suite et fin
2 - Les opérateurs de la distribution de l’eau parlent d’une puissance très faible de 25 mW* pour ces compteurs. Très faible selon eux comparée à celle du téléphone portable.
Mais 25mW est ce si faible que ça ? Si l’on convertit en Volts par mètre, ça donne quoi en sortie du compteur ?
Eh bien 25 mW ça correspond à 8 V/m à la sortie ; et à 1 mètre de l’émetteur à 1V/m. C'est-à-dire qu’on est bien au dessus des niveaux jugés acceptables par le Conseil de l’Europe (résolution 1815 de 2011), et qu’il faut être à plus de 5 mètres du compteur pour être dans des valeurs jugées acceptables, sur le plan sanitaire. Rappelons que toutes ces ondes (radioélectriques) sont classées au niveau de l’OMS comme potentiellement cancérigènes, en catégorie 2B, au même titre que l’amiante et le plomb.
Un aspect aggravant et amplificateur des émissions : le Plomb, justement, est encore parfois illégalement présent dans les canalisations des réseaux d’alimentation en eau potable mais aussi et surtout chez les particuliers. Cette structure métallique des canalisations amplifie alors le signal, et outre sa toxicité biochimique le plomb ajoute donc une toxicité bio-électromagnétique non négligeable.
* il existe plusieurs types de compteurs : celui-ci est le plus souvent cité par l’opérateur dans sa communication pour dire ‘’circulez y a rien à voir’’.
3 - Selon les opérateurs de l’eau, toujours, ces compteurs contribueraient même, de par leur extrême parcimonie d’émission, à diminuer l’exposition du public, là encore la comparaison au téléphone portable en terme de puissance et d’éloignement des personnes est de mise
A) ‘’On ajoute des ondes mais ça permet de diminuer votre exposition’’ !!!!!
On vient de le voir, le ‘’Plus on en met, plus ça limite’’ ne tient pas la route 2 secondes. Outre leurs propres émissions, ces compteurs contribuent à l’implantation de nouvelles antennes : donc à une augmentation certaine et non négligeable du brouillard électromagnétique. Il s’agit donc d’un sophisme scandaleux que de prétendre qu’ils permettent une exposition diminuée de la population.
La distance des compteurs par rapport aux personnes garantirait l’innocuité du dispositif
Pour les distributeurs de l’eau il est facile d’oublier que les assurances refusent de couvrir ce type de dispositifs en terme de dommages sanitaires.
De plus, dire que les gens ne sont jamais à proximité des compteurs est totalement faux. Qu’ils soient sur les paliers dans les immeubles, dans les jardins ou sur les trottoirs ces compteurs sont dans des lieux où nous passons quotidiennement du temps :
en marchant dans la rue tous les 5 ou 6 pas, nous sommes sur un compteur,
lorsque nous discutons avec nos voisins de palier ou devant chez nous, nous sommes à côté de ces compteurs,
lorsque nous sommes dans la salle de bain, nous sommes à côté d’un compteur.
lorsque nous jardinons, nous sommes à côté de ces compteurs ;
et quand nos enfants sont en train de jouer dehors, faut-il délimiter une aire de 5 mètres, autour des fameux compteurs, pour qu’ils ne soient pas exposés à des valeurs plus élevées que ce que recommande le Conseil de l’Europe ?
Au regard de tous ces éléments, la technologie filaire est la seule à pouvoir répondre aux exigences de suivi de la consommation, en temps réel, sur le réseau et à garantir l’innocuité sanitaire.
Les compteurs communicants en filaire c’est possible, pour l’électricité, comme pour le gaz, comme pour l’eau en s’en donnant les moyens.
https://www.robindestoits.org/VRAI-FAUX-sur-les-compteurs- intelligents -telereleve_a2187.html
mam