Pas du tout. Quand on parle de Corans différents, on parle de versions différentes, de différences de certains passages censées être identique. Pour la Bible, c'est différent, tu peux prendre n'importe quel passage d'une bible hébraïque, et tu le retrouveras identique complètement à n'importe quelle Bible. Je t'avais donné un lien, mais tu ne connais rien en arabe, donc tu avais confondu les différences de versions avec des différences de calligraphie, ce qui n'a évidemment rien à voir.
Par contre, ce n'est pas le cas de la Bible et l'authenticité des manuscrits en particulier du Nouveau Testament est complètement attestée par la quantité et l'antiquité des exemplaires connues, au contraire du Coran.
il n' ya pas plusieurs coran: tes preuves?
lorsque tu parle de plusieurs coran: comme si tu dis absence de sourate d'un coran à un autre. ce qui n'est pas vrai. mais la bible oui: il y a non seulement absence de chapitre mais de livre.
je t'avais deja expliqué que l'histoire de l'écriture du coran est bien documenté par les historiens: l'original du prophete mhammed pbsl existait sur plusieurs support et qu'il n'a pas été reunit en un seul livre selon les directif du prophete lui meme qu'après sa mort.
les gens des différentes tribus recitaient le coran selon leur accent et sa facon de parler ce qui a influencé légèrement la caligraphie des lettres et n'ont jamais jamais jamais oté aucune sourate aucun verset. le prophete lui meme a dit: écrire malika ou maaaalika yawmi addini revient à la meme chose.
les différentes de caligraphie ou la facon de lire le coran a été unifié par rapport à l'original du prophete.
les travaux des kalifs pour sauvgarder le coran a pu le proteger jusqu'à nos jours. les historiens ont rapporté aussi que le calif othmane a combattu des éléments qui ont tenté d'écrire un coran. il les arreté et abrulé ce que leur main ont fait. Au début du 20ieme siecle les archeologues ont trouvé quelque support brulé ou semi brulé ce qui confirme les dirs des historiens musulmans.
donc le coran a été sauvegardé malgrès toutes les tentative de falsification: la preuve il est le meme dans le monde comme le prophete l'a prescrit.
La Compilation du texte coranique après la mort du Prophète:
Le terme de Coran prend souvent le sens de kitab (livre) et dans le texte coranique les deux termes sont interchangeables. Au fur et à mesure que les révélations commencèrent à être fixées graphiquement, le Coran qui avait comme sens premier "la lecture" ou "la récitation" (Al-Quran), prit le sens décriture.
Comme nous lavons déjà noté, pour Blachère par exemple, cest vers la fin de la mission de Muhammad que le terme " prit parfois le sens général dEcriture dans lacceptation où nous lentendons" (Blachère op. cit, pp. 15-16). À partir de ce moment, le terme de Quran alterne très souvent avec le vocable kitab, ce qui est confirmé par le Coran lui-même qui utilise en alternant les termes de kitab (texte écrit, livre), dikr ( rappel), furqan (qui distingue ou sépare) et Quran (lecture, récitation), etc.
Dans un hadith rapporté par Al-Buhari, nous retrouvons cette notion douvrage écrit ( kitab). Cette tradition attribuée au Prophète, nous apprend que lors dun de ses discours testamentaires, il recommande à ses fidèles de se réunir autour de "kitab Allah ". En plusieurs endroits le Coran utilise, lui aussi, cette formule.
Certains Compagnons du Prophète, comme nous lavons vu précédemment, avaient leur propre copie du Coran et selon la tradition musulmane, toutes ces copies étaient toutes conformes à loriginale écrite sous le contrôle et selon les recommandations du Messager dAllah avec, tout de même, des différences au niveau lexical et parfois avec des commentaires comme celui de Ibn Masud.
La crainte de voir les commentaires se mêler aux versets coraniques a poussé les auteurs des recensions officielles (Abu Bakr et surtout Utman) à les écarter pour éviter toute confusion ultérieure avec le texte coranique proprement dit.
Ibn Katir 10 nous apprend que la copie de Ibn Masud était exempte de la première sourate, " Al-fatiha " et ce dernier a pensé quil était inutile décrire une sourate qui était apprise par cur par tous et que tout un chacun devait réciter tous les jours plusieurs fois ; " si je devais lécrire " aurait-il dit, "je lécrirais au début de chaque sourate".
Les différences qui subsistaient à travers ces différentes copies individuelles, étaient parfois dordre chronologique mais surtout dordre lectionnel dans la mesure ou il y avait sept lectures permises. Ces variantes, dites qiraat ou "lectures" peuvent être utilisées lors de la psalmodie et ne portent en fait que "sur des modes darticulations consonantiques ou vocaliques, sur de légères divergences de détail nentamant généralement pas le sens du texte" 11.
À titre dexemple, lutilisation des lettres "zayn" ou " sin " au lieu de la lettre "sad", ou la généralisation de lutilisation de la damma équivalent du son "ou" en français à la fin des mots qui se terminent par l adjectif possessif "Kum" (le vôtre) au lieu du "sukun" (arrêt sonore qui suppose une absence darticulation) : Comme dire ""ilahukumu" au lieu de " ilahukum " pour signifier votre Dieu.
Durant les Batailles de Al-Aqaba (menée en 633 contre un faux prophète du nom de Musaylama) et celle dite Alyamama (menée en 656 contre les armées byzantines) de nombreux mémorisateurs du Coran ont été tués.
Devant ces hécatombes successives, Umar qui craignait la disparition dun plus grand nombre de ces précieux mémorisateurs, ce qui serait préjudiciable au texte coranique, suggéra au Calife Abu Bakr de rassembler le Coran pour en faire un canon officiel.
Abu Bakr hésita tout dabord à accomplir une tâche que le Prophète na pu faire de son vivant, mais sur linsistance de Umar, il finit par céder.
Al-Buhari et la Tradition nous citent un hadith qui nous apprend que cest Zayd Ibn Tabit, le plus jeune sécrétaire du Prophète, un linguiste qui savait écrire larabe, lhébreu et le syriaque, qui a été pressenti pour accomplir cette tâche. Après avoir hésité, lui aussi, et pour les mêmes raisons quAbu Bakr, il finit par cerner limportance de luvre pour les générations à venir.
La recension a été longue et fastidieuse comme le rapporte Al-Buhari dans son Sahih. Il nous apprend, par ailleurs, quAbu Bakr aurait dit a Umar et Zayd : "Tenez-vous debout devant la porte de la mosquée et ne portez à lécrit les fragments du Coran en la possession des gens qui se présentent à vous quà la condition quils présentent en même temps (pour chacun dentre eux) deux témoins pour les authentifier".
Les témoins se devaient dattester que le texte présenté a été porté à lécrit en présence de lEnvoyé dAllah.