Les Etats-Unis verseront une aide de 900 millions de dollars aux Palestiniens

locachica

¡ caliente !
C'est pourtant simple,
un monde en ordre,policé ou tout est lisse et transparent ne favorise pas la creation ni le progres d'ailleurs et ce dans tout les domaines,tandis que le chaos et l'anarchie organisé favorisent elles, les affaires donc l'esprit d'initiative donc la creation donc du progres.
On appelle cela "la competition" ou la selection naturelle des especes,
on vit selon un processus Darwinien,le plus faible cede et disparait au profit du plus fort,ce dernier devra aussi livré bataille aux nouveaux pretendants qui voudront lui ravir la place et c'est ainsi que le monde marche et le pire et que cela fonctionne a merveille.

cette discussion me fait penser à un film (très cheloux) que j'ai vu hier
"Watchman" si tu l'as vu tu comprendras pourquoi
 
pour une fois,
je suis ok avec ce que tu viens décrire (jétais ironique avant, comme tas du le remarquer)

c'est l'horrible réalité

par contre, nan jvois pas l'interet de donner de l'argent pour reconstruire (qui ensuite sera détruit), l'argent ne remplacera jamais les morts

Pourtant c'est evident,
l'argent qui part dans un circuit reviens automatiquement a son point de depart, agrementé d'une plus-value.
Peux importe que ce qui sera reconstruit aujourd'hui sera ensuite detruit plus tard,
ce n'est pas celui qui donne l'argent qui est perdant mais c'est celui qui le reçois
Les morts ne sont eux que des accidents industriels.
 

locachica

¡ caliente !
Pourtant c'est evident,
l'argent qui part dans un circuit reviens automatiquement a son point de depart, agrementé d'une plus-value.
Peux importe que ce qui sera reconstruit aujourd'hui sera ensuite detruit plus tard,
ce n'est pas celui qui donne l'argent qui est perdant mais c'est celui qui le reçois
Les morts ne sont eux que des accidents industriels.

oui, je me mets à la place du reveceur là cpour ça que ça m'énerve tout ce cirque
mais à jouer trop avec le feu, le donneur risque de se bruler les ailes
 
oui, je me mets à la place du reveceur là cpour ça que ça m'énerve tout ce cirque
mais à jouer trop avec le feu, le donneur risque de se bruler les ailes

Sauf si le donneur est tres malin.
Prenons l'exemple typique des americains,ils ont mouillés tellement de monde et ce dans le monde entier que s'ils coulent tout le monde coule avec,donc situation paradoxale et j'ajouterais comique voila que les otages d'un systeme sont obligés de sauver,de venir au secours de celui qui les a pris en otage.
Dantesque!!!!
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
L’aide militaire US à Israël
lundi 9 mars 2009 - 07h:16

Kathleen et Bill Christison

Alors que les Etats-Uniens doivent se serrer la ceinture, l’une des gratifications les plus automatiques - gratification à tout point de vue - est versée à un gouvernement étranger. L’aide militaire américaine à Israël est distribuée et s’accroît annuellement en milliards de dollars.

La gratification suprême

En ces jours de crise économique, de dépassements de budgets, de budgets additionnels, de subventions par milliards de dollars alors que les Etats-Uniens doivent se serrer la ceinture, l’une des gratifications les plus automatiques - gratification à tout point de vue - est versée à un gouvernement étranger, cela n’est toutefois guère compris par une grande majorité d’Américains. L’aide militaire américaine à Israël est distribuée et s’accroît annuellement en milliards de dollars et pourtant elle reste pratiquement non remise en cause pendant que d’autres dépenses fiscales connaissent des réductions drastiques.

Les Etats-Unis et Israël ont signé un protocole d’accord en août 2007 dans lequel les USA s’engagent à verser à Israël 30 milliards de dollars d’aide militaire durant la prochaine décennie. Il s’agit d’une subvention payée cash au début de chaque exercice budgétaire. La seule stipulation constituant une obligation pour Israël dans l’utilisation de ce don en espèces est d’en dépenser 74% dans l’achat de produits et services militaires américains.

