Mali: intervention française

«Le Maroc suit avec une attention particulière la guerre au Mali. Ses services de sûreté sont en état d’alerte en prévision à d'éventuelles attaques de groupes terroristes ayant des accointances avec les antennes locales d’al-Qaida qui contrôlent la grande partie du territoire de ce pays», rapporte Yabiladi.

Difficile de ne pas mettre en perspective les déclarations des autorités marocaines sur le renforcement de la sécurité dans la royaume avec la prise d’otages sur le site gazier d'In Amenas par un groupe lié à al-Qaida.

S’ils se rendaient sur le théâtre des opérations au Mali, les soldats marocains devraient d'ailleurs être prêts à se battre contre des nationaux ayant rejoint les rangs des islamistes.

Yabiladi s’intéresse tout particulièrement à une lettre qui aurait été écrite par un ancien soldat marocain ayant rejoint les rangs d’Ansar Dine, et dans laquelle il serait demandé aux militaires marocains susceptibles d’être envoyés au Nord-Mali de «refuser les ordres de leur hiérarchie».

L'Afrique du Sud ne veut pas se disperser

L'Afrique du Sud, quant à elle, envisage le conflit au Mali sans perdre des yeux la Centrafrique, où elle a envoyé des troupes, et la République démocratique du Congo (RDC).


«Selon Jacob Zuma, après la chute du président libyen Mohammar Kadhafi, la situation politique de nombreux pays africains s’est aggravée, faisant allusion à la République démocratique du Congo, la Centrafrique et le Mali», explique Angola Press, qui commente la rencontre, le 16 janvier 2013, à Luanda, du président sud-africain et du chef de l'Etat angolais José Eduardo Dos Santos.

«Pour le président sud-africain, il semble qu’il y ait une tendance en Afrique à la formation de groupes armés se tournant contre leurs gouvernements et qui deviennent ensuite une rébellion», explique encore Angola Press.

Ainsi donc, et si l'on s'en tient au site du Cape Times, l'attention en Afrique du Sud, semble plus tournée vers les contingents déjà déployés en Centrafrique.

Lou Garçon

http://www.slateafrique.com/101903/mali-operation-serval-reactions-presse-africaine
 
Mali: L'armée tchadienne foncera sur Gao

Le Tchad qui déploiera 2000 hommes pour appuyer l'armée française au Mali, foncera directement sur Gao pour déloger les extrémistes. Il est beaucoup plus facile d'arriver du Niger à Gao que de Bamako, reconnaissent les stratèges.

Plus aguéris que les armées africaine et française, les soldats tchadiens sont capables de prendre en tenaille les forces djihadistes et les déloger. L'armée française peine à venir au bout des djihadistes et compte désormais sur les soldats tchadiens.


L'intervention militaire tchadienne est désormais décrite et analysée de tous les angles par les médias internationaux.

Dans un article publié sur le site rue89.com, le cofondateur Pierre Haski estime que "parmi tous les contingents africains attendus au Mali, les Français comptent surtout sur l’appui des Tchadiens, au point que cette offensive, au lieu d’être franco-malienne, pourrait être décrite comme franco-tchadienne". Alwihda


Djamil Ahmat

Source: alwihdainfo


Il faut savoir que les soldats réputé féroce au Tchad craint par leur fait d’arme sont les Goranes (Toubou) qui vivent un peu prêt le même scenario au nord du Tchad que les touareg au nord du Mali

ils vivent aussi dans le Sahara avec leurs Voisins Touaregs, leur population ne bénéfice en rien de l’Etat central du Tchad un peu comme les Touaregs avec l’état central d’il y a quelques années, un peuple limite abandonnés à eux-mêmes

Je pense que leur mission première et motivation serrait de déloger et éradiquer les terroristes du Sahel avant qu’ils gangrènent aussi leur territoire vue que leur population vie sur un peu prêt un quart du Sahara depuis des siècles pas de combattre les Touaregs
 
E
«Il y a quelque chose d’humiliant pour nous autres Africains à voir une puissance occidentale, et de surcroît l’ancien colonisateur, venir faire la guerre à notre place, comme au temps de la colonisation et décider de comment cette guerre va être menée.»

La faute de qui?

Des mois à palabrer à l'africaine et une intervention qui était prévue pour septembre 2013...:confus:
 
«Le Maroc suit avec une attention particulière la guerre au Mali. Ses services de sûreté sont en état d’alerte en prévision à d'éventuelles attaques de groupes terroristes ayant des accointances avec les antennes locales d’al-Qaida qui contrôlent la grande partie du territoire de ce pays», rapporte Yabiladi.

Difficile de ne pas mettre en perspective les déclarations des autorités marocaines sur le renforcement de la sécurité dans la royaume avec la prise d’otages sur le site gazier d'In Amenas par un groupe lié à al-Qaida.

S’ils se rendaient sur le théâtre des opérations au Mali, les soldats marocains devraient d'ailleurs être prêts à se battre contre des nationaux ayant rejoint les rangs des islamistes.

Yabiladi s’intéresse tout particulièrement à une lettre qui aurait été écrite par un ancien soldat marocain ayant rejoint les rangs d’Ansar Dine, et dans laquelle il serait demandé aux militaires marocains susceptibles d’être envoyés au Nord-Mali de «refuser les ordres de leur hiérarchie».

