La scène s’est déroulée au centre-ville d’Oujda (dans l’Oriental, à la frontière algérienne), un samedi glacial, alors qu’une foule de manifestants avaient décidé de braver la répression musclée des forces de l’ordre pour répondre présents à un appel lancé sur les réseaux sociaux par des militants associatifs.
Parmi les slogans scandés par les protestataires : la dénonciation de l’imposition du pass vaccinal mais aussi la cherté de la vie. Il faut dire que la flambée des prix des denrées alimentaires de base suscite un mécontentement social qui se manifeste sporadiquement, ici et là, partout où des cyberactivistes tentent de briser la loi du silence pour protester contre la détérioration de leurs conditions de vie.
La scène bouleversante de cette femme âgée laissant exploser son indignation témoigne fidèlement de l’état de précarité alarmant dans lequel se trouvent, aujourd’hui, des millions de Marocains.
Des laissés-pour-compte abandonnés par un pouvoir démissionnaire qui mène un train de vie luxueux et s’évertue à étouffer la crise socioéconomique qui ronge le pays grâce à une machine de propagande étatique des plus redoutables.
Déphasage total avec la réalité
Pendant ce temps, on ne compte plus les affaires impliquant la famille royale dans des transactions financières illégales, autrefois les Panama Papers, plus récemment les Pandora Papers.
Il y a quelques années, c’est l’actuel chef du gouvernement en personne, Aziz Akkhanouch – ainsi que des membres de sa famille –, qui avait été cité sur une liste de personnalités considérées comme les « serviteurs de l’État » ayant bénéficié de lots de terrains à un prix symbolique dans la région huppée de Hay Riad à Rabat.
Le journaliste Omar Radi, qui avait contribué à faire éclater cette affaire, a été incarcéré. Il est accusé par le système d’« espionnage avec des parties étrangères », d’« atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et d’« atteinte à la pudeur avec violence et viol ».
Parmi les slogans scandés par les protestataires : la dénonciation de l’imposition du pass vaccinal mais aussi la cherté de la vie. Il faut dire que la flambée des prix des denrées alimentaires de base suscite un mécontentement social qui se manifeste sporadiquement, ici et là, partout où des cyberactivistes tentent de briser la loi du silence pour protester contre la détérioration de leurs conditions de vie.
La scène bouleversante de cette femme âgée laissant exploser son indignation témoigne fidèlement de l’état de précarité alarmant dans lequel se trouvent, aujourd’hui, des millions de Marocains.
Des laissés-pour-compte abandonnés par un pouvoir démissionnaire qui mène un train de vie luxueux et s’évertue à étouffer la crise socioéconomique qui ronge le pays grâce à une machine de propagande étatique des plus redoutables.
Déphasage total avec la réalité
Pendant ce temps, on ne compte plus les affaires impliquant la famille royale dans des transactions financières illégales, autrefois les Panama Papers, plus récemment les Pandora Papers.
Il y a quelques années, c’est l’actuel chef du gouvernement en personne, Aziz Akkhanouch – ainsi que des membres de sa famille –, qui avait été cité sur une liste de personnalités considérées comme les « serviteurs de l’État » ayant bénéficié de lots de terrains à un prix symbolique dans la région huppée de Hay Riad à Rabat.
Le journaliste Omar Radi, qui avait contribué à faire éclater cette affaire, a été incarcéré. Il est accusé par le système d’« espionnage avec des parties étrangères », d’« atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et d’« atteinte à la pudeur avec violence et viol ».