C’est toute une farce que le président sud-africain, Jacob Zuma, a faite à Abdelaziz Bouteflika lors de son départ ce 1er avril.
Il devait se retenir pour ne pas rire quand il a affirmé que son pays considère l'Algérie comme une partenaire stratégique dans la région d'Afrique du Nord.
Tout son voyage était en fait centré sur des besoins beaucoup plus terre-à-terre, soit la survie économique de son pays. L'Afrique du Sud qui fait partie du BRICS se révèle actuellement comme un géant aux pieds d’argile.
Si Jacob Zuma a soudainement besoin de l’Algérie, c’est que la croissance sud-africaine, est en retrait par rapport à celle des années 90.
Jadis un maillon important de l’industrie minière mondiale, son pays endure difficilement la léthargie que vit ce secteur. Cette diminution des perspectives économiques n’est pas seulement conjoncturelle, mais se révèle de plus en plus structurelle.
La croissance du produit intérieur brut de l’Afrique du Sud qui a été longtemps à un très respectable 5% a fondu au fil des ans pour passer de 2,5% en 2012, à 1,9% en 2013 et 1,1% en 2014.
Jacob Zuma tire donc sur toutes les ficelles qu’il peut pour tenter d’atteindre une augmentation du PIB de son pays de 1,8% en 2015, quitte à pousser un vieillard en chaise roulante et lui faire toute sorte de promesses qu’il ne pourra jamais tenir.
Avec un taux de chômage de 65% dans le segment stratégique des jeunes de 15 à 24 ans et de 25 % pour la population en générale, l'Afrique du Sud n’a actuellement les moyens de n’aider qu’elle-même.
Malheureusement, le modèle de développement de son pays hôte a aussi atteint ses limites. Abdelaziz Bouteflika dilapide donc actuellement les surplus accumulés de la rente pétrolière de son pays sans aucun plan de rechange.
En bon maquignon, Jacob Zuma est venu lui vendre du rêve et de l’espoir d’investissements rentables.
Ces deux fausses démocraties qui ont été dirigées par de grands hommes dans leur passé, mais qui en on de petits à leur tête dans le présent ont beaucoup en commun.
Comme l’Algérie, l’Afrique du Sud, fonctionne à la manière d’un régime de parti unique avec l’apparence du multipartisme.
Ces deux gouvernements se sont révélés incapables d’évoluer et d’accepter toute démocratisation réelle dans la dernière décennie.
Il devait se retenir pour ne pas rire quand il a affirmé que son pays considère l'Algérie comme une partenaire stratégique dans la région d'Afrique du Nord.
Tout son voyage était en fait centré sur des besoins beaucoup plus terre-à-terre, soit la survie économique de son pays. L'Afrique du Sud qui fait partie du BRICS se révèle actuellement comme un géant aux pieds d’argile.
Si Jacob Zuma a soudainement besoin de l’Algérie, c’est que la croissance sud-africaine, est en retrait par rapport à celle des années 90.
Jadis un maillon important de l’industrie minière mondiale, son pays endure difficilement la léthargie que vit ce secteur. Cette diminution des perspectives économiques n’est pas seulement conjoncturelle, mais se révèle de plus en plus structurelle.
La croissance du produit intérieur brut de l’Afrique du Sud qui a été longtemps à un très respectable 5% a fondu au fil des ans pour passer de 2,5% en 2012, à 1,9% en 2013 et 1,1% en 2014.
Jacob Zuma tire donc sur toutes les ficelles qu’il peut pour tenter d’atteindre une augmentation du PIB de son pays de 1,8% en 2015, quitte à pousser un vieillard en chaise roulante et lui faire toute sorte de promesses qu’il ne pourra jamais tenir.
Avec un taux de chômage de 65% dans le segment stratégique des jeunes de 15 à 24 ans et de 25 % pour la population en générale, l'Afrique du Sud n’a actuellement les moyens de n’aider qu’elle-même.
Malheureusement, le modèle de développement de son pays hôte a aussi atteint ses limites. Abdelaziz Bouteflika dilapide donc actuellement les surplus accumulés de la rente pétrolière de son pays sans aucun plan de rechange.
En bon maquignon, Jacob Zuma est venu lui vendre du rêve et de l’espoir d’investissements rentables.
Ces deux fausses démocraties qui ont été dirigées par de grands hommes dans leur passé, mais qui en on de petits à leur tête dans le présent ont beaucoup en commun.
Comme l’Algérie, l’Afrique du Sud, fonctionne à la manière d’un régime de parti unique avec l’apparence du multipartisme.
Ces deux gouvernements se sont révélés incapables d’évoluer et d’accepter toute démocratisation réelle dans la dernière décennie.