Le Café Philo ouvre ses portes

OUI c'est connu, c'est dire la toute puissance des odeurs, des saveurs et ce qu'elles peuvent générer...

Hier je parlais de quetsches et ce qui s'impose à ma mémoire c'est ma grand mère parce qu'elle faisait tout l'été des tartes aux quetsches !
Lorsque je rentre dans un magasin de cuir au Maroc, je pense à ma confirmation, parce que j'avais reçue un sac en cuir venant du Maghreb qui avait la même odeur.
Des images bien précises sont imprimées dans notre mémoire, toujours prêtes à ressurgir. Certaines sont agréables d'autres moins.
Je trouve que la mémoire a aussi ce pouvoir de nous aider à sélectionner les souvenirs. Celui qui m'étonne le plus c'est le souvenir de la douleur. On se souviens d'avoir eu mal, parfois d'avoir souffert même, mais on a aussi de la difficulté à se rappeler comment on a eu mal ! On va dire : c'était comme une aiguille qui me transperçait, mais on est plus sur de jusqu’où elle nous transperçait. Je trouve que la mémoire efface l'intensité de la douleur. Je pense que si ce n'était pas le cas, on la ressentirait à nouveau au même titre que l'on ressent de la joie à certaines odeurs ou saveurs.
 
Hier je parlais de quetsches et ce qui s'impose à ma mémoire c'est ma grand mère parce qu'elle faisait tout l'été des tartes aux quetsches !
Lorsque je rentre dans un magasin de cuir au Maroc, je pense à ma confirmation, parce que j'avais reçue un sac en cuir venant du Maghreb qui avait la même odeur.
Des images bien précises sont imprimées dans notre mémoire, toujours prêtes à ressurgir. Certaines sont agréables d'autres moins.
Je trouve que la mémoire a aussi ce pouvoir de nous aider à sélectionner les souvenirs. Celui qui m'étonne le plus c'est le souvenir de la douleur. On se souviens d'avoir eu mal, parfois d'avoir souffert même, mais on a aussi de la difficulté à se rappeler comment on a eu mal ! On va dire : c'était comme une aiguille qui me transperçait, mais on est plus sur de jusqu’où elle nous transperçait. Je trouve que la mémoire efface l'intensité de la douleur. Je pense que si ce n'était pas le cas, on la ressentirait à nouveau au même titre que l'on ressent de la joie à certaines odeurs ou saveurs.

C'est vrai, c'est une des raisons pour lesquelles la majorité des psychologues/psychiatres/psychothérapeutes incitent leurs patients à retranscrire leurs douleurs de manière concrète (écriture, peinture...) pour faire office de "jauge de douleur" dès le début de leurs échanges. Et voir ensuite le chemin parcouru, faire le bilan avant/après.

Par contre, ça voudrait aussi dire qu'on pourrait a contrario revivre les moments de bonheur plusieurs fois via la mémoire... Le jeu en vaut peut-être la chandelle, non? :-)
 
C'est vrai, c'est une des raisons pour lesquelles la majorité des psychologues/psychiatres/psychothérapeutes incitent leurs patients à retranscrire leurs douleurs de manière concrète (écriture, peinture...) pour faire office de "jauge de douleur" dès le début de leurs échanges. Et voir ensuite le chemin parcouru, faire le bilan avant/après.

Par contre, ça voudrait aussi dire qu'on pourrait a contrario revivre les moments de bonheur plusieurs fois via la mémoire... Le jeu en vaut peut-être la chandelle, non? :)
Heureusement pour moi, je ne connaissais pas cette méthode thérapeutique. :)

Chaque personne a sa définition du bonheur. Quand certains vont se contenter de revoir l'image de leur enfant par exemple (ou d'une tarte aux quetsches) , pour trouver un moment plein d'allégresse, d'autres vont toujours être à la recherche du plus qu'ils ne trouveront pas et qui finalement va leur pourrir la vie et en faire un méandre de boue.
Une fête foraine en ce moment est installée devant chez moi, que de bons souvenirs avec ma cousine, sœur dans mon cœur, ces souvenirs qui me tirent le sourire et me donnent envie de grimper dans les petits avions pour attraper le pompon !!!!! :D

La phrase en gras me donne envie de rebondir sur une citation du Marquis de Sade : Tout le bonheur des hommes est dans l'imagination.
 
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