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Aujourd'hui, 11h34
Une nouvelle perspective d’embauche à l’étranger vient de s’ouvrir pour les Marocains, à savoir Israël.
Jusque-là, les Marocains désirant s’expatrier choisissent l’Espagne et la France. Grâce à un accord discuté entre la ministre israélienne de l’Intérieur Ayelet Shaked, son homologue marocain Abdelouafi Laftit et le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, les ouvriers marocains exerçant dans le bâtiment et les travaux public, ainsi que le personnel infirmier, pourront émigrer en Israël. Les contours de l’accord ont été discutés mardi dernier à Rabat et la signature définitive interviendra le mois prochain, selon la presse marocaine. D’après un communiqué du ministère israélien de l’Intérieur, « Le but est de commencer d’ici un mois ».
Si une bonne partie de la presse marocaine a accueilli favorablement cet accord, puisqu’il va permettre à des milliers de sans-emploi de trouver un travail, il n’en demeure pas moins qu’il y a quelques médias nationalistes qui estiment que ces Marocains vont prendre les places réservées, jusque-là, aux Palestiniens.
Selon un rapport de 2019 de la CNUCED, « plus de 127.000 travailleurs palestiniens » travaillent en Israël et dans les colonies. »
La majorité des Palestiniens travaillent dans le secteur israélien de la construction, où ils représenteraient 65 à 70 % de la main-d’œuvre totale.
Business News
Une nouvelle perspective d’embauche à l’étranger vient de s’ouvrir pour les Marocains, à savoir Israël.
Jusque-là, les Marocains désirant s’expatrier choisissent l’Espagne et la France. Grâce à un accord discuté entre la ministre israélienne de l’Intérieur Ayelet Shaked, son homologue marocain Abdelouafi Laftit et le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, les ouvriers marocains exerçant dans le bâtiment et les travaux public, ainsi que le personnel infirmier, pourront émigrer en Israël. Les contours de l’accord ont été discutés mardi dernier à Rabat et la signature définitive interviendra le mois prochain, selon la presse marocaine. D’après un communiqué du ministère israélien de l’Intérieur, « Le but est de commencer d’ici un mois ».
Si une bonne partie de la presse marocaine a accueilli favorablement cet accord, puisqu’il va permettre à des milliers de sans-emploi de trouver un travail, il n’en demeure pas moins qu’il y a quelques médias nationalistes qui estiment que ces Marocains vont prendre les places réservées, jusque-là, aux Palestiniens.
Selon un rapport de 2019 de la CNUCED, « plus de 127.000 travailleurs palestiniens » travaillent en Israël et dans les colonies. »
La majorité des Palestiniens travaillent dans le secteur israélien de la construction, où ils représenteraient 65 à 70 % de la main-d’œuvre totale.
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