L'Afrique du Sud ne veut pas se disperser

L'Afrique du Sud, quant à elle, envisage le conflit au Mali sans perdre des yeux la Centrafrique, où elle a envoyé des troupes, et la République démocratique du Congo (RDC).


«Selon Jacob Zuma, après la chute du président libyen Mohammar Kadhafi, la situation politique de nombreux pays africains s’est aggravée, faisant allusion à la République démocratique du Congo, la Centrafrique et le Mali», explique Angola Press, qui commente la rencontre, le 16 janvier 2013, à Luanda, du président sud-africain et du chef de l'Etat angolais José Eduardo Dos Santos.

«Pour le président sud-africain, il semble qu’il y ait une tendance en Afrique à la formation de groupes armés se tournant contre leurs gouvernements et qui deviennent ensuite une rébellion», explique encore Angola Press.

Ainsi donc, et si l'on s'en tient au site du Cape Times, l'attention en Afrique du Sud, semble plus tournée vers les contingents déjà déployés en Centrafrique.

Lou Garçon

http://www.slateafrique.com/101903/mali-operation-serval-reactions-presse-africaine
c'est le "classique damn if you do damn if you don't "

Si la France interviens on la critique si elle n'interviens pas on la critique parce quelle n'interviens pas "

Meme chose pour le Rwanda , on s'est mis a critiquer la Belgique pour sa non intervention .Si elle etaiet intervenue les abrutis se mettrait encore a parler de neocolonialisme .
 
La faute de qui?

Des mois à palabrer à l'africaine et une intervention qui était prévue pour septembre 2013...:confus:
le plus marrant dans cet article c’est Allassan Ouattara avec sa mémoire de poisson rouge :D

il aurait pu s’abstenir de cette déclaration sachant qu’il n y a pas si longtemps quand il etait en danger... c’est les forces spéciale française qui l’ont exfiltré de son hôtel
 
c'est le "classique damn if you do damn if you don't "

Si la France interviens on la critique si elle n'interviens pas on la critique parce quelle n'interviens pas "

Meme chose pour le Rwanda , on s'est mis a critiquer la Belgique pour sa non intervention .Si elle etaiet intervenue les abrutis se mettrait encore a parler de neocolonialisme .
Oui c’est facile d’accuser intel ou intel mais ça ne règlera pas le problème à la base, pratiquement tous les pays africains doivent sérieusement se remettre en questions, L’armée d’un pays est garante de la souveraineté national est de l’intégrité territoriale

hors les armées malgré qu’elle absorbe beaucoup sont pour la plupart corrompu... le budget sert les poches de leurs généraux ou pour faire coups d’état sur coup d’état pour protéger leurs intérêts
 
Leurs armees sont corrompues c'est connu mais la situation du pays demande urgence .
Ils ont demande l'aide du gouvernement Francais et is l'ont eu et ils sont tres heureux pour ca .Tant mieux pour eux .

Si je devais choisir entre generaux corrompus et coupeurs de mains et de tetes j'aurais choisi l'armee.Il faut rester realiste :+)
 
Leurs armees sont corrompues c'est connu mais la situation du pays demande urgence .
Ils ont demande l'aide du gouvernement Francais et is l'ont eu et ils sont tres heureux pour ca .Tant mieux pour eux .

Si je devais choisir entre generaux corrompus et coupeurs de mains et de tetes j'aurais choisi l'armee.Il faut rester realiste :+)

Je suis tout à fait d’accord avec toi la dessus
le terrorisme au mali, dans toute la régions partout qu qu'il soit il faut l’éradiquer
 
lol sur planète islam aujourd'hui à 12 H...ça doit leur faire mal au ventre que les maliens refusent la colonisation des terroristes jihadistes venus du Maghreb et d'ailleurs...que les femmes maliennes refusent qu'on continue à les violer en toute impunité dans le nord alors aujourd'hui elles ne sont plus que des "prostituées"...


http://www.planete-islam.com/showth...maliennes-qui-draguent-les-soldats-fran%E7ais

[TF1 montre des prsotituées maliennes qui draguent les soldats français.
Comme image de propagande TF1 nous montre des prostituées maliennes qui font des signes avec les mains aus soldats français, cela rappelle comment les françaises affamées par le nazisme acceuillaient les soldats alllemands en France entre 1939 et 1944 ou les allemands auraient donné naissance a trois millions de batards en France.Ben voilà les prostituées maliennes soutiennent les soldats pédophiles français violeuurs de grand mère car ils finance a 98 pourcent le commerce de la prostitution et de la pédophilie au Mali.]
 
lol sur planète islam aujourd'hui à 12 H...ça doit leur faire mal au ventre que les maliens refusent la colonisation des terroristes jihadistes venus du Maghreb et d'ailleurs...que les femmes maliennes refusent qu'on continue à les violer en toute impunité dans le nord alors aujourd'hui elles ne sont plus que des "prostituées"...


http://www.planete-islam.com/showth...maliennes-qui-draguent-les-soldats-fran%E7ais

[TF1 montre des prsotituées maliennes qui draguent les soldats français.
Comme image de propagande TF1 nous montre des prostituées maliennes qui font des signes avec les mains aus soldats français, cela rappelle comment les françaises affamées par le nazisme acceuillaient les soldats alllemands en France entre 1939 et 1944 ou les allemands auraient donné naissance a trois millions de batards en France.Ben voilà les prostituées maliennes soutiennent les soldats pédophiles français violeuurs de grand mère car ils finance a 98 pourcent le commerce de la prostitution et de la pédophilie au Mali.]

