Le président égyptien Mohamed Morsi renforce encore ses pouvoirs

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion bouskan
  • Date de début Date de début
Ils vont regretter bien Moubarak les égyptiens si c pas déja fait !

Justement,

La solution islamiste dans les pays arabes suite aux révolutions arabes n'est que transitoire.
Quand les pays arabes comprendront enfin la nocivité qu'il y a de mêler religion et politique,les pouvoirs islamistes seront à leur tour balayés et leur influence se réduira inexorabement.
 
Justement,

La solution islamiste dans les pays arabes suite aux révolutions arabes n'est que transitoire.
Quand les pays arabes comprendront enfin la nocivité qu'il y a de mêler religion et politique,les pouvoirs islamistes seront à leur tour balayés et leur influence se réduira inexorabement.

ca m etonnerait
le critere de l attachement a l islam par un parti politique sera toujours principal aux yeux des egyptiens
les egyptiens ont deja essayer des gouvernements president non islamistes comme mobarak et nasser ... et ca n a rien donner pour le developpement du pays
 
Justement,

La solution islamiste dans les pays arabes suite aux révolutions arabes n'est que transitoire.
Quand les pays arabes comprendront enfin la nocivité qu'il y a de mêler religion et politique,les pouvoirs islamistes seront à leur tour balayés et leur influence se réduira inexorabement.

Laissez les essayer au lieu de vouloir à tout prix les en empecher, la democratie resulte d'un apprentissage propre à chacun et non pas d'un copier-coller. En tout cas, apres avoir gouté à la monarchie, et à la republique laique, pourquoi ne pas tester un paradigme à reference religieuse d'autant plus qu'elle est induite par un mouvement ancrée dans le pays depuis 1 siecle.
 
Laissez les essayer au lieu de vouloir à tout prix les en empecher, la democratie resulte d'un apprentissage propre à chacun et non pas d'un copier-coller. En tout cas, apres avoir gouté à la monarchie, et à la republique laique, pourquoi ne pas tester un paradigme à reference religieuse d'autant plus qu'elle est induite par un mouvement ancrée dans le pays depuis 1 siecle.


Ancré depuis un siècle dans l'oppostion.

À l'épreuve du pouvoir il en est tout autrement .
 
La solution islamiste dans les pays arabes suite aux révolutions arabes n'est que transitoire.

Transitoire signifiera probablement 2 a 3 generations perdues, minimum, comme en Iran. Dommage qu'il n'y a pas de raccourcis, et que les pays arabes doivent apparament faire le meme detour via l'impasse islamiste. Ils auraient pu sauter une etappe, s'ils avaient appri a interpreter et a comprendre l'Histoire recente.
 
Transitoire signifiera probablement 2 a 3 generations perdues, minimum, comme en Iran. Dommage qu'il n'y a pas de raccourcis, et que les pays arabes doivent apparament faire le meme detour via l'impasse islamiste. Ils auraient pu sauter une etappe, s'ils avaient appri a interpreter et a comprendre l'Histoire recente.


Je ne pense pas que ça dure aussi longtemps que tu le crois.


Ce sera nettement plus rapide, une génération, même pas...

Les réactions peuvent être très très rapide !

En réalité, elles sont même déjà là !


Et Morsi l'a déjà très mal : il est en train de de faire passer sa constitution en force le plus rapidement possible ce qui montre bien qu'il craint la population...


Sur ce point, les moyens de communications modernes jouent un rôle énorme.
 
Je ne pense pas que ça dure aussi longtemps que tu le crois.


Ce sera nettement plus rapide, une génération, même pas...

On ne peut que l'esperer, mais je suis realiste. L'exemple iranien (meme s'il y a bien sur des differences culturelles substantielles) semble pourtant s'appliquer presque comme un copier-coller sur l'Egypte. Particulierement sur l'Egypte. L'histoire se repete. :(
 
On ne peut que l'esperer, mais je suis realiste. L'exemple iranien (meme s'il y a bien sur des differences culturelles substantielles) semble pourtant s'appliquer presque comme un copier-coller sur l'Egypte. Particulierement sur l'Egypte. L'histoire se repete. :(

Sincèrement c’est quoi les point communs entre l’Egypte et l’Iran ?

