Je pense que cette logique est en train de changer. Et puis, mettre tous les pays développés dans le même sac c'est commettre une première erreur. La Chine, les USA, certes car ils peuvent faire des assouplissements monétaires (quantitative easing) à volonté en faisant marcher la planche à billets (80% des moyens de paiement encore dans le monde donc le billet a un bel avenir devant lui). On constate cette hétérogénéité des pays dits "riches" avec le cas de la Grèce au sein de l'UE et plus globalement le triste sort des PIGS, parents pauvres de la construction européenne. L'Allemagne a le plus grand mal à "souverainiser" la dette grecque a la feta salakis

car elle sait que cela rimerait avec un oubli de l'argent prêté et elle ne le veut sous aucun prétexte car elle considère récolter les fruits d'années d'austérité et ... de paupérisation des Allemands en luttant contre l'inflation alors que les autres pays s'attelaient tout juste à lutter contre le chômage. L'Histoire explique cette stratégie. Par ailleurs, les bques fr et allemandes sont les + exposées en Grèce.
Si les EUA ne rentrent pas rapidement dans les clous de l'orthodoxie budgétaire en réduisant drastiquement sa dette endémique pantagruélique.Si la zone euro n'est pas plus solidaire, on risque d'assister à une explosion de la zone euro (et de sa monnaie) et un défaut des EUA. Pour cela, il suffirait que les Chinois mettent sur le marché les US bonds et les milliards de dollars sur le marché et les EUA couleront comme le Titanic.
Les marchés règnent désormais en maître. La France a déjà été dégradée par l'agence de notation chinoise Dagong alors qu'elle disposait jusqu'à présent d'un triple AAA et d'une relative facilité d'emprunts mais si elle continue dans ce trend, elle paiera chère son grand emprunt, son keynésianisme pour limiter les effets de la crise initiée par les subprimes car la dette française a tout simplement doublé depuis 2007. Ce n'est pas tenable et ils le savent bien. Les agences (Fitch, Moodys, Standard and Poors pour les majors) tant décriées pourront la précipiter dans les abysses de l'histoire économique. La main invisible risque de faire mal du coup ... car au delà des discours, l'an 1 du nouveau capitalisme financier n'est pas encore né et les banques européennes ont eu le plus grand mal à passer la dernière phase de stress tests.
++