Tu souligne un point important : le don, normalement il est doit être anonyme s’il est vraiment désintéressé, mais en pratique, ce n’est pas toujours le cas. Ce que je trouve intéressant dans le principe des aides sociales (imparfaites, mais ce n’est pas la question), c’est qu’il évite de créer une sournoise relation de subordination entre le « généreux » donateur et le bénéficiaire. Avant je me disais que si les gens donnaient directement aux bénéficiaire, ça leur ferait peut‑être prendre conscience des situations, et par exemple encouragerait les patrons à ne pas embaucher toujours les mêmes ou n’importe comment. Mais l’expérience m’a montré que les « dons » servent parfois à quasiment acheter les gens. Et là, le mot acheter est justifié (contrairement à son usage dans le premier message), parce qu’il est pour le « donateur », un moyen d’avoir un obligé, une personne qui se sentira obligée à son égard.