Tu parles des terroriste que le Mali laisser allegrement se réfugier sur son territoire lorsque l'armée algeriene les poursuivaient durant les année 90 ?

puis lorsque les terroristes ont été poursuivi en 2003 sur le nord Mali,
s'en suivi un anti algerianisme primaire de la part de ATT

ATT a joué avec le feu, il s'est brulé.

Puis,ton hostilité anti maghrebin recouvert d'un vernis de foi religieuse fais le a d'autre.
sois courageuse, crache ta haine directement

Allha yarham les victimes d'Ain Amenas et de tout le sahel.
les maghrebins aime les gens entiers ;)
 
non je parle de ces femmes maliennes qu'on a insulté de prostituées pour avoir acceuilli l'armée française venu libérer le Nord du Mali envahi par des hordes armées jihadistes narco-terroristes venues de tous les coins du Maghreb et d'Afrique afin de recoloniser le Mali et de convertir les maliens à l'Islam :D

Tu parles des terroriste que le Mali laisser allegrement se réfugier sur son territoire lorsque l'armée algeriene les poursuivaient durant les année 90 ?
Allha yarham les victimes d'Ain Amenas et de tout le sahel.
les maghrebins aime les gens entiers ;)
 
l'exemple du RWANDA doit servir à l'armée d'exemple. Elle doit veiller, sachant la diffuculté , à ne pas laisser les "libérés" se venger de leurs frères arabes et touaregs
 
A mon sens, les seules questions qui vaillent :

- Pourquoi la France a attendu aussi longtemps avant d'y aller
- Pourquoi la France y va seule ? A quand l'Europe de la Défense
- Quel processus politique est lancé en parallél pour virer Sanogo, et préparer de la manière la plus démocratique l'après- guerre !

Quand aux abrutis de mercenaires lobotisés, bon débarras !!

meme si l'opération militaire se passe bien (ce qui est loin d'etre évident)

il reste le problème Sanogo, qui a plongé le pays dans le désordre et continuera encore certainement
 
L’imam de la mosquée sunnite de Kayes Khasso-Quinzambougou a dérapé le vendredi, 31 août 2012. En fait, après la prière et à la surprise générale de tous les fidèles musulmans, il a déclaré dans son prêche que «les militaires maliens qui seront morts lors de cette lutte, irons en enfer, car ils ont combattu ceux qui défendent la charia d’Allah».
Depuis ce jour, ces propos attentatoires à la paix et à la sécurité nationale du pays font couler beaucoup de salive et d’encre à Kayes. Partout dans les rues, sur les antennes radios, on ne parle que de l’imam et de ses propos. Certains jeunes ayant appris la nouvelle, auraient décidé de faire passer à tabac l’imam. Les militaires dont le camp se trouve à moins de cent mètres de la mosquée se sont maîtrisés, sûrement sur ordre de leurs supérieurs hiérarchiques.
Cependant, on doit se demander si l’imam en question répond réellement à la fonction qui lui avait été confiée par ses frères musulmans. A-t-il mesuré la portée de ses propos avant de les lancer ? A-t-il réfléchi avant de parler ?
Il est important qu’il reprenne ses esprits pour faire la différence entre musulmans et criminels, entre musulmans et bandits armés. S’il croit réellement au paradis pour ces rebelles, pourquoi lui-même n’est pas au front, car tout bon musulman œuvre et rêve du paradis ? Avec tous les problèmes du Nord, nous n’avons pas besoin de tels propos surtout à Kayes, la région qui, jusqu’à présent, reste une zone apaisée depuis le début des évènements.
Il ne sert à rien de créer d’autres tensions. Un imam doit être un élément modérateur dans les graves circonstances, comme celle-ci.
Affaire à suivre !!!

http://www.maliweb.net/news/la-situ...ritaire-au-nord/2012/09/11/article,90862.html
 
Comme pendant la 1ère et la 2e Guerre mondiale, les soldats africains vont faire les frais d’une guerre dont ils ne sont pas la cause. Néanmoins, ils vont être utilisés comme boucliers humains pour défendre le Mali, pour ne pas dire les intérêts de la France. La tragédie que vit aujourd’hui le peuple malien a été provoquée par la France et ses alliés qui ont déstabilisé et mis à feu et à sang le peuple libyen rien que pour faire main basse sur son pétrole et son uranium. Nous assistons ainsi à un remake de l’histoire. La France joue au sauveur après avoir mis le feu partout. Son intervention au Mali est une tragi-comédie comme celle que jouent les Etats-Unis un peu partout dans le monde : mettre le feu d’abord, puis jouer aux sapeurs-pompiers. Et les peuples africains qui jouent le rôle de «planches» dans cette dramatisation, naïvement, applaudissent les «héros-sauveurs».

