Moussayer
Dr Moussayer khadija : maladies auto-immunes
L’insuffisance rénale reste un grand problème de santé publique au Maroc
La journée mondiale du rein en mars est l’occasion de rappeler l’importance vitale de cet organe qui assure de nombreuses fonctions, bien au-delà de la seule production de l'urine et de l’élimination des déchets qu'elle contient. Il est ainsi doté de glandes à la partie supérieure de l'organe, les surrénales, qui sécrètent des hormones indispensables à l’équilibre de notre organisme. L’hypertension, le diabète et les maladies auto-immunes sont les principaux facteurs de risque de la survenue de pathologies rénales, souvent graves et qui « tuent » encore souvent au Maroc
La maladie rénale chronique ou insuffisance rénale est une diminution du fonctionnement des reins qui ne filtrent plus correctement le sang de l'organisme. Longtemps silencieuse, elle ne régresse pas et peut évoluer, vers l'insuffisance rénale chronique terminale, comme cela se passe encore trop au Maroc, en l'absence de diagnostic précoce, faute souvent d’avoir consulté par manque de moyens.
La prévention de l'insuffisance rénale
Pour éviter des atteintes rénales, la prévention est primordiale.
Elle passe d’abord en priorité par le traitement précoce et adapté des deux causes principales de l'insuffisance rénale : l'hypertension artérielle et le diabète. Le contrôle de la pression artérielle et de la glycémie sont indispensables pour éviter une évolution, à long terme, vers l'insuffisance rénale. Cela nécessite entre autres de maîtriser la pression artérielle (qui idéalement doit être de 140/80 mm Hg) et la protéinurie, c'est-à-dire la présence de protéines dans les urines (qui doit être inférieure à 0,5 g/jour).
La prise en charge de tous les facteurs de risque évitables participe aussi de cette prévention comme :
- la diminution du poids et l’hygiène diététique (régime limité en sel et apport en protéines contrôlé)
- le traitement des maladies auto-immunes, notamment par l’emploi adéquat de médicaments anti-inflammatoires et/ou immunosuppresseurs ;
- la suppression des médicaments toxiques pour les reins ;
- etc
Le dépistage de l’insuffisance rénale
Il consiste à rechercher des signes de maladie en l’absence de tout symptôme. Il est réalisé à partir du test de bandelettes urinaires sur un échantillon d’urines pour la recherche de la présence de protéines (normalement filtrée par les reins), de globules rouges et globules blancs dans ces urines. Il permet ainsi facilement de détecter des dommages aux reins, même à un stade précoce
Ce dépistage est proposé en priorité aux personnes présentant un ou plusieurs facteurs de risque d'insuffisance rénale chronique comme le diabète, l’hypertension, l’obésité, l’insuffisance cardiaque, des pathologies athéromateuses (artérites…), auto-immunes, urologique (calculs rénaux...), certaines maladies virales (VIH, Hépatite C.. .)… et sans oublier les personnes âgées de plus de soixante ans.
En présence d'un ou plusieurs facteurs de risque, le médecin traitant «de famille » doit aussi proposer un dépistage et une surveillance régulière, une fois par an pour assurer une détection précoce des débuts de la maladie rénale chronique, ceci afin de maîtriser et retarder l'évolution du mal.
Ce dépistage annuel consiste en :
- une prise de sang avec dosage de la créatinine permettant le calcul du débit de filtration glomérulaire La créatinine est un déchet produit par l’activité musculaire et la dégradation des protéines que vous consommez. Le taux de créatinine augmente lorsque la fonction rénale se détériore. Une détérioration de la fonction rénale signifie que les reins ne peuvent pas éliminer les toxines et les déchets de votre sang aussi bien que ceux d’une personne ayant une fonction rénale normale
- et une analyse d'urine pour une recherche de la présence de protéines (ou d'albumine chez les personnes diabétiques) dans les urines.
ll peut arriver aussi que ces deux examens précédents soient négatifs alors que le test à la bandelette est positif.
Quoiqu’il en soit et dans tous les cas de figure, d’autres analyses de sang, des radiographies, une échographie, une biopsie des reins… peuvent ensuite être nécessaires pour établir l’origine exacte de la maladie rénale pour procéder au bon traitement.
