Mon dieu, on essaye de faire rivaliser des experts en mécanique ayant menés un paquet d'études et d'expertises pour des industriels et même la justice avec wikipédia, on aura tout vu. Ta formation scientifique permettant de ***** sur 20 ans d’expérience de 3 enseignants chercheurs docteurs et agrégés, c'est quoi au juste? La même que celles des youtubeurs j'imagine?
Sinon je ne suis pas trop fétichiste, je les ai jeté mes exos depuis, mais je te laisse feuilleter le cours de l'un d'entre eux (les autres les garde jalousement) :
http://www.mmaya.fr/Insta/amphi/index.htm
Et quand t'auras fini tu feras le rapport entre une élévation de température et la diminution du module d'Young dont la charge critique dépend entièrement (il n'aborde pas le sujet sur son cours en ligne) : à 700 °C l'acier ne garde que 23% de sa résistance, le béton 30%, sachant qu'en cas d'incendie de carburant on y dépasse facilement les 1200 °C... A cela tu ajoutes un phénomène de dilatation des poutres qui vont engendrer des efforts supplémentaire très important si rien n'a été fait pour les prendre en compte, ou tout du moins suffisament, à l'image des rails de chemins de fer avec leur joint de dilatation.
Enfin, je confirme que les poutres en acier sont aspergées d'isolant qui retarde leur montée en température afin de garantir un temps d'évacuation et d'intervention des pompiers, mais en aucun cas ça ne les protège indéfiniment. L'acier à une grande capacité à se déformer plastiquement, ça veut dire qu'il va se déformer sans casser d'où le fait que des bâtiments subsistent aux incendie. Sauf qu'il suffit qu'un bâtiment n'ai pas été assez surdimensionné pour les incendie (coefficient de sécurité) pour que ça ne soit pas suffisant.
Bref beaucoup de paramètres entrent en jeu, beaucoup que l'on ne peut d'ailleurs qu'estimer. Et ce n'est pas parce que ça te semble impossible que ça l'est, car seule une simulation numérique avec un logiciel puissant, les plans exact et les matériaux exact pourraient te donner une réponse satisfaisante.
Dans une même sidérurgie, d'une coulée à une autre tu peux avoir des caractéristique mécaniques très différentes (additifs, température et temps de traitement thermique), à un point qu'aujourd'hui les entreprise testent des échantillons de chaque livraison pour être sûr de ne pas se faire rouler, chose qui ne se faisait surement pas au moment de la construction des tours jumelles.
Tu veux des phénomène plus incroyable et plus rare que effondrement d'immeuble avec incendie? Regarde ce lien, c'est seulement dû à un vent pas exceptionnellement fort, et pourtant tout s'explique ici par la mécanique vibratoire (fréquence propre de la structure). Et ça aurait très bien pu résister si le vent s'était calmé avant la rupture :