En effet, l’envahissement du nord du Mali par les «islamistes» n’est que la suite logique de la déstabilisation d’Etats africains stables qui avaient atteint un niveau de développement avancé comme la Libye, la Côte d’Ivoire, etc., par les Etats-Unis d’Amérique et la France, toujours soucieuse de préserver son hégémonie sur l’Afrique. Aucun Etat africain n’avait alors levé le plus petit doigt pour dire non à cet hallali. Voilà que nous subissons directement les conséquences de cette grande battue. Et maintenant que la France sonne le cor, des «Charlemagne» sortent de partout pour jouer au «jambar».Ceux qui sont aujourd’hui en train de vivre les affres de cette guerre, ce sont d’abord les Maliens qui sont violés, lapidés, mutilés, torturés et décapités. Puis ce sera au tour de nos braves soldats qui iront s’entretuer avec ces «islamistes», dont certains sont leurs frères attirés par l’appât du gain. La France s’en tirera peut-être avec quelques blessés qui seront décorés à la Légion d’honneur et nos soldats se contenteront de la «Médaille de Méka».

C’est vrai que maintenant que le vin est tiré, il faut le boire, mais buvons-le jusqu’à la lie avec la France et les Etats-Unis. Rendons au peuple frère du Mali sa paix spoliée, mais désormais sachons dire non à temps et avec dignité. Ce paternalisme béat de la France à l’endroit de l’Afrique fondé sur des intérêts crypto-personnels doit cesser au risque de faire des Africains d’éternels bénis oui-oui. Soyons au moins des bénis non-non.

Mamadou SAM

Professeur de Lettres Modernes

http://www.walf-groupe.com/actualit...mali--de-la-chair-a-canon-pour-la-france.html
 
Le plus grave est que l'armée malienne a commis des exactions contre les civils arabes et touaregs et que selon des témoigages, cette même armée forme, dans le nodr du mali, des milices de noirs qui pourraient commetre des crimes comme dans le cas du Rwanda.
 
J'espère qu'ils seront rapidement encadrés et remis au pas (à défaut de pouvoir être jugé et condamné, ce qui serait le mieux).

Dans l'immédiat, j'espère que ce comportement ne se généralisera pas car ce sera juste bon pour enliser le conflit. :(
 
Pour ceux qui pensent que l'Etat français est au mali pour y combattre les islamistes, vous êtes complètement lobotomisé !

Ils y sont uniquement pour y voler les ressources !

Regardez l'Afghanistan > Depuis que la France y est, le pays n'a jamais autant produit de pavot, et que fait-on avec le Pavot ?

L’héroïne, et que vient de faire la France ?

Elle a ouvert des salles de shoot !!!

Ils nous parlent de terrorisme islamistes... Mais ils oublient de dire qu'ils sont amis avec eux, vu qu'ils les ont mis en Libye et les utilisent pour détruire la Syrie !!!
 

Pièces jointes

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Les rafales français ne sont jamais passé par l'Algérie... Ils ont traversés le ciel marocain...

Un article de Jeune Afrique intéressant : http://www.jeuneafrique.com/Article...e-francais-n-ont-pas-survole-l-algerie.html#T

Pourquoi Laurent Fabius remercie-t-il l’Algérie pour un service qu’elle n’a pas rendu ? Est-ce parce que le feu vert algérien a été donné trop tard – après le décollage des quatre Rafale de l’aéroport de Saint-Dizier, le 13 janvier à 6 heures du matin ? Est-ce pour ménager l’avenir ? Y a-t-il eu réellement une autorisation de survol ? Les terroristes auraient-ils frappé si la France n’avait pas annoncé cette autorisation ? Autant de questions qui restent ouvertes.
 
Salam

Dis moi si je donne mon point de vue sur la vidéo que tu as posté mon message sera effacé partiellement ou pas :prudent: ou bien on peut encore donner librement son avis sur ce forum !

Car ce qu'elle dit n'est entièrement faux et repose sur des faits que j'aurais bien aimé développé avec toi :D


tant que les termes employés pour s'exprimer restent corrects et respectueux,
pourquoi veux tu que ce soit effacé ?
mettre de l'huile sur le feu n'est pas, non plus, très constructif

on doit aussi éviter d'attaquer le forum et les modos et

tout ira bien

mam
hs
 
Quelques éléments, pour l'essentiel factuels, qui mériteraient à mon avis d'être mis en perspective par un état des lieux plus poussé des mécanismes monétaires (FCFA, dévaluations, injections massives, comptes d'opérations, taux >5% etc) mis en place par la France depuis 45 et inspirés de ceux qu'avaient imposés le IIIe Reich à cette dernière sous occupation qui maintiennent le continent dans un état de dépendance et de sous-développement utile à l'équilibre de la balance des paiements nationale (source intarissable de devises, qui n'a jamais été aussi vitale que dans la situation économique et budgétaire actuellement connue dans l'hexagone) via une multitude d'institutions régionales et sous-régionales subventionnées par l'UE, au premier rang desquelles la CEDEAO (56,6 millions d'euros en 2011). A défaut de synthèse fastidieuse, en voici un résumé de Paul Martial relativement concis:

