BloodySunday
Bladinaute averti
A la répression systématique, on préfère un modèle qui légitime un rapport de force. Il s’agit d’un “patron éclairé”, humain, un véritable père pour ses ouvriers. On dira qu’il assume ses “devoirs de père” envers “ses enfants salariés” qui lui doivent obéissance.Si tu ne fais pas le lien, je ne peux rien faire de plus pour toi, et je ne peux pas lire à ta place l'histoire sociologique de la révolution industrielle
Catho c'est toi qui le dit. Le patronat, la bourgeoisie , l'aristocratie etc.. du 19 siècle était surtout très capitaliste
Dans ce système de dépendance qui combine assistance et soumission, le patron doit, par-dessus tout, développer le sens moral grâce à la religion.
Le système qui se développe dans l’industrie et les mines assure lutter contre l’inconduite de la classe ouvrière et la ramener vers la religion. Le patron, qui accorde des avantages, s’octroie un droit de regard sur la vie privée de ses salariés. Ainsi regroupés, ils sont facilement surveillés.
Le discours religieux est permanent. Le patron prêche la morale, le besoin de discipline, l’amour du travail bien fait, l’obéissance…
La pratique de la religion catholique est quasiment obligatoire et les ouvriers sont incités à la pratiquer. On sait qu’au Creusot, Madame Schneider offrait 100 kg de pommes de terre, la moitié d’un porc et la somme de 100 F à chaque ouvrier qui se convertissait à la religion catholique.
http://www.lamarseillaise.fr/culture/patrimoine/42915-le-paternalisme-industriel
Je vois mal un patronat comme ça encourager le féminisme.