Le Café Philo ouvre ses portes

Euh, non. Il fallait?

Donc seules les hormones te confèrent cette distinction précieuse?

Bon toi t'as envie d'être sérieux 5min. Mais t'envoies le pudding d'ali baba après.

Tu me demandes ce qui fait de moi un homme? Je présume que c'est une façon de questionner la différence que j'estime avoir avec un individu de sexe féminin. Auquel cas, tu veux savoir ce qui distingue mon genre de celui d'une femme. Ce à quoi je te réponds que les genres sont des artefacts sociaux-culturels subis et fonction de l'époque, du lieu de naissance et de vie d'un individu. Non pas innés mais acquis, les genres n'en sont pas moins des archétypes fondamentaux dans le sens où leur détermination sociale fondent l'espace interieur (psychologique et intellectuel) et extérieur (culturel et politique) d'un groupe donné. Si tu me demandes si je crois en l'existence d'un genre masculin absolu, non. Ethnologiquement je pense que l'origine des sociétés humaines n'était pas centro-genrée, mais que le genre, et donc la séparation plus ou moins rigide de l'espèce en fonction de critères sexuels s'est imposée assez tôt au cours de la préhistoire comme un biais de domination d'un groupe sur un autre. La source? Probablement la prise de conscience sociale par le mâle de son rôle dans le processus de procréation et de l'intérêt à exploiter l'immobilisation de la femelle lors de la période de gestation à des fins exclusives: la répartition des tâches sexuées était née. Tous les traits de masculinité exacerbés au cours des siècles qui suivirent trouvent leur source dans celle-ci.

Moi je suis un être humain, à part la dignité ya pas grand chose qui m'intéresse dans l'intéraction avec mon prochain, mâle ou femelle.

Bon aboules ton dessert.
 
Bon toi t'as envie d'être sérieux 5min. Mais t'envoies le pudding d'ali baba après.

Tu me demandes ce qui fait de moi un homme? Je présume que c'est une façon de questionner la différence que j'estime avoir avec un individu de sexe féminin. Auquel cas, tu veux savoir ce qui distingue mon genre de celui d'une femme. Ce à quoi je te réponds que les genres sont des artefacts sociaux-culturels subis et fonction de l'époque, du lieu de naissance et de vie d'un individu. Non pas innés mais acquis, les genres n'en sont pas moins des archétypes fondamentaux dans le sens où leur détermination sociale fondent l'espace interieur (psychologique et intellectuel) et extérieur (culturel et politique) d'un groupe donné. Si tu me demandes si je crois en l'existence d'un genre masculin absolu, non. Ethnologiquement je pense que l'origine des sociétés humaines n'était pas centro-genrée, mais que le genre, et donc la séparation plus ou moins rigide de l'espèce en fonction de critères sexuels s'est imposée assez tôt au cours de la préhistoire comme un biais de domination d'un groupe sur un autre. La source? Probablement la prise de conscience sociale par le mâle de son rôle dans le processus de procréation et de l'intérêt à exploiter l'immobilisation de la femelle lors de la période de gestation à des fins exclusives: la répartition des tâches sexuées était née. Tous les traits de masculinité exacerbés au cours des siècles qui suivirent trouvent leur source dans celle-ci.

Moi je suis un être humain, à part la dignité ya pas grand chose qui m'intéresse dans l'intéraction avec mon prochain, mâle ou femelle.

Bon aboules ton dessert.

Voilà il a tout dit. On peut passer au sujet suivant :D
 
Saha ya Jelis...
Parfait exposé! Auquel j'adhère...et j'ajoute que l'acquis est transcendable... et que certains devraient ravaler leurs certitudes biologico-comportementales (ceci est d'ordre privé et sans aucun intérêt philosophique).
Tu es magistral comme d'hab'.
Next.
 
Saha ya Jelis...
Parfait exposé! Auquel j'adhère...et j'ajoute que l'acquis est transcendable... et que certains devraient ravaler leurs certitudes biologico-comportementales (ceci est d'ordre privé et sans aucun intérêt philosophique).
Tu es magistral comme d'hab'.
Next.

Nan mais euh... le plan c'était ton met oriental pas de la pommade.
 
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