Politique d’ajustement structurel

La crise de la dette dans les années 80 a eu des répercussions dramatiques sur le continent africain. Pour le Mali en 1968, la dette était 55 milliards de FCFA, en 2005, elle s’élève à 1766 milliards de FCFA. Les plans d’ajustements structurels et leur déclinaison de politiques d’initiative pays pauvres très endettés (PPTE) ont eu des conséquences désastreuses pour le Mali qui se sont traduits par une privatisation massive des entreprises maliennes pour le plus grand bénéfice des multinationales au premier rang desquelles les françaises. La distribution d’électricité est passée sous le contrôle de Bouygues qui est aussi présent dans l’extraction, les mines d’or comme la mine de Morila. La compagnie malienne du développement textile qui gérait la filière coton a été vendue en partie à Dagris. Orange par sa filiale de l’époque Ikatel récupère la téléphonie. L’office du Niger qui gère les terres arables devient un promoteur des accaparements de terres. A cela s’ajoute la présence des multinationales comme Delmas, ou Bolloré avec des entrepôts de 100 000 m2 essentiellement pour le stockage du coton La seconde conséquence est l’affaiblissement de l’Etat incapable de remplir ses fonctions tant sociales que régaliennes. Les structures sanitaires et d’éducation sont délabrées, l’armée comme on l’a vu est totalement déficiente. Cette tendance est plus marquée dans le nord du pays qui est la région la plus pauvre.

Corruption massive

Dans le même temps existe au Mali, un personnel politique particulièrement corrompu. L’entourage d’Amadou Toumani Touré (ATT) et son clan ont amassé des millions d’euros du fait de la corruption et des trafics notamment dans le nord du pays. Trafics en tout genre qui financent non seulement les bandes armées djihadistes ou non mais aussi la hiérarchie militaire malienne et le personnel politique. La France n’a eu de cesse de soutenir Amadou Toumani Touré qui, s’il a été capable après le coup d’Etat de rendre le pouvoir aux civils, s’est présenté et a gagné les élections présidentielle de 2002-2007 puis une seconde fois 2007 -2012 mais là, dans des conditions de transparence et de sincérité du scrutin fort discutables. Comme à son habitude la diplomatie française a fermé les yeux et a soutenu ATT alors qu’il menait le pays droit vers l’abîme.
 
Intervention en Libye

La France a été le fer de lance dans l’intervention militaire en Libye. Comme pour le Mali, Sarkozy a prétexté l’urgence pour intervenir -à l’époque il s’agissait de colonnes de blindés qui s’apprêtaient à entrer dans la ville libérée de Benghazi. On connait la suite, d’une intervention pour bloquer cette colonne, elle s’est transformée en une intervention massive de l’OTAN qui a volé la révolution aux Libyens et l’a empêché au fur et mesure des conquêtes de territoires de construire et de fonder des structures de pouvoir. La militarisation à outrance et la chute brutale de Kadhafi ont créé un vide propice permettant à tous les groupes djihadistes et les trafiquants de puiser largement dans les stocks d’armes. De plus cette soudaineté de l’effondrement du régime libyen sans remplacement crédible d’une structure gouvernementale a déstabilisé la région entière en enlevant une source de médiation dans les conflits sahéliens.

La France comme les autres métropoles impérialistes comprend qu’ATT se refuse à combattre réellement AQMI au nord Mali. Cette question est d’importante pour la France où AREVA investit de fortes sommes pour l’extraction de l’Uranium dans la zone du Niger frontalière à celle du nord Mali. Elle voit dans le MNLA la possibilité de s’en servir comme une sorte de supplétif capable d’assurer la sécurité des installations minières et de contenir les attaques d’AQMI. Le mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) est une organisation touarègue laïque, son agenda est l’indépendance de l’Azawad situé dans le nord du Mali. Il est le fruit d’une recomposition parmi les organisations touarègues. L’essentiel des troupes combattantes viennent de Libye où elles servaient dans l’armée. Avec la chute de Kadhafi elles sont retournées au Mali avec des armes et des véhicules équipés de mitrailleuses. Un convoi qui parcourra des milliers de kilomètres sans jamais être inquiété. La diplomatie française à l’époque conduite par Juppé, toujours droit dans ces bottes, expliquait que le temps était venu d’engager des négociations avec le MNLA lui donnant crédibilité et encouragement : « Paris est favorable à un dialogue politique inter-malien. Alain Juppé l’a réaffirmé sur les marches du palais présidentiel : « C’est un dialogue politique qui peut permettre de s’en sortir et pas une confrontation. Un dialogue inter-malien est absolument nécessaire ».Lors de cet entretien le ministre français a rappelé que la France était attachée au respect de l’intégrité territoriale du Mali et que l’adversaire numéro un avait un nom : Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique"(1) .

Le scénario se déroule différemment de ce qu’avaient prévu les stratèges du Quai d’Orsay. Le MNLA va faire alliance avec les djihadistes dans la lutte contre l’armée malienne puis sera expulsé des principales villes du nord par ses anciens alliés. Il existe quatre groupes djihadistes, Ansar Dine organisation touarègue qui a refusé de se joindre au MNLA, sa priorité est l’instauration de la charia. AQMI qui vient du l’organisation Algérienne du GSPC, Groupe salafiste pour la prédication et le combat, le MUJAO (mouvement pour l’unicité du djihad en Afrique de l’Ouest et Boko Haram qui est une secte qui sème la terreur au nord du Nigeria en s’en prenant à l’Etat, ainsi qu’aux Nigérians de confession chrétienne.
 
