A
AncienMembre
Non connecté
Que la paix vous enveloppe de sa douce étreinte chers bladinautes !
Avant de commencer, j’aimerais vous dire combien les dosettes « Caramelito » de chez Nespresso sont délicieuses. Ce goût délicat de caramel mélangé à l’amertume du café tient du génie. Un vrai régal !
Si Dieu me prête la vie jusque-là, je compte profiter du Ramadan pour arrêter le café. Alors entre temps, je déguste chaque gorgée de café comme si c’était la dernière. Debout, le regard porté vers l’horizon, les pectoraux congestionnés, un bras derrière mon dos et l’autre tenant un mug offert par ma sœur : je laisse le nectar de ce breuvage s’infuser en moi. Autant vous le dire : je suis en train de vivre un moment exceptionnel.
Bien ! L’agressivité féminine : signe d’une attirance irrépressible ? Je sais ce que vous allez me dire. J’en ai déjà parlé dans ce post. Mais bon, comme au taf c’est mort, je me suis dit que j’allais passer le temps en vous écrivant.
Mais avant, laissez-moi replacer le contexte.
Il y’a quelques années maintenant, ma boite a lancé une campagne de recrutement en Roumanie. Suite à quoi, de nombreux roumains sont venus grossir nos rangs. Parmi eux, il y’avait Ella*.
Ella est une charmante trentenaire d’un mètre soixante-quinze que je prenais au début pour une arbia. Une "oukthy salam aleikoum labass ?" . Pourquoi me demanderiez-vous**. Parce qu’elle a de beaux cheveux ondulés, des yeux noirs de jais en amande et des formes somptueusement orientales. Mais ce qui m’a surtout donné ce sentiment, c’est son attitude. C’est une fille plutôt réservée, qui parle peu et qui ne supporte pas les blagues potaches de ses collègues. L’un d’eux s’en souviendra longtemps d'ailleurs. Il avait tenté un jeu de mot entre « Roumaine » « Roms » et « Fille facile ». Ça s’est fini en gifle dans la tronche.
Enfin bref.
Notre histoire, si je puis appeler les choses ainsi, a commencé à l’été 2014. A cette époque, durant les pauses, nous sortions entres collègues prendre un bain de soleil. Et, comme elle prenait sa pause avec ses collègues au même moment, nous nous croisions devant l’immeuble. Ella était avec sa « bande » et moi avec la mienne.
Mais déjà son comportement m'interpellait. Dès qu’elle me voyait, elle se raidissait et si nos regards venaient à se croiser, elle détournait les yeux sur le champ en fronçant légèrement les sourcils. Elle m'apparaissait comme agressive.
Plus tard, un soir après le travail, j’ai découvert qu’on prenait le même bus. Comme j’aime marcher, je prenais le bus, deux arrêts plus loin que celui situé devant le taf. Donc quand j’y montais, je la trouvais déjà assise. Et là aussi, la même attitude : Raidissement, visage fermé et regard verrouillé droit devant.
Les semaines passèrent et un beau jour, alors que nous sortions en pause et qu’avec ma bande nous passions devant la sienne, un de mes collègues me chuchota : « Oh purée comment elle t’a regardé ! Tout le temps où tu es passé devant elle, elle t’as suivi du coin de l’œil ». J’ai feint l'indifférence : « ah ok. Purée, faudrait que ce soit interdit de bosser par un tel temps ! Venez on va boire un verre à la place Kleber ». Alors qu'au fond de moi c’était un festival !
Quelques jours après cette scène, je la croisais dans le bus. Elle était assise juste derrière le chauffeur, face à une cloison vitrée. Debout derrière elle, j’agrippais la barre suspendue en étant perdu dans mes pensées. Un moment, je ne sais pour quelle raison, j'ai regardé vers la cloison vitrée face à elle et que vis-je ? Son reflet qui me regardait à fond ! Boom ! Immédiatement, elle a sursauté et a détourné les yeux. Oh Doux Jésus Notre Père ! Soyez Loué !*** J’allais crier de joie. Je voulais la pointer du doigt et hurler « Je t’ai vu ! ». Mais bien entendu, je me suis bien tenu.
Et depuis cette époque, c’est le chat et la souris. C’est toujours le même cirque à mon passage. Elle se raidit malgré que nos regards se soient plusieurs fois croisés.
Une fois, son agressivité à mon encontre dépassa les bornes !
C'était un matin. Nous arrivions devant le taf. Je la précédais de quelques pas. Elle arriva devant la porte de l'immeuble, la tira et la maintient en regardant derrière elle pour tenir la porte à la personne qui la précédait. Quand elle me vit, elle se raidit puis lâcha la porte et pénétra dans l'immeuble.
Bordel ! J'étais là, immobile, pendant que la porte se refermait doucement devant moi.
Et des scènes comme ça, je pourrais en aligner des dizaines ! Des dizaines où elle s'est montrée agressive et d'autres où je l'ai clairement vu me mater en rat.
