Le Comité contre la torture de l'ONU a demandé vendredi au Maroc de rendre "imprescriptible le crime de torture", critiquant par ailleurs le fait que les détenus restent trop longtemps sans pouvoir communiquer avec leurs avocats.
"Le Comité regrette l'absence dans le Code pénal d'une disposition rendant imprescriptible le crime de torture", indique-t-il dans ses conclusions de la 47e session publiées.
Le Maroc "devrait s'assurer que, conformément à ses obligations internationales, ceux qui se rendent coupables d'actes de torture, tentent de commettre de tels actes, sont complices (...) ou y participent puissent faire l'objet d'enquête et soient poursuivis et punis sans qu'ils ne puissent bénéficier d'aucun délai de prescription", poursuit-il.
Le Comité se déclare ainsi "préoccupé par certaines dispositions existantes du cadre juridique actuel relatif à la torture", au Maroc, "en particulier la possibilité d'amnistie et de grâce pour les auteurs de torture".
Les dix experts indépendants qui intègrent le Comité déplorent ainsi que la définition de la torture dans le Code pénal marocain "ne couvre pas les situations de complicité, de consentement exprès ou tacite d'un agent de la force publique ou de toute autre personne agissant à titre officiel".
http://www.aufaitmaroc.com/actualit...de-rendre-imprescriptible-le-crime-de-torture
"Le Comité regrette l'absence dans le Code pénal d'une disposition rendant imprescriptible le crime de torture", indique-t-il dans ses conclusions de la 47e session publiées.
Le Maroc "devrait s'assurer que, conformément à ses obligations internationales, ceux qui se rendent coupables d'actes de torture, tentent de commettre de tels actes, sont complices (...) ou y participent puissent faire l'objet d'enquête et soient poursuivis et punis sans qu'ils ne puissent bénéficier d'aucun délai de prescription", poursuit-il.
Le Comité se déclare ainsi "préoccupé par certaines dispositions existantes du cadre juridique actuel relatif à la torture", au Maroc, "en particulier la possibilité d'amnistie et de grâce pour les auteurs de torture".
Les dix experts indépendants qui intègrent le Comité déplorent ainsi que la définition de la torture dans le Code pénal marocain "ne couvre pas les situations de complicité, de consentement exprès ou tacite d'un agent de la force publique ou de toute autre personne agissant à titre officiel".
http://www.aufaitmaroc.com/actualit...de-rendre-imprescriptible-le-crime-de-torture