Rappel

L’intervention de la France au Mali se situe dans une longue tradition d’interventions. Depuis l’indépendance des pays africains la France est intervenue une soixantaine de fois. La stratégie de la France est de garder son influence politique et économique au moyen d’un soutien sans faille aux différentes dictatures qui en échange de cette assurance tout risque favorisent les intérêts français. Ainsi les multinationales hexagonales bénéficient de véritables niches commerciales, dans l’agroalimentaire, la logistique, les transports la téléphonie, mais aussi dans le pillage des ressources naturelle, pétrole et uranium notamment.

Les pions de la France

Quand elle le peut, la diplomatie française évite d’intervenir directement. Ainsi dans la crise malienne. Elle dispose de deux structures. La présidence de L’Union Africaine assurée par le Béninois Boni Yayi. Lors de sa visite en France le 30 mai, Hollande lui a conseillé que l’UA fasse une demande de recours au conseil de sécurité de l’ONU pour demander une intervention militaire africaine : "Abordant les différentes pistes pour une sortie de crise, le président français a demandé à la Cedeao et à l’Union Africaine de saisir le Conseil de sécurité de l’Onu, afin que celui-ci puisse « désigner un cadre qui permette au Mali et plus largement à la zone Sahel de renouer avec la stabilité »".(2) Lorsqu’il apprit à Montréal l’intervention militaire française, il a déclaré qu’il était aux anges (sic)(3) . Son deuxième point d’appui est la CEDEAO qui est l’organisme qui regroupe les états de l’Afrique de l’ouest, est présidé par Alassane Ouattara qui doit son poste de président de Côte d’Ivoire grâce aux blindés de la France. L’argument à l’époque était de faire respecter les résultats des élections présidentielles. Un scrutin dont la légitimé est de plus en plus discutée. Quant au médiateur de la CEDEAO, ce n’est autre que Blaise Compaoré bien connu du sérail de la Françafrique, puisse qu’il a contribué à renverser Thomas Sankara et a été le complice de Charles Taylor condamné pour crime contre l’humanité pour ses exactions au Liberia et en Sierra Leone.

La France s’oppose à un processus de transition politique

Lorsque la hiérarchie militaire a voulu envoyer les soldats maliens sur le front en leur assurant que les armes et les munitions viendraient après, une révolte a éclaté dans la caserne de Kati située à une quinzaine de km de la capitale Bamako. Les mutins se dirigent vers le palais présidentiel, défendu faiblement par quelques membres de la garde présidentielle. ATT doit s’enfuir. Les mutins se retrouvent au pouvoir, ils annoncent la création d’un conseil national. Le putsch est appuyé par la gauche radicale, les organisations de la société civile militante et une partie des organisations syndicales qui vont fonder le mouvement populaire du 22 mars. Cette organisation ambitionne d’être l’aile politique des militaires. La diplomatie française est en phase avec les pouvoirs africains en place, la peur est grande que le Mali s’émancipe de l’ordre établi et vont tout faire pour remettre en selle le pouvoir précédent pourtant honni.
 
La CEDEAO va organiser un blocus économique dont l’efficacité se fait vite sentir du fait de l’enclavement du pays. Elle va saboter toutes les initiatives visant à une refondation politique qui réponde aux exigences des populations et réussir à mettre en place le président de l’Assemblée Nationale qui n’a aucune légitimité ni populaire ni constitutionnelle. Pire, alors que les djihadistes renforcent leur position, la CEDEAO va bloquer dans les ports de Dakar et de Conakry les chargements d’armes que le Mali a pourtant achetés en toute légalité(4). Ils seront débloqués quand le gouvernement malien signera la demande d’aide militaire extérieure.

Lobby belliciste

C’est la France qui va faire un travail intense de lobby pour que la communauté internationale accepte le principe de l’intervention militaire, c’est elle qui va écrire la résolution de l’ONU et bataillera pendant des mois contre le scepticisme de l’ONU, des USA, et de l’Algérie elle-même qui devra accepter à contre cœur le principe d’une négociation avec certains groupes notamment le MNLA et Ansar Dine.

Des observateurs comme Jacquemot dans l’hebdomadaire l’Express explique que cette intervention a été longuement préparée : « Le déclenchement de l’intervention française a été soudain, mais il était planifié. Pour preuve, la contre-offensive menée ensuite au-delà des localités menacées était bien préparée ». Le Drian ministre de la défense lui aussi parlait en 2012 d’une intervention inéluctable.

Une fois de plus, l’urgence évoquée d’une intervention militaire sert à éviter le débat et permet d’avancer des objectifs qui évoluent au fil du temps. En effet l’intervention a été justifiée pour stopper l’avancée des djihadistes. Aujourd’hui on voit bien que l’objectif initial atteint, un nouveau apparaît désormais : on parle « d’éradiquer les islamistes de sécuriser l’Etat malien » ce qui permet pour la diplomatie française toutes les marges de manœuvre.

