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Posté par RabbNasser
Salam Omar,
Tu exagères. Muhammad a été surpris par une de ses femmes en train de faire l'amour avec sa servante copte, et tout son harem s'est rebellé contre lui en le boudant. Il a fallu une révélation divine menacant les femmes de répudiation pour rétablir l'ordre dans le harem de Muhammad.
Alors, coucher avec quelqu'un qui avec qui tu n'es pas marié alors que toi-même tu es marié, ca s'appelle comment ?
tes références??????????????????????????????
La révolte au harem
L’incident qui suit est rapporté par divers hadiths, notamment chez Boukhari [Boukhari, Hadiths, 46, 25, 1 et 2.], le recueil le plus prestigieux. Mahomet, grâce au verset Aïcha cité précédemment, avait dix femmes, plus une concubine. Il avait installé ses femmes dans dix pièces en torchis disposées autour d'une cour, et passait régulièrement de l'une à l'autre, un jour pour chaque. Un jour, pressé d'une ardeur violente, il se rend dans la pièce de Hafça, dont c'était le jour, mais ne la trouve pas : elle avait été rendre visite à son père, le général Omar. Mahomet tournait comme un ours en cage, fou d'impatience. Soudain, il voit passer dans la cour la concubine, Maria la Copte, lui fait signe, la culbute sur le lit de Hafça, et entreprend de soulager son stress. À cet instant, voilà Hafça qui entre dans la pièce, et qui se met à hurler: « You ! You ! You ! Quelle chose abominable! Pendant mon jour à moi, dans ma chambre ~a moi, sur mon lit a moi ! You ! You ! You ! » Arrêté dans son élan, Mahomet congédie la concubine, termine l'affaire avec Hafça, mais, tandis qu'il se relève et remet de l'ordre dans ses vêtements, Hafça se remet à hurler : « You ! You ! You ! C'est affreux ce que tu as fait ! You ! You ! You ! » Penaud, Mahomet lui promet de répudier la concubine, à condition qu'elle ne parle de cette affaire embarrassante à personne.
Hafça se calme, va aussitôt tout raconter à Aïcha, en lui faisant promettre le silence, et bientôt la rumeur se répand. Mahomet en a vent, convoque Hafça, la tance. Hafça s'étonne : comment a-t-il pu le savoir puisque sa confidente avait promis de ne pas parler ? Elle n'a pas parlé, répond Mahomet, mais Allah lui-même est descendu du ciel pour le prévenir qu’une de ses femmes cancanait. Hafça, impressionnée, jure de ne plus parler, mais le bruit se répand, il atteint Maria, qui court chez Mahomet : « You ! You ! You ! Quelle injustice! Ce n’est pas moi qui ai voulu le lit de ta femme ! You ! You ! You ! Je n'ai fait qu'obéir, et voilà comment tu me traites maintenant ! You ! You ! You ! » De plus en plus ennuyé, Mahomet répond que le bavardage de Hafça l'a délié de son serment, que non seulement il ne va pas répudier Maria, mais qu'au contraire, il va passer un mois entier avec elle. Maria arrête ses cris, et va raconter son triomphe dans le harem.
En apprenant cela, les épouses se précipitent toutes les dix ensemble chez Mahomet, et se mettent à hurler en chœur : « You ! You ! You ! Tu nous donnes à chacune trois jours par mois, à nous tes épouses légitimes, et tu donnes trente jours d'un coup à la concubine ! You ! You ! You ! C'est une horreur ! You ! You ! You ! » Exaspéré, ne sachant plus que faire, Mahomet crie : « je vous répudie toutes à la fois ! Fichez le camp ! » Puis il monte sur une terrasse, et poste un esclave noir au pied de l’escalier, avec ordre de ne laisser monter personne.
Au milieu de la nuit suivante, très inquiet, un ami du général Omar va frapper à la porte du général, le réveille et lui raconte l'affaire. Le lendemain matin, le général va faire un tour dans l'oasis, où tout le monde est maintenant au courant, et ce qu'il entend le bouleverse : de nombreux musulmans disent que si Mahomet n'est pas capable de gouverner son harem, il n’est pas capable de gouverner l'islam. Comment en effet croire que Mahomet est l’envoyé d'Allah, le Sceau des Prophètes, le confident de l'ange Gabriel, s'il est ridiculisé par ses femmes ?
À force d'insistance, Omar se fait recevoir par Mahomet, explique la situation, et comme on peut s'y attendre, l'ange Gabriel apporte les versets qui vont sauver la situation (sourate 66, versets 3 à 7). Ces versets confirment que Mahomet a appris l'indiscrétion d'Hafça par une communication directe d'Allah. Ainsi, pour le coran, Allah ne se dérange pas lui-même, il envoie Gabriel faire le facteur, mais pour un bavardage féminin, il se déplace en personne. Le bavardage féminin est donc plus important que le coran. Du point de vue de Mahomet, il en était bien ainsi, car il risquait de tout perdre dans cette bouffonnerie. Ces versets disent de plus que Mahomet a pour lui l'appui de l'ange Gabriel, de tous les musulmans sincères, et de tous les anges. Ils ajoutent que Mahomet va pardonner à certains moqueurs, mais non à tous, et que ceux qui ne seront pas pardonnés subiront des tortures terribles, infligées par des anges gigantesques, en enfer, pour toute l'éternité. Quant aux femmes, les versets disent que, si elles ne se repentent pas, Mahomet peut les répudier, et qu'alors Allah lui en donnera d'autres, plus obéissantes.
Prodige de la crédulité bédouine ! Inquiets à la perspective de l'enfer et des anges gigantesques, espérant être parmi les pardonnés, tous se taisent. Les épouses observent que les versets laissent une porte ouverte si elles se repentent, et rentrent dans la soumission islamique.
Est-ce Allah qui se mêle d'une pantalonnade, ou Mahomet qui se tire comme il peut, avec des versets sur mesures d'une situation difficile ?
Extraits de l'ouvrage de Jean-Jacques WALTER : « Le crépuscule de l’islam », éditions de Paris, 280 pages, 25 euros TTC.