La journée mondiale du rein en mars est l’occasion de rappeler l’importance vitale de cet organe qui assure de nombreuses fonctions, bien au-delà de la seule production de l'urine et de l’élimination des déchets qu'elle contient. Il est ainsi doté de glandes à la partie supérieure de l'organe, les surrénales, qui sécrètent des hormones indispensables à l’équilibre de notre organisme. L’hypertension, le diabète et les maladies auto-immunes sont les principaux facteurs de risque de la survenue de pathologies rénales, souvent graves et qui « tuent » encore souvent au Maroc
La maladie rénale chronique ou insuffisance rénale est une diminution du fonctionnement des reins qui ne filtrent plus correctement le sang de l'organisme. Longtemps silencieuse, elle ne régresse pas et peut évoluer, vers l'insuffisance rénale chronique terminale, comme cela se passe encore trop au Maroc, en l'absence de diagnostic précoce, faute souvent d’avoir consulté par manque de moyens.
La prévention de l'insuffisance rénale
Pour éviter des atteintes rénales, la prévention est primordiale.
Elle passe d’abord en priorité par le traitement précoce et adapté des deux causes principales de l'insuffisance rénale : l'hypertension artérielle et le diabète. Le contrôle de la pression artérielle et de la glycémie sont indispensables pour éviter une évolution, à long terme, vers l'insuffisance rénale. Cela nécessite entre autres de maîtriser la pression artérielle (qui idéalement doit être de 140/80 mm Hg) et la protéinurie, c'est-à-dire la présence de protéines dans les urines (qui doit être inférieure à 0,5 g/jour).
La prise en charge de tous les facteurs de risque évitables participe aussi de cette prévention comme :
- la diminution du poids et l’hygiène diététique (régime limité en sel et apport en protéines contrôlé)
- le traitement des maladies auto-immunes, notamment par l’emploi adéquat de médicaments anti-inflammatoires et/ou immunosuppresseurs ;
- la suppression des médicaments toxiques pour les reins ;
- etc
Le dépistage de l’insuffisance rénale
Il consiste à rechercher des signes de maladie en l’absence de tout symptôme. Il est réalisé à partir du test de bandelettes urinaires sur un échantillon d’urines pour la recherche de la présence de protéines (normalement filtrée par les reins), de globules rouges et globules blancs dans ces urines. Il permet ainsi facilement de détecter des dommages aux reins, même à un stade précoce
Ce dépistage est proposé en priorité aux personnes présentant un ou plusieurs facteurs de risque d'insuffisance rénale chronique comme le diabète, l’hypertension, l’obésité, l’insuffisance cardiaque, des pathologies athéromateuses (artérites…), auto-immunes, urologique (calculs rénaux...), certaines maladies virales (VIH, Hépatite C.. .)… et sans oublier les personnes âgées de plus de soixante ans.
En présence d'un ou plusieurs facteurs de risque, le médecin traitant «de famille » doit aussi proposer un dépistage et une surveillance régulière, une fois par an pour assurer une détection précoce des débuts de la maladie rénale chronique, ceci afin de maîtriser et retarder l'évolution du mal.
Ce dépistage annuel consiste en :
- une prise de sang avec dosage de la créatinine permettant le calcul du débit de filtration glomérulaire La créatinine est un déchet produit par l’activité musculaire et la dégradation des protéines que vous consommez. Le taux de créatinine augmente lorsque la fonction rénale se détériore. Une détérioration de la fonction rénale signifie que les reins ne peuvent pas éliminer les toxines et les déchets de votre sang aussi bien que ceux d’une personne ayant une fonction rénale normale
- et une analyse d'urine pour une recherche de la présence de protéines (ou d'albumine chez les personnes diabétiques) dans les urines.
ll peut arriver aussi que ces deux examens précédents soient négatifs alors que le test à la bandelette est positif.
Quoiqu’il en soit et dans tous les cas de figure, d’autres analyses de sang, des radiographies, une échographie, une biopsie des reins… peuvent ensuite être nécessaires pour établir l’origine exacte de la maladie rénale pour procéder au bon traitement.