Une intervention qui est faite en dehors du cadre juridique international. Rappelons que la résolution 2085 du conseil de l’ONU n’autorise que les interventions des forces armées Africaines. La France a obtenu un assentiment à postériori du conseil de l’ONU avec cependant de fortes réserves des experts militaire de cette instance.

Toujours pour rester dans le cadre légal, la France argumente qu’elle a agi suite à la demande du président malien qui comme nous l’avons vu n’a pas plus de légitimité constitutionnelle que populaire.

Une intervention qui va durer

Cette intervention va durer du fait de la résistance importante des djihadistes liée à leur entrainement et à leur armement. De plus la tactique opérée par ces groupes est désormais de se séparer et tenter d’envahir des villes moyennes ou petites. Ainsi les frappes des avions mirages et rafales vont vite devenir inopérantes. En effet ils servent avant tout à frapper des positions fixes clairement établies, QG, entrepôts camps d’entraînement etc. Dans tous les cas des opérations terrestres devront avoir lieu. Déjà des combats ont été engagés par les militaires français à Diabali.
 
Théoriquement ces opérations devraient être du ressort des armées africaines, mais ces dernières, comme celles du Niger ou du Sénégal sont peu efficaces et, si elles sont relativement efficientes, elles ne connaissent pas le terrain comme l’armée Nigériane. Aussi dans tous les cas l’armée française devra se déployer, et il n’est pas exclu qu’elle soit en première ligne dans les affrontements. Le début d’une intervention pérenne est amorcé puisque l’objectif est de déployer 2500 soldats au Mali.

Notons car c’est aussi un élément important à l’heure de l’austérité budgétaire que la valorisation de l’intervention actuelle est estimé à 400 000 euros par jour , on imagine ce que l’on aurait pu faire avec de telles sommes pour l’amélioration des structures sanitaires et sociales dans la région du nord Mali.

Le renforcement du plan Vigipirate, la volonté d’une dramatisation à outrance des risques de terrorisme contribuent à créer un climat d’union nationale, et renforce dans le même temps le climat raciste de la France. Une fois de plus les thèses de l’islam comme danger potentiel pour la France vont être renforcées.

Un risque de crise humanitaire majeure

Après six jours de conflit l’ONU a enregistré plus de 150 000 réfugiés qui fuient les zones de guerre et se réfugient dans des pays où déjà la population est pauvre ainsi que 230 000 déplacés à l’intérieur du Mali (8). Faute d’accompagnement politique, le vide créé par la fuite des djihadistes des principales villes de la région risque de voir éclore des conflits entre les communautés basés sur des ressentiments anciens. Le nombre extrêmement important d’armes en circulation dans la région, les milices qui se sont créées notamment le Ganda Iso (fils de la terre en langue Songhaï) une des trois milices qui constituent le Front de libération du Nord Mali, la récente prise de position du MNLA qui refuse que l’armée malienne puisse entrer au nord Mali, fait craindre une explosion de violence ou du moins une succession de conflits extrêmement meurtriers alimentés par la mise en place de milices d’auto-défense des différentes communautés. Un risque avéré de voir une situation identique à celle de l’est du Congo Kinshasa (RDC) où pourtant les forces de l’ONU sont présentes mais n’arrivent pas à enrayer cette spirale. D’autant que comme pour la RDC au-delà des conflits entre communauté, les enjeux économiques liés aux différents trafics dans cette région sont énormes, notamment celui de la drogue. Le cas le plus parlant est l’atterrissage d’un Boeing 727 rempli de cocaïne à destination de l’Europe avec une valeur marchande de plusieurs millions d’euros. Déjà, nous assistons aux exactions perpétrées par l’armée malienne comme l’indique le journal Le Monde (Le Monde.fr | 15.01.2013 à 21h11 - Mis à jour le 16.01.2013 à 07h44)
 
tu oublies, dans ton copié collé

que les avions ont, en effet, bombardé les centres de ravitaillement des bandits, y compris les stockages de carburant

pour faire fonctionner les pompes à eau, il faut du carburant

la population n'a plus d'eau..........!!!

mam
 
tu oublies, dans ton copié collé

que les avions ont, en effet, bombardé les centres de ravitaillement des bandits, y compris les stockages de carburant

pour faire fonctionner les pompes à eau, il faut du carburant

la population n'a plus d'eau..........!!!

mam

Le but du billet est seulement d'élargir le contexte de l'intervention, d'ailleurs il est daté du 16 janvier, probablement antérieur à l'information que tu livres ci-dessus...
 
Quelques éléments, pour l'essentiel factuels, qui mériteraient à mon avis d'être mis en perspective par un état des lieux plus poussé des mécanismes monétaires (FCFA, dévaluations, injections massives, comptes d'opérations, taux >5% etc) mis en place par la France depuis 45 et inspirés de ceux qu'avaient imposés le IIIe Reich à cette dernière sous occupation qui maintiennent le continent dans un état de dépendance et de sous-développement utile à l'équilibre de la balance des paiements nationale (source intarissable de devises, qui n'a jamais été aussi vitale que dans la situation économique et budgétaire actuellement connue dans l'hexagone)

C'est un peu un procès à charge que cet article :sournois:

En gras: le Franc CFA est créé en 1939. On voit mal comment il pourrait être inspiré par l'Occupation nazie...La seconde guerre mondiale fait qu'il n'entrera en vigueur qu'en 1945...

