«Le Maroc suit avec une attention particulière la guerre au Mali. Ses services de sûreté sont en état dalerte en prévision à d'éventuelles attaques de groupes terroristes ayant des accointances avec les antennes locales dal-Qaida qui contrôlent la grande partie du territoire de ce pays», rapporte Yabiladi.
Difficile de ne pas mettre en perspective les déclarations des autorités marocaines sur le renforcement de la sécurité dans la royaume avec la prise dotages sur le site gazier d'In Amenas par un groupe lié à al-Qaida.
Sils se rendaient sur le théâtre des opérations au Mali, les soldats marocains devraient d'ailleurs être prêts à se battre contre des nationaux ayant rejoint les rangs des islamistes.
Yabiladi sintéresse tout particulièrement à une lettre qui aurait été écrite par un ancien soldat marocain ayant rejoint les rangs dAnsar Dine, et dans laquelle il serait demandé aux militaires marocains susceptibles dêtre envoyés au Nord-Mali de «refuser les ordres de leur hiérarchie».
L'Afrique du Sud ne veut pas se disperser
L'Afrique du Sud, quant à elle, envisage le conflit au Mali sans perdre des yeux la Centrafrique, où elle a envoyé des troupes, et la République démocratique du Congo (RDC).
«Selon Jacob Zuma, après la chute du président libyen Mohammar Kadhafi, la situation politique de nombreux pays africains sest aggravée, faisant allusion à la République démocratique du Congo, la Centrafrique et le Mali», explique Angola Press, qui commente la rencontre, le 16 janvier 2013, à Luanda, du président sud-africain et du chef de l'Etat angolais José Eduardo Dos Santos.
«Pour le président sud-africain, il semble quil y ait une tendance en Afrique à la formation de groupes armés se tournant contre leurs gouvernements et qui deviennent ensuite une rébellion», explique encore Angola Press.
Ainsi donc, et si l'on s'en tient au site du Cape Times, l'attention en Afrique du Sud, semble plus tournée vers les contingents déjà déployés en Centrafrique.
Lou Garçon
http://www.slateafrique.com/101903/mali-operation-serval-reactions-presse-africaine
Difficile de ne pas mettre en perspective les déclarations des autorités marocaines sur le renforcement de la sécurité dans la royaume avec la prise dotages sur le site gazier d'In Amenas par un groupe lié à al-Qaida.
Sils se rendaient sur le théâtre des opérations au Mali, les soldats marocains devraient d'ailleurs être prêts à se battre contre des nationaux ayant rejoint les rangs des islamistes.
Yabiladi sintéresse tout particulièrement à une lettre qui aurait été écrite par un ancien soldat marocain ayant rejoint les rangs dAnsar Dine, et dans laquelle il serait demandé aux militaires marocains susceptibles dêtre envoyés au Nord-Mali de «refuser les ordres de leur hiérarchie».
L'Afrique du Sud ne veut pas se disperser
L'Afrique du Sud, quant à elle, envisage le conflit au Mali sans perdre des yeux la Centrafrique, où elle a envoyé des troupes, et la République démocratique du Congo (RDC).
«Selon Jacob Zuma, après la chute du président libyen Mohammar Kadhafi, la situation politique de nombreux pays africains sest aggravée, faisant allusion à la République démocratique du Congo, la Centrafrique et le Mali», explique Angola Press, qui commente la rencontre, le 16 janvier 2013, à Luanda, du président sud-africain et du chef de l'Etat angolais José Eduardo Dos Santos.
«Pour le président sud-africain, il semble quil y ait une tendance en Afrique à la formation de groupes armés se tournant contre leurs gouvernements et qui deviennent ensuite une rébellion», explique encore Angola Press.
Ainsi donc, et si l'on s'en tient au site du Cape Times, l'attention en Afrique du Sud, semble plus tournée vers les contingents déjà déployés en Centrafrique.
Lou Garçon
http://www.slateafrique.com/101903/mali-operation-serval-reactions-presse-africaine