Afflux de clandestins dans la ville frontalière italienne Vintimille.
Lorsque le petit car scolaire de la municipalité de Vintimille stoppe devant la gare, une trentaine d'immigrants le prennent aussitôt d'assaut pour la rotation vers le centre d'accueil mis en place, à la fin de la semaine dernière, par les autorités municipales.
Tous, exclusivement des hommes jeunes, plutôt pauvres et rarement francophones, racontent la même histoire. Comme Tarek, 20 ans, parti il y a vingt jours de Kairouan. «Nous étions entassés à 150 dans un bateau prévu pour 60, explique le garçon.
Au cours du trajet pour Lampedusa, douze filles ont été jetées à la mer.
Puis j'ai été transféré en Sicile, je me suis échappé et j'ai pris le train. Mais maintenant je n'ai plus d'argent alors, ce soir, je pars moi aussi par la plage.»
Leur unique obsession: passer la frontière. «La plupart veulent aller en France
Lorsque le petit car scolaire de la municipalité de Vintimille stoppe devant la gare, une trentaine d'immigrants le prennent aussitôt d'assaut pour la rotation vers le centre d'accueil mis en place, à la fin de la semaine dernière, par les autorités municipales.
Tous, exclusivement des hommes jeunes, plutôt pauvres et rarement francophones, racontent la même histoire. Comme Tarek, 20 ans, parti il y a vingt jours de Kairouan. «Nous étions entassés à 150 dans un bateau prévu pour 60, explique le garçon.
Au cours du trajet pour Lampedusa, douze filles ont été jetées à la mer.
Puis j'ai été transféré en Sicile, je me suis échappé et j'ai pris le train. Mais maintenant je n'ai plus d'argent alors, ce soir, je pars moi aussi par la plage.»
Leur unique obsession: passer la frontière. «La plupart veulent aller en France