Hier devait avoir lieu un débat contradictoire sur le TGV Marocain entre le ministre des transports et président du Conseil dAdministration de lOffice National des Chemins de Fers (ONCF) Aziz Rabbah, le Directeur Général de lONCF et des membres du collectif #StopTGV.
Mais à la dernière minute, le débat programmé depuis quelques semaines et qui a demandé un énorme effort de préparation de la part du collectif pour mettre au point leurs arguments -certainement de lOffice aussi, mais qui lui dispose de ressources humaines rémunérées pour cela- Aziz Rabbah, décide sur un coup de tête dannuler le débat et de quitter la salle.
Selon la responsable de communication de lONCF, Rabie Khlie na pas été à lorigine de linitiative de quitter la salle mais il sagit dune décision de M. le ministre, le DG de lONCF ne pouvait que la respecter.
La raison évoquée par les présents, un article dans la revue de presse mis à disposition des invités devant la salle -pratique courante dans les débats dactualité ou techniques- qui qualifie le TGV de « Vol », Aziz Rabbah se serait senti insulté et sans lire larticle, il décide de quitter la salle pourtant larticle ne le concerne en RIEN :
En effet, pour injecter de largent dans ses entreprises « privées » sans déranger lUnion Européenne, des Etats européens cherchent à conclure et financer des marchés avec des pays peu-regardants sur les modalités de passation des marchés publics. A court terme, largent prêté se retrouvera dans le carnet de commande des entreprises privées et vu quen plus il sagit de prêts, lopération coûtera zéro euros à lEtat prêteur à long terme.
Dans le cas du TGV marocain, cette opération sest déroulée ainsi : La France injecte de largent dans les caisses dAlstom, SNCF et Systra en finançant le TGV, le Maroc remboursera ensuite les emprunts. Ainsi, ceux qui financeront le carnet de commandes dAlstom sont au final : les marocains. Ce point de vue a été résumé par larticle où il traite cette opération de « vol » surtout à cause du caractