Enquête sur des méthodes employées par des sites trompeurs pour diffuser de fausses informations sans se faire prendre.
Les fake news qui circulent massivement en ligne ne tombent pas du ciel. L’examen détaillé de certaines de ces rumeurs par Les Décodeurs à l’occasion du lancement du Décodex montre que les artisans de la propagande déploient des méthodes de plus en plus ingénieuses.
1. Avancer masqué
Dans un univers numérique où l’identification des sources d’information est plus difficile pour les lecteurs, la mouvance d’extrême droite dite « identitaire » a lancé de prétendus sites d’informations locales.
Infos Bordeaux, Rhône-Alpes Info ou Breizh Info se présentent ainsi, en apparence, comme des médias traditionnels.
En réalité, ils sont tenus par des militants d’extrême droite qui s’en servent pour diffuser leur discours.
Le même phénomène existe pour des sites anti-IVG, qui se présentent comme des plates-formes d’information neutres. Seule manière de déceler la supercherie, prendre le temps de s’informer sur le site en lui-même.
Sur Facebook, de manière plus insidieuse, des pages comme « Je soutiens la police » ou « Je soutiens nos pompiers » s’efforcent d’attirer la sympathie en mélangeant informations anodines et propagande d’extrême droite.
2. Usurper l’identité des autres
Autre technique courante, créer un site qui reprend l’URL (adresse Internet) d’un autre.
Le site de la chaîne de télévision américaine ABC News, abcnews.go.com, a ainsi deux « cousins » qui lui ont volé son nom : abcnews.com.co, connu pour diffuser régulièrement de fausses informations et abcnewsgo.co, un site parodique.
Il est possible d’éviter les pièges de ce type en consultant le reste du site, notamment sa page « A propos », en vérifiant l’URL de la page… ou en utilisant notre outil Décodex.
Une autre technique consiste à utiliser une adresse différente de son site pour partager un article sur les réseaux sociaux, afin de se faire passer pour un autre.
Le site parodique belge nordpresse.be a utilisé à plusieurs reprises l’adresse franceinfotele.com pour partager certains de ses articles.
C’est seulement en ouvrant le lien que l’internaute sera dirigé sur le site de canulars. L’internaute qui se contente du message affiché sur Twitter ou Facebook pourra alors croire que l’information vient d’un article de Franceinfo.
Les fake news qui circulent massivement en ligne ne tombent pas du ciel. L’examen détaillé de certaines de ces rumeurs par Les Décodeurs à l’occasion du lancement du Décodex montre que les artisans de la propagande déploient des méthodes de plus en plus ingénieuses.
1. Avancer masqué
Dans un univers numérique où l’identification des sources d’information est plus difficile pour les lecteurs, la mouvance d’extrême droite dite « identitaire » a lancé de prétendus sites d’informations locales.
Infos Bordeaux, Rhône-Alpes Info ou Breizh Info se présentent ainsi, en apparence, comme des médias traditionnels.
En réalité, ils sont tenus par des militants d’extrême droite qui s’en servent pour diffuser leur discours.
Le même phénomène existe pour des sites anti-IVG, qui se présentent comme des plates-formes d’information neutres. Seule manière de déceler la supercherie, prendre le temps de s’informer sur le site en lui-même.
Sur Facebook, de manière plus insidieuse, des pages comme « Je soutiens la police » ou « Je soutiens nos pompiers » s’efforcent d’attirer la sympathie en mélangeant informations anodines et propagande d’extrême droite.
2. Usurper l’identité des autres
Autre technique courante, créer un site qui reprend l’URL (adresse Internet) d’un autre.
Le site de la chaîne de télévision américaine ABC News, abcnews.go.com, a ainsi deux « cousins » qui lui ont volé son nom : abcnews.com.co, connu pour diffuser régulièrement de fausses informations et abcnewsgo.co, un site parodique.
Il est possible d’éviter les pièges de ce type en consultant le reste du site, notamment sa page « A propos », en vérifiant l’URL de la page… ou en utilisant notre outil Décodex.
Une autre technique consiste à utiliser une adresse différente de son site pour partager un article sur les réseaux sociaux, afin de se faire passer pour un autre.
Le site parodique belge nordpresse.be a utilisé à plusieurs reprises l’adresse franceinfotele.com pour partager certains de ses articles.
C’est seulement en ouvrant le lien que l’internaute sera dirigé sur le site de canulars. L’internaute qui se contente du message affiché sur Twitter ou Facebook pourra alors croire que l’information vient d’un article de Franceinfo.