1/2.
Avant de commencer, j’aimerais vous dire combien les dosettes « Caramelito » de chez Nespresso sont délicieuses. Ce goût délicat de caramel mélangé à l’amertume du café tient du génie. Un vrai régal !
Si Dieu me prête la vie jusque-là, je compte profiter du Ramadan pour arrêter le café. Alors entre temps, je déguste chaque gorgée de café comme si c’était la dernière. Debout, le regard porté vers l’horizon, les pectoraux congestionnés, un bras derrière mon dos et l’autre tenant un mug offert par ma sœur : je laisse le nectar de ce breuvage s’infuser en moi. Autant vous le dire : je suis en train de vivre un moment exceptionnel.
Bien ! L’agressivité féminine : signe d’une attirance irrépressible ? Je sais ce que vous allez me dire. J’en ai déjà parlé dans ce post. Mais bon, comme au taf c’est mort, je me suis dit que j’allais passer le temps en vous écrivant.
Mais avant, laissez-moi replacer le contexte.
Il y’a quelques années maintenant, ma boite a lancé une campagne de recrutement en Roumanie. Suite à quoi, de nombreux roumains sont venus grossir nos rangs. Parmi eux, il y’avait Ella*.
Ella est une charmante trentenaire d’un mètre soixante-quinze que je prenais au début pour une arbia. Une "oukthy salam aleikoum labass ?" . Pourquoi me demanderiez-vous**. Parce qu’elle a de beaux cheveux ondulés, des yeux noirs de jais en amande et des formes somptueusement orientales. Mais ce qui m’a surtout donné ce sentiment, c’est son attitude. C’est une fille plutôt réservée, qui parle peu et qui ne supporte pas les blagues potaches de ses collègues. L’un d’eux s’en souviendra longtemps d'ailleurs. Il avait tenté un jeu de mot entre « Roumaine » « Roms » et « Fille facile ». Ça s’est fini en gifle dans la tronche.
Enfin bref.
Notre histoire, si je puis appeler les choses ainsi, a commencé à l’été 2014. A cette époque, durant les pauses, nous sortions entres collègues prendre un bain de soleil. Et, comme elle prenait sa pause avec ses collègues au même moment, nous nous croisions devant l’immeuble. Ella était avec sa « bande » et moi avec la mienne.
Mais déjà son comportement m'interpellait. Dès qu’elle me voyait, elle se raidissait et si nos regards venaient à se croiser, elle détournait les yeux sur le champ en fronçant légèrement les sourcils. Elle m'apparaissait comme agressive.
Plus tard, un soir après le travail, j’ai découvert qu’on prenait le même bus. Comme j’aime marcher, je prenais le bus, deux arrêts plus loin que celui situé devant le taf. Donc quand j’y montais, je la trouvais déjà assise. Et là aussi, la même attitude : Raidissement, visage fermé et regard verrouillé droit devant.
Les semaines passèrent et un beau jour, alors que nous sortions en pause et qu’avec ma bande nous passions devant la sienne, un de mes collègues me chuchota : « Oh purée comment elle t’a regardé ! Tout le temps où tu es passé devant elle, elle t’as suivi du coin de l’œil ». J’ai feint l'indifférence : « ah ok. Purée, faudrait que ce soit interdit de bosser par un tel temps ! Venez on va boire un verre à la place Kleber ». Alors qu'au fond de moi c’était un festival !
Quelques jours après cette scène, je la croisais dans le bus. Elle était assise juste derrière le chauffeur, face à une cloison vitrée. Debout derrière elle, j’agrippais la barre suspendue en étant perdu dans mes pensées. Un moment, je ne sais pour quelle raison, j'ai regardé vers la cloison vitrée face à elle et que vis-je ? Son reflet qui me regardait à fond ! Boom ! Immédiatement, elle a sursauté et a détourné les yeux. Oh Doux Jésus Notre Père ! Soyez Loué !*** J’allais crier de joie. Je voulais la pointer du doigt et hurler « Je t’ai vu ! ». Mais bien entendu, je me suis bien tenu.
Et depuis cette époque, c’est le chat et la souris. C’est toujours le même cirque à mon passage. Elle se raidit malgré que nos regards se soient plusieurs fois croisés.
Une fois, son agressivité à mon encontre dépassa les bornes !
C'était un matin. Nous arrivions devant le taf. Je la précédais de quelques pas. Elle arriva devant la porte de l'immeuble, la tira et la maintient en regardant derrière elle pour tenir la porte à la personne qui la précédait. Quand elle me vit, elle se raidit puis lâcha la porte et pénétra dans l'immeuble.
Bordel ! J'étais là, immobile, pendant que la porte se refermait doucement devant moi.
Et des scènes comme ça, je pourrais en aligner des dizaines ! Des dizaines où elle s'est montrée agressive et d'autres où je l'ai clairement vu me mater en rat.
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