La crise de la dette dans les années 80 a eu des répercussions dramatiques sur le continent africain. Pour le Mali en 1968, la dette était 55 milliards de FCFA, en 2005, elle s’élève à 1766 milliards de FCFA. Les plans d’ajustements structurels et leur déclinaison de politiques d’initiative pays pauvres très endettés (PPTE) ont eu des conséquences désastreuses pour le Mali qui se sont traduits par une privatisation massive des entreprises maliennes pour le plus grand bénéfice des multinationales au premier rang desquelles les françaises.

Un raccourci un peu rapide qui semble oublier certains faits:

"Selon ses détracteurs, le mécanisme du franc CFA pérennise des relations dépassées entre les pays nouvellement indépendants et l'ancienne métropole coloniale. Les États africains sont privés d'un réel pouvoir monétaire qui est un rouage d'une réelle indépendance. C'est cette conviction qui explique le départ du Mali en 1962 et de Madagascar en 1973. Cependant, rapidement ces deux pays se retrouvent avec de sérieuses difficultés économiques et le Mali finit par réintégrer le système en 1984. Cette expérience, finalement, servit à renforcer la cohésion des pays membres, ceux-ci ayant vu que la liberté monétaire pouvait surtout être la « liberté de faire faillite ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc_CFA
Sinon rappelons à propos du F CFA qu'il y a à peine deux mois:

"Beac et BCEAO : retour vers la convertibilité du F CFA

Les autorités bancaires d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale envisagent de reprendre les échanges de F CFA que la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) avait unilatéralement suspendus depuis vingt ans.
« Le moment est venu, nous y travaillons. Il y a un calendrier de rencontre techniques », a déclaré le 23 novembre Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la Beac, alors que cet institut d’émission célébrait à Malabo, en Guinée équatoriale, les quarante ans de sa création. Tiémoko Meyliet Koné, l’homologue de Abaga Nchama à la Banque des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a ajouté qu’une rencontre était prévue à Dakar dans les prochaines semaines pour réunir des experts afin d’étudier un retour vers la convertibilité des billets entre les deux zones d’émission (UMOA et BEAC). Il est question d’élaborer un cadre d’échange sécurisé qui ne favorise pas le blanchiment d’argent sale ni le financement du terrorisme."

http://bamada.net/beac-et-bceao-retour-vers-la-convertibilite-du-f-cfa/
 
Le renforcement du plan Vigipirate, la volonté d’une dramatisation à outrance des risques de terrorisme contribuent à créer un climat d’union nationale, et renforce dans le même temps le climat raciste de la France. Une fois de plus les thèses de l’islam comme danger potentiel pour la France vont être renforcées.

C'est une façon de voir les choses...Moi je vois surtout à la télé des musulmans maliens qui remercient la France. Pour le téléspectateur, c'est plutôt le signe qu'il y a les bons et les mauvais musulmans...Bref: la généralisation afin de diaboliser tous les musulmans ne me parait pas évidente.


Un risque de crise humanitaire majeure

Après six jours de conflit l’ONU a enregistré plus de 150 000 réfugiés qui fuient les zones de guerre et se réfugient dans des pays où déjà la population est pauvre ainsi que 230 000 déplacés à l’intérieur du Mali

Combien de réfugiés depuis la création de l'Azawad?
C'est bizarre: à lire ce journaliste, les malheurs commencent avec l'arrivée des Français :confus:
Classique quoi...
 
Toujours pour rester dans le cadre légal, la France argumente qu’elle a agi suite à la demande du président malien qui comme nous l’avons vu n’a pas plus de légitimité constitutionnelle que populaire.

Si l'on ne devait entretenir des relations qu'avec les présidents africains qui ont une légitimité constitutionnelle ou populaire, on n'aurait pas besoin de beaucoup d'ambassades lorsqu'on fait se rappelle le nombre de coups d'état qu'il y a eut sur ce continent dans les 60 dernières années...:oh:
 
"J'ai décidé que la France répondra, aux côtés de nos partenaires africains, à la demande des autorités maliennes. Elle le fera strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et elle sera prête à arrêter l'offensive des terroristes si elle devait se poursuivre", avait déclaré François Hollande."
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/11/tension-accrue-au-mali_1815471_3212.html

Ils n'ont pas de pétrole Mam...c'est pour ça que tu t’interroges? :D

Il avait aussi déclaré ceci "En aucun cas la France n'interviendra au Mali" le 13/11/12.

13/11/12 Hollande "En aucun cas la France n'interviendra au Mali" - YouTube

Si les souchiens se laissent berner par ce guignol c'est qu'ils sont vraiment des vaux...
 
Si les souchiens se laissent berner par ce guignol c'est qu'ils sont vraiment des vaux...

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx..

Sinon à l'époque de la vidéo, la CEDEAO devait intervenir, et elle seule. Puis les terroristes ont décidé de se déployer vers le Sud du Mali: la donne était alors tout à fait différente. Les forces de la CEDEAO n'étant pas prêtes, la France est intervenue.

Même les xxxx comprennent ça.
 
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