Mais concernant le shiisme les insultes qu'ils disent je les ai pas inventé quand même !?
je dis pas que tu invente, je dis que tu manque d'information pour pointé du doigt un groupe de musulman alors que tout les groupes s'insultent et s'entretuent parceque chacun veut que sa voix soit la vérité
les hommes ont fait de la religion une politique alors que c'est une science avant tout
SUNNISME : 4 écoles juridiques, 87 à 90 % des musulmans, soit 1,4 milliard d’individus.
- Hanafite: la plus ancienne, Moyen-Orient, Asie centrale.
- Malikite : Afrique noire et Maghreb
- Chafiite : Proche-Orient, Afrique et en Arabie orientales, Asie du Sud-Est
- Hanbalite, ou wahhabite : la plus conservatrice, Arabie saoudite et Qatar
CHIISME : 3 courants, 10 à 13 % des musulmans, soit 162 à 211 millions d’individus.
- Duodécimain : la branche la plus répandue (Iran, Irak, Liban), reconnaît 12 imams.
- Ismaélien : Asie centrale (Tadjikistan, Pakistan), reconnaît 7 imams.
- Zaydiste : Yémen, reconnaît 5 imams.
IBADISME : 0,8% des musulmans, soit 3 millions d'individus, principalement à Oman.
La diversité des islams historiques
Dès la mort de Muhammad en 632, la variété des modes de diffusion de l'islam et l'immensité des territoires où il s'est implanté expliquent la diversité de ses appropriations selon les pays. A l'influence de structures préislamiques (culte des saints au Maghreb, pratiques animistes en Afrique, bouddhistes en Inde...), s'ajoute à la mort du prophète une guerre interne de succession , politique et non théologique, qui donne naissance au chiisme , littéralement chi’at Ali , "le parti d'Ali", fils adoptif et gendre du prophète.
Le chiisme à son tour se divise en plusieurs branches, selon la lignée des imams reconnue (12, 7, ou 5 imams).
Le sunnisme, littéralement courant de la sunna (la ligne de conduite du prophète),
se divise, lui aussi, en quatre branches principales. Elles se distinguent par l'interprétation juridique prônée par les écoles coraniques, plus ou moins conservatrices.
L'ibadisme , enfin, religion officielle du sultanat d'Oman, constitue la 3e branche principale de l'islam. Aujourd'hui, un chiite sur trois, vit en Iran. Ils se répartissent également en Irak, en Azerbaïdjan, au Bahreïn, et dans des pays majoritairement sunnites (Yémen, Koweït, Syrie, Turquie, Arabie saoudite, Afghanistan, Pakistan) ou dans des pays multiconfessionnels (Liban, Inde).
Quel impact des divergences confessionnelles?
Hors du Proche-Orient et du Maghreb, la distinction entre sunnites et chiites semble globalement sans pertinence ni conséquence pour les musulmans. En Asie centrale, en Europe et en Indonésie, la plupart d'entre eux ne se reconnaissent ni de l'une ni de l'autre branche de l'islam : ils se considèrent comme "simplement musulman". Même à Dubaï par exemple, des musulmans chiites prient dans des mosquées sunnites, et les tribunaux islamiques jugent indifféremment sunnites et chiites.
Le clivage binaire se brouille encore davantage si l'on considère les superpositions avec
les ordres soufis, confréries transversales mystiques (Afrique, Turquie, Asie centrale...), sans parler du
maillage serré de confessions et pratiques dans certaines zones géographiques, car les divisions confessionnelles ne coïncident pas avec les divisions ethniques ou nationales : on ne peut pas parler par exemple d'Arabes sunnites d’une part et d'Iraniens chiites d’autre part.