Al-Qâdhî Kamâl Ad-Dîn Aboû Hâmid Mohammed Ibn Dirbâs [1] (mort en 659 H) déclare :
فاعلموا معشر الخوان... بأن كتاب (البانة عن أصول الديانة
![Clin d'oeil ;) ;)](data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAAAAAP///yH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7)
الذي ألفه المام أبو السن علي بن إساعيل
الشعري، هو الذي استقر عليه أمره فيما كان يعتقده، وبا كان يدين ال سبحانه وتعال بعد رجوعه عن
العتزال بن ال ولطفه وكل مقالة تنسب إليه الن ما يالف ما فيه، فقد رجع عنها، وتبأ إل ال سبحانه وتعال
منها .كيف، وقد نص فيه على أنه ديانته الت يدين ال سبحانه با، وروى وأثبت ديانة الصحابة والتابعي وأئمة
الديث الاضي، وقول أحد بن حنبل رضي ال عنهم أجعي، وأنه ما دل عليه كتاب ال وسنة رسوله.فهل
يسوغ أن يقال: إنه رجع إل غيه؟ فإل ماذا يرجع تراه! يرجع عن كتاب ال وسنة نب ال، خلف ما كان عليه
الصحابة والتابعون، وأئمة الديث الاضي، وقد علم أنه مذهبهم ورواه عنهم!! هذا لعمري ما ل يليق نسبته
إل عوام السلمي، كيف بأئمة الدين ... !!
«Sachez mes frères… que le livre al-ibâna ‘an usoûl ad-diyâna ( البانة عن أصول الديانة ) , écrit par
Aboû Al-Hasan ‘Alî Ibn Ismâ’îl Al-Ash’arî ( أبو الحسن علي بن إسماعيل الشعري ) tient lieu de crédo auquel il
adhéra jusqu’à sa mort. Il représente sa confession après avoir quitté l’i’tizâl par la grâce et la bonté d’Allah.
Toute opinion imputée à ce dernier qui contredit ce livre, est considérée comme abrogée et délaissée par son
auteur. Comment pourrait-il en être autrement, alors qu’Aboû Al-Hasan y déclare explicitement qu’il extériorise
sa confession à laquelle adhèrent, comme il le rapporte, les Compagnons, les tâbi’în (leurs successeurs), les
grandes références traditionnistes passées, et l’Imam Ahmad Ibn Hanbal, qu'Allah les agrée tous. Celle-ci est
conforme au Livre d’Allah et à la sunna de Son Messager ! Est-il alors pertinent de dire qu’il embrassa une
autre pensée ? Qu’on nous dise à laquelle ? Aurait-il délaissé le Livre d’Allah et la sounna du Prophète
d’Allah ? Se serait-il opposé aux Compagnons, à leurs successeurs, et les grandes références traditionnistes
passées ? Lui, qui savait pertinemment que telle était leur tendance. Il serait honteux de penser qu’un simple
musulman puisse le faire, que dire alors des grandes références de la religion ! »
Il dit encore :
« De grands imams parmi les légistes, les lecteurs, les traditionnistes musulmans et bien d’autres mentionnent
et font les éloges de cet ouvrage. Ils le déchargent de toute innovation qu’on lui impute. » [2]
Troisièmement : dans maqâlât al-islâmiyîn ( مقالت السلميين ) , Al-Ach’arî confesse que le koullâbisme est
une secte dissidente au traditionalisme. Il y expose l’opinion de ses partisans sur de nombreuses questions et
aucune fois, il considère qu’ils comptent parmi les traditionnistes. S’il avait été koullâbite, il n’aurait pas fait
cette distinction entre les koullâbites et les partisans du hadîth ; il aurait utilisé une seule désignation pour les
deux tendances.
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[1] En arabe : القاضي كمال الدين أبو حامد محمد بن درباس
[2] Adh-dhoubb ‘an Abî Al-Hasan Al-Ach’arî ( الذب عن أبي الحسن الشعري ) d'Ibn Dirbâs, page 107.