La première subvention dans le cadre de cet accord a été versée en octobre 2008, pour l’année fiscale 2009, pour un montant de 2,55 milliards de dollars. Pour arriver au total de 30 milliards sur 10 ans, le montant annuel va devoir être augmenté progressivement jusqu’à 3,1 milliards pour l’année fiscale 2013. Et ceci va se poursuivre jusqu’à l’exercice 2018.

Israël est de loin le bénéficiaire le plus important de l’aide étrangère US. Depuis 1949, les Etats-Unis ont fourni à Israël un total de 101 milliards de dollars d’aides, dont 53 milliards en aide militaire. Pour les 20 dernières années, Israël a touché une moyenne annuelle de 3 milliards de subventions ; jusqu’à présent, ces subventions mêlent aide économique et aide militaire.

Israël reçoit ces aides à des conditions infiniment plus favorables que n’importe quel autre bénéficiaire. L’Egypte, par exemple, reçoit 2 milliards de dollars par an en aide économique, mais il s’agit-là d’un prêt et il doit donc être remboursé. L’Arabie saoudite possède aussi un équipement militaire US dans son arsenal mais elle a acheté et payé cet équipement, il ne lui fut pas remis gracieusement comme pour Israël.

On peut prétendre que l’aide à Israël bénéficie aux Etats-Unis du fait qu’Israël se doit d’acheter du matériel militaire fabriqué ici aux Etats-Unis. Mais ce réinvestissement de l’argent fédéral dans l’industrie de l’armement n’est pas la manière la plus judicieuse pour stimuler la reprise économique générale. En réalité, en pleine crise économique, s’engager sur le long terme avec une obligation d’une telle ampleur est hautement irresponsable.

Quand Israël agresse les Palestiniens, comme il l’a fait récemment à Gaza, ses outils de destruction ce sont les Jet et les hélicoptères d’attaque US, les missiles US, le phosphore blanc et les bulldozers Caterpillar fabriqués aux USA. Toute cette destruction avec les fabrications américaines est clairement identifiable dans les émissions de télévision de tout le monde arabe et musulman, où les téléspectateurs se font régulièrement une cure d’informations montrant des civils palestiniens assassinés par les armes fabriquées aux USA. C’est au sein de cette vaste population, qui se sent une affinité avec les Palestiniens et elle-même agressée par les Etats-Unis, que des terroristes comme Osama Bin Laden peuvent faire des recrues.

La loi américaine pour l’aide étrangère [Foreign Assistance Act] stipule qu’aucune aide ne doit être fournie à un pays qui s’engage dans un système permanent de violations des droits de l’homme. Justement, Israël est accusé par des organisations de défense des droits de l’homme comme Amnesty International et Human Rights Watch de telles violations pendant l’agression contre Gaza et lors d’attaques antérieures. Israël agit également en contradiction de la loi américaine sur le contrôle de l’exportation des armes [Arms Export Control Act], qui stipule que l’armement états-unien ne doit être utilisé que pour la « sécurité intérieure ».

Toute cette masse d’armements porte en outre gravement atteinte à la mission des médiateurs américains pour la paix, tel l’ancien sénateur George Mitchell récemment désigné par le président Obama comme envoyé au Moyen-Orient. Aussi longtemps qu’Israël restera assuré d’obtenir un lot annuel d’armements de milliards de dollars, il ne sera en aucune manière incité à se soucier des efforts de médiation de Mitchell, à faire les concessions territoriales nécessaires pour arriver à un accord de paix, à arrêter de construire des colonies et d’autres infrastructures dans les territoires palestiniens occupés, ou à cesser ses agressions contre les Palestiniens.

En s’engageant eux-mêmes à fournir toutes ces armes, les Etats-Unis sabotent d’une main l’accord de paix qu’ils essaient de promouvoir de l’autre.

Ces détournements des intérêts nationaux US doivent cesser.




Kathleen et Bill Christison ont écrit sur la Palestine et Israël pendant plusieurs années. Kathleen est l’auteur de deux livres sur la situation palestinienne et la politique US sur cette question, quant à Bill, il a écrit de nombreux articles sur la politique étrangère américaine, la plupart sur CounterPunch.