Je n’en vois pas moi, j’aurai voulus faire la comparaison avec les voisins israélien mais bon eux même ce n’est pas un excellent modèle, dans un véritable espace démocratique ils seraient dernier de la classe…une démocratie qui se rapproche plus d’une démocratie militaire des militaires dans le civile une sorte théocratie démocratique sans constitution avec les laïcs et les religieux ne se sont pas encore mis d’accords…

L’Egypte n’en déplaise malgré la rudesse de la transition… est belle et bien sur le chemin de la démocratie, la loi sera tirer de la dernière constitution en tenant compte des chrétiens et des juifs
 
L'Égypte se dote d'une nouvelle Constitution

Le projet rédigé par la Commission constituante a été présenté vendredi matin au président Morsi pour ratification. Il comprend 234 articles et devrait être soumis à référendum dans les quinze jours.
Envoyé spécial au Caire

C'est à 6 heures du matin vendredi que la Commission consultante égyptienne a présenté son projet de loi fondamentale. Depuis la chute de Moubarak en février 2011, l'Égypte était sans Constitution. Les 234 articles, dont la teneur avait filtré dans la presse jeudi, ont aussitôt été critiqués par l'opposition au président Mohammed Morsi, issu des Frères musulmans. «Cette Constitution n'a pas de valeur, pas d'avenir, elle sera à jeter dans les poubelles de l'Histoire», a déclaré à la télévision, Mohammed ElBaradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et figure de l'opposition «libérale» c'est-à-dire anti-islamiste.

Le texte rédigé par cette commission, entièrement composée d'islamistes depuis le boycott de ses membres libéraux, est pourtant moins agressif que ne le laissaient croire les versions de travail publiées sur le Net au fil des mois. L'article 2, qui définit la place de la charia, la loi islamique, dans la Constitution, est finalement modéré. Il reproduit exactement l'article de la précédente Constitution, sous Moubarak. Les «principes de la charia» restent «la source principale du droit». Formule qui permet toutes les interprétations. Des textes publiés en ligne par la commission mentionnaient au contraire les «règles de la charia» comme «base» du droit, ce qui en aurait fait un code défini.

De même, la liberté religieuse est garantie aux adeptes des trois religions monothéistes. Cependant, la charia se glisse dans d'autres articles, dénonce l'opposition. Le chapitre des libertés reste ambigu. Si la liberté de la presse est proclamée, si les syndicats ne peuvent être dissous, les tribunaux militaires gardent la possibilité de juger des civils «en cas de crise de nature à nuire aux forces armées». Termes vagues qui peuvent permettre toutes les dérives. Cette volonté affichée de donner des gages à l'armée renforce les soupçons d'alliance entre Frères musulmans et militaires pour établir un pouvoir autoritaire. Sur le papier, toutefois, le pouvoir est très encadré. Le président ne peut effectuer que deux mandats de quatre ans.

Mais le texte cherche aussi à amadouer les «révolutionnaires», les jeunes qui ont fait la révolution. Comme ils le demandent, les anciens cadres dirigeants du parti d'Hosni Moubarak, le Parti national démocrate (PND), ne peuvent plus se présenter aux élections présidentielle, législatives et municipales. Mais cet article peut aussi servir les intérêts des islamistes, en barrant la route à des adversaires potentiels.
 
