qui me concerne, je trouve qu'il faudrait plutôt privilégier l'expérience lors de l'admission aux postes à responsabilités.
A mon sens, chaque niveau ne devrait être accessible qu'à condition d'avoir suffisamment éprouvé les conditions de travail (en ayant fait ses preuves), durant un temps minimal, du ou des postes de niveaux inférieurs sur lesquels l'on aura un pouvoir d'organisation/de décision.

Je conçois difficilement qu'un novice puisse être directement débarqué, suite à la réussite d'un concours, d'un examen ou avec l'appui d'un piston à un certain niveau tout en ignorant totalement les contraintes et les spécificités des niveaux inférieurs qu'il n'a jamais parcourus. Malheureusement cela crée parfois des situations fortement conflictuelles car le supérieur hiérarchique exigera des choses inatteignables et/ou se comportera d'une façon très inappropriée (attitudes qui auraient pu être évitées si la méconnaissance des métiers des subalternes n'était pas aussi grande).
 
Une réponse qui a pour seul mérite la concision mais malheureusement aussi le style trollesque et méprisant que tu as l'habitude d'avoir à l'égard des autres posteurs.

Moi un troll, merci pour ce lol - grâce à toi je rigole et je fais des vers sans en avoir l'air

Va ouvrir un post sur la responsabilité de l'islam dans l'hydrophobie des batraciens du Sahara polaire de Jupiter et regarde si j'y suis.

N'oublie surtout pas l'intro innocente et désintéressée

:cool:
 
Exactement et je pense que là où certains sont naturellement fait pour diriger, pour endosser des responsabilités, sans qu'aucun diplôme n'ait besoin de venir sanctionner cela, d'autres ne le seront jamais malgré que leurs parcours pourrait leur avoir permis l'accession à de tels postes où ils n'ont nullement leur place.

En ce qui me concerne, je trouve qu'il faudrait plutôt privilégier l'expérience lors de l'admission aux postes à responsabilités.
A mon sens, chaque niveau ne devrait être accessible qu'à condition d'avoir suffisamment éprouvé les conditions de travail (en ayant fait ses preuves), durant un temps minimal, du ou des postes de niveaux inférieurs sur lesquels l'on aura un pouvoir d'organisation/de décision.

Je conçois difficilement qu'un novice puisse être directement débarqué, suite à la réussite d'un concours, d'un examen ou avec l'appui d'un piston à un certain niveau tout en ignorant totalement les contraintes et les spécificités des niveaux inférieurs qu'il n'a jamais parcourus. Malheureusement cela crée parfois des situations fortement conflictuelles car le supérieur hiérarchique exigera des choses inatteignables et/ou se comportera d'une façon très inappropriée (attitudes qui auraient pu être évitées si la méconnaissance des métiers des subalternes n'était pas aussi grande).

Mais ce n'est pas ce qu'il dit. Ce qui importe c'est la personnalité.

Comme on dit, les gens ont la mémoire courte. En effet, on ne compte plus ceux qui ont occupé des postes inférieurs devraient connaître les contraintes et se révèlent tyranniques avec des exigences surréalistes.

Au final, le fait de ne pas avoir d'expérience est inopérant quant à cette problématique. L'expérience professionnelle ne t'apporte pas par automatisme de l'empathie, c'est un trait de caractère que tu as ou pas.

J'en ai connu des personnes qui étaient traitées comme des animaux, mais qui une fois les échelons gravis se sont révélées pires que leurs supérieurs.

La vérité est donc ailleurs...
 
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