Hello everyone!
A l’heure actuelle, je suis censée bosser mais je ne parviens plus à me concentrer. J’ai donc décidé de partager une anecdote avec vous, ou plutôt de pousser une beuglante...
Partie 1
Je suis de nature féministe. Mon éducation et ma découverte du monde autour de moi m’ont façonnée ainsi. Je défendrai donc, coûte que coûte, les intérêts de la gent féminine et ce même s’il faut d’abord en passer par une étape d’autocritique!
J’estime que lorsque l’on détecte quelque chose qui va mal, il faut prendre le taureau par les cornes, l’affronter et non laisser la situation pourrir. Voilà donc la raison de mon post.
Il y a quelques temps, j’étais conviée à un pot organisé par des collègues avec lesquels je collabore. Je les ai connus lorsque j’ai dû employer un certain type de microscopie pour développer un pan de mon projet, au début de ma thèse. En arrivant là-bas, ne connaissant pas grand monde, je me contentais d’un minimum de politesse et de courtoisie lorsque j’employais leur plateforme.
J’étais plutôt réservée. Je n’embêtais personne et passais de longues heures face au microscope, seule avec mon casque. Ce n’était que lorsque celui-ci dysfonctionnait que je me permettais de déranger les techniciens avec lesquels je travaillais. Au fur et à mesure, nous apprenions à nous connaître. L’un d’eux avait remarqué que j’étais timide et faisait pas mal d’efforts pour que je me sente à l’aise. Je faisais mine de ne pas m’en apercevoir mais j’étais, en réalité, très touchée de voir autant d’humanité dans un domaine aussi sauvage que le mien.
J’avais donc décidé de faire davantage d’efforts et de franchir certaines des barrières que je m’étais imposées. Les prochaines fois qu’il viendrait vers moi, j’engagerais donc la conversation. Bien entendu, je n’éprouvais rien qui ne dépasse le stade d’une relation professionnelle, à son égard. Une ou deux fois j’avais cru comprendre qu’il m’aimait peut-être un peu bien mais je n’avais, volontairement, pas rebondi sur ses allusions. Et puis, il était jeune papa et m’avait même présenté son fils d’un an et demi, un jour où nous étions coincés dans les bouchons...
Le temps était passé, j’avais achevé mon boulot à la plateforme de microscopie et ne voyais donc mon collègue que très rarement, s’il m’arrivait de le croiser dans l’une des cuisines de mon institut. Il était toujours aussi chaleureux lorsqu’il me voyait. Il ne prêtait pas attention à la froideur nos groupes respectifs et discutait, jovialement, avec moi.
De même pour le nouvel an, alors que je ne m’y attendais pas, il m’avait présenté ses voeux chaleureusement, devant toute la cafét! Prise au dépourvu, j’avais, une fois de plus, répondu timidement... J’étais gênée face à tant de proximité devant les autres, qui ignoraient notre collaboration et nous zyeutaient bizarrement.
Le pot et la galette des rois se présentaient donc comme l’occasion rêvée de lui montrer que je pouvais faire autant d’efforts que lui pour être aimable! Je crois que l’on ne possède jamais trop de collègues sympathiques et s’il était prêt à me soutenir, j’en ferais, naturellement, de même pour lui! Après tout, la thèse est une rude épreuve...
A suivre
A l’heure actuelle, je suis censée bosser mais je ne parviens plus à me concentrer. J’ai donc décidé de partager une anecdote avec vous, ou plutôt de pousser une beuglante...
Partie 1
Je suis de nature féministe. Mon éducation et ma découverte du monde autour de moi m’ont façonnée ainsi. Je défendrai donc, coûte que coûte, les intérêts de la gent féminine et ce même s’il faut d’abord en passer par une étape d’autocritique!
J’estime que lorsque l’on détecte quelque chose qui va mal, il faut prendre le taureau par les cornes, l’affronter et non laisser la situation pourrir. Voilà donc la raison de mon post.
Il y a quelques temps, j’étais conviée à un pot organisé par des collègues avec lesquels je collabore. Je les ai connus lorsque j’ai dû employer un certain type de microscopie pour développer un pan de mon projet, au début de ma thèse. En arrivant là-bas, ne connaissant pas grand monde, je me contentais d’un minimum de politesse et de courtoisie lorsque j’employais leur plateforme.
J’étais plutôt réservée. Je n’embêtais personne et passais de longues heures face au microscope, seule avec mon casque. Ce n’était que lorsque celui-ci dysfonctionnait que je me permettais de déranger les techniciens avec lesquels je travaillais. Au fur et à mesure, nous apprenions à nous connaître. L’un d’eux avait remarqué que j’étais timide et faisait pas mal d’efforts pour que je me sente à l’aise. Je faisais mine de ne pas m’en apercevoir mais j’étais, en réalité, très touchée de voir autant d’humanité dans un domaine aussi sauvage que le mien.
J’avais donc décidé de faire davantage d’efforts et de franchir certaines des barrières que je m’étais imposées. Les prochaines fois qu’il viendrait vers moi, j’engagerais donc la conversation. Bien entendu, je n’éprouvais rien qui ne dépasse le stade d’une relation professionnelle, à son égard. Une ou deux fois j’avais cru comprendre qu’il m’aimait peut-être un peu bien mais je n’avais, volontairement, pas rebondi sur ses allusions. Et puis, il était jeune papa et m’avait même présenté son fils d’un an et demi, un jour où nous étions coincés dans les bouchons...
Le temps était passé, j’avais achevé mon boulot à la plateforme de microscopie et ne voyais donc mon collègue que très rarement, s’il m’arrivait de le croiser dans l’une des cuisines de mon institut. Il était toujours aussi chaleureux lorsqu’il me voyait. Il ne prêtait pas attention à la froideur nos groupes respectifs et discutait, jovialement, avec moi.
De même pour le nouvel an, alors que je ne m’y attendais pas, il m’avait présenté ses voeux chaleureusement, devant toute la cafét! Prise au dépourvu, j’avais, une fois de plus, répondu timidement... J’étais gênée face à tant de proximité devant les autres, qui ignoraient notre collaboration et nous zyeutaient bizarrement.
Le pot et la galette des rois se présentaient donc comme l’occasion rêvée de lui montrer que je pouvais faire autant d’efforts que lui pour être aimable! Je crois que l’on ne possède jamais trop de collègues sympathiques et s’il était prêt à me soutenir, j’en ferais, naturellement, de même pour lui! Après tout, la thèse est une rude épreuve...
A suivre