«Il n'y a pas de place pour la dictature» insiste Morsi
Place Tahrir, la place centrale du Caire redevenue le haut lieu de l'opposition comme au temps de la révolution, le texte présenté dans les journaux commençait à provoquer, dès jeudi soir, des discussions entre les jeunes restés là en attendant la manifestation de vendredi. Pour eux comme pour les partis d'opposition, la présentation hâtive du texte répond à une manœuvre politique. Ils s'étaient rassemblés pour protester contre un autre texte, la «proclamation constitutionnelle» du 22 novembre, qui donne au président Morsi des pouvoirs étendus en attendant la promulgation d'une Constitution, dans un délai fixé à deux mois. Cette «proclamation» avait été violemment critiquée, et il semble que Morsi ait fait accélérer la présentation de la Constitution pour se tirer d'affaire. Dans une allocution télévisée, jeudi soir, il avait tenu à préciser pour calmer les esprits que ce décret, protégeant ses décisions de tout recours en justice, ne s'appliquerait que pour une période «exceptionnelle». «Cela se terminera dès que le peuple aura voté sur une Constitution (…). Il n'y a pas de place pour la dictature», a-t-il insisté.
L
a manœuvre peut réussir. «Cela va jeter la confusion, redoute Salam, un jeune cinéaste. Vendredi, des gens vont sans doute manifester contre la proclamation, d'autres contre la Constitution.» Une jeune militante craint aussi «l'effet référendum» qui pousserait les Égyptiens à voter «oui» par réflexe légitimiste. Signe que Morsi a habilement envoyé un signal aux libéraux, plusieurs groupes salafistes, les islamistes intégristes, alliés jusqu'ici au pouvoir, se sont désolidarisés jeudi de la Constitution, pas assez islamique à leur goût. Autre signe de la volonté d'apaisement du président, les Frères musulmans ont annoncé que leur manifestation prévue samedi ne se déroulerait pas place Tahrir, évitant ainsi le risque d'affrontements.


http://www.lefigaro.fr/internationa...gypte-se-dote-d-une-nouvelle-constitution.php
 
Sincèrement c’est quoi les point communs entre l’Egypte et l’Iran ?

Dans les deux cas, c'etait la jeunesse liberale qui voulait se debarrasser d'un dictateur corrompu (Pahlavi, Moubarak) et qui a declanche une revolution sans penser aux consequences. Et dans les deux cas, c'etaient des vieux ultraconservateurs (Mullahs, Ikhwan) qui ont profite de l'occasion pour s'accaparer le pouvoir. Dans les deux cas, c'etait le jeunesse urbaine moderne qui avait prit l'initiative, et c'est la population rurale conservatrice qui, parce que largement majoritaire, a pris le relais. Et, deja aujourd'hui, on peut constater que la jeunesse revolutionaire d'Egypte commence a se sentir comme la jeunesse moderne de l'Iran d'aujourd'hui: marginalisee et exclue du processus qu'elle a elle meme provoquee.

Je trouve ca tres troublant, et ca n'augure rien de bon (a mon avis; libres vous plus jeunes d'etres plus optimistes).
 
Dans les deux cas, c'etait la jeunesse liberale qui voulait se debarrasser d'un dictateur corrompu (Pahlavi, Moubarak) et qui a declanche une revolution sans penser aux consequences. Et dans les deux cas, c'etaient des vieux ultraconservateurs (Mullahs, Ikhwan) qui ont profite de l'occasion pour s'accaparer le pouvoir. Dans les deux cas, c'etait le jeunesse urbaine moderne qui avait prit l'initiative, et c'est la population rurale conservatrice qui, parce que largement majoritaire, a pris le relais. Et, deja aujourd'hui, on peut constater que la jeunesse revolutionaire d'Egypte commence a se sentir comme la jeunesse moderne de l'Iran d'aujourd'hui: marginalisee et exclue du processus qu'elle a elle meme provoquee.

Je trouve ca tres troublant, et ca n'augure rien de bon (a mon avis; libres vous plus jeunes d'etres plus optimistes).

Sur ce point de vue je suis d’accord avec toi, mais bon je pense que les jeunes veillerons il n y a pas de prise d’otage d’embrassade comme à Téhéran, une envie de se couper du monde, pour l’instant les égyptiens sont divisé parce que la pseudo opposition divise pour son intérêt car dans cette nouvelle constitutions qui ne peut être dissoute avec le décret exceptionnel et provisoire de Morsi, tous les anciens dinosaures de la caste supérieur administrative dictatoriale de l’anciens régime vont se retrouver hors-jeuainsi que les millitaires qui seront supervisé par des civiles... d’où leurs branle-bas de combat en le proclament pharaon…..

Les islamistes ne confisqueront pas cette révolution Morsi le sait, les égyptiens ont déjà montré qu’ils sont prêt à mourir pour la préserver
 
Retour
Haut