Certains jours, c'est effectivement ce que je pense.
Mais d'autres jours je me dis que, finalement, une association politico-religieuse limitée et dont les règles seraient définies par un contrat (social !

) strict permettrait peut-être à l'une et l'autre sphère (étatique et religieuse) de ne pas faire n'importe quoi.
En effet, il est entendu que le but d'un Etat qui se respecte est d'assurer le bien commun de ses administrés. Mais cela a t-il un sens d'envisager le bien commun matériel d'un peuple sans le bien commun spirituel dans lequel il doit s'accomplir ?
Par ailleurs, si la religion séparée de l'Etat n'a pas de structure étatique en elle-même (c'est à dire un clergé), comment l'autorité politique peut-elle s'assurer qu'elle n'implosera alors pas en tendances multiples, difficilement identifiables et potentiellement dangereuses pour une petite minorité d'entre elles ?