Les caractéristiques physiques propres à chaque sexe permettent dès la naissance, de faire la distinction entre individu de sexe masculin et féminin.
Si tu es née femme, tu ne seras jamais un homme. Tu peux avoir recours à tous les artifices possibles, rien n'y fera.
Je pense donc, qu'être un homme/une femme aura toujours un sens biologique. Et même si l'idée "le genre: une construction sociologique" est plausible, il ne faut pas pour autant nier les évidences biologiques.
Salam la famille (jfais de la eeaaasy money. Hors sujet, exact.)
Bon ya pas de guerre hein, je viens en paix. Much luv.
Ouèch alors... faut s'entendre sur les mots. Une approche psycho-sociale des identités sexuelles n'est nullement exclusive des théories anthropologiques et des acquis de la biologie en matière de connaissance des caractères sociaux et culturels des groupes humains. J'ai plutôt tendance à penser que la première complète et corrige les carences des secondes, n'est-ce pas là la finalité des sciences humaines après tout?
Le sexe se définit en fonction de l'appareillage sexuel (organe) et/ou la possession d'éléments génétiques induisant la compatibilité sexuelle. La biologie ne permet pas d'appréhender le genre, ce dernier se distinguant du sexe par son caractère social, construit et évolutif. En ce sens le genre est une assignation, une catégorie discriminante au sein d'une espèce homogène (les hominidés, homo sapiens), déterminée par le discours, la division et l'organisation sociale des tâches ayant cours dans l'environnement d'un groupe donné. C'est ce qui explique l'existence de schèmes microcosmiques divers dont le matriarcat et le patriarcat sont les formes les plus communes et les plus structurantes depuis la préhistoire jusqu'à nos jours.
Dans ces cadres, le sexe biologique est une variable dans la construction genrée des rapports sociaux, non pas le seul déterminisme. Les archétypes comportementaux liés aux caractères sexuels (sans cesse remis en question dans un débat inné/acquis qui divise biologistes et généticiens nb) ne suffisent pas à expliquer la rigidité des rôles sociaux au cours de l'histoire et encore moins leur hiérarchisation.
Le structuralisme a montré dans les années soixante-dix l'impact du culturel et du politique sur les corps, psychologiquement et physiologiquement. A son crédit la discontinuité dans la configuration, la perception et la représentation des genres féminins et masculins sur le plan diachronique. Si l'a priori biologique causait l'instinct de manière nécessaire dans des indentités figées l'observation expérimentale ne produirait pas d'exemples contradictoires de subversion des genres normatifs. Or, le canon de la masculinité hétérosexuelle dominant est contemporain de minorités identitaires: homosexuelles, bisexuelles, asexuelles, transgenres, transexuelles, transformistes etc
Qu'il existe des différences génétiques et biologiques entre hommes et femmes, je pense que personne ne le nie, mais que les genres (sociaux donc) soient des modèles contraignants les corps à des conceptions du masculin et du féminin définies me paraît être un aboutissement de l'anthropologie moderne.