Ils sont aussi co-auteurs d’un livre à paraître en juin chez Pluto Press sur l’occupation israélienne et ses conséquences sur les Palestiniens, avec plus de 50 de leurs photographies. Il y a trente ans de cela, ils étaient tous deux analystes politiques à la CIA. Ils sont membres de la coalition Stop $30 Billion, à Albuquerque, Nouveau Mexique.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Gaza - L’aide à la reconstruction : des promesses et beaucoup d’hypocrisie
mercredi 11 mars 2009 - 06h:37

Marianne Lamiral
Lundi 2 mars s’est ouverte à Charm el-Cheikh, en Egypte, une conférence pour la reconstruction de Gaza, ravagé après les trois semaines de guerre menée en début d’année par Israël, réunissant les représentants de soixante-quinze pays donateurs, qui ont promis d’apporter une aide financière pouvant s’élever à 2,8 milliards de dollars.

Un représentant de l’Autorité palestinienne appartenant au Fatah a été admis à cette conférence, mais le Hamas, qui dirige pourtant le territoire de Gaza depuis 2007, n’a pas été invité à y participer.

Les destructions causées par l’armée israélienne ont été considérables, et ce petit territoire déjà surpeuplé est devenu un champ de ruines. Outre les 1 300 Palestiniens tués, le million de tonnes d’explosifs déversés sur la bande de Gaza ont détruit au moins16 000 habitations, des écoles, des hôpitaux, des tunnels permettant de passer en Egypte. Mais en plus l’état-major israélien a systématiquement visé les infrastructures existantes, les champs cultivés ainsi que les principales industries, rasant les centrales électriques, cimenteries, usines alimentaires ou autres, stations d’épuration d’eau, etc., dans le but évident d’empêcher tout redémarrage économique avant plusieurs années, et rendant les habitants de Gaza encore plus tributaires d’une aide humanitaire extérieure pour survivre.

Or, pour l’instant, les dizaines ou les centaines de millions d’euros promis par les pays donateurs, en premier lieu les États-Unis, l’Union européenne ou des pays arabes, restent des sommes purement fictives, lancées pour faire semblant de se soucier du sort des Gazaouis, tant ces promesses sont assorties de conditions. Israël a déjà déclaré qu’il était hors de question de laisser entrer librement des matériaux de construction, justifiant sa décision par la crainte que ces produits, indispensables pour toute reconstruction, puissent servir au Hamas pour fabriquer des bunkers ou des roquettes !

Quant aux autres États donateurs présents à la conférence, ils font assaut d’hypocrisie, déclarant qu’il faudrait qu’il y ait une entente entre les différents partis palestiniens (le Fatah et le Hamas), voire entre l’État d’Israël et les Palestiniens, avant que toute aide autre qu’humanitaire soit versée aux Palestiniens de Gaza. Sarkozy a donné le ton, se permettant ainsi de leur dicter les choix qu’ils devraient faire s’ils veulent profiter de la manne des pays riches : « Tous les Palestiniens doivent se rassembler dans un gouvernement d’union derrière le président Abbas », a-t-il déclaré, ajoutant aussi que le Hamas doit rechercher « une solution politique avec Israël ». Comme si cela ne dépendait que du Hamas !

En revanche aucun État, pas même les États arabes qui, telle l’Arabie saoudite, promettent d’aider à la reconstruction de Gaza, ne parle de faire pression sur Israël. Pendant toute la durée de cette guerre, tous ont laissé l’armée israélienne bombarder la bande de Gaza, anéantir les moyens d’existence déjà réduits de la population, expérimenter des armes nouvelles sur un peuple qui n’avait pas les moyens militaires de se défendre. Les grandes puissances en particulier assistent depuis des années sans rien dire au blocus économique imposé par Israël, qui étouffe la bande de Gaza et réduit ses habitants à un état de pauvreté extrême.

Dans ces conditions, la conférence de Charm el-Cheikh risque fort de n’être qu’une mascarade de plus, où les États qui ont laissé l’armée israélienne bombarder et ruiner Gaza se seront donné bonne conscience en parlant de verser une aide, dont personne ne sait ni quand ni comment elle parviendra à la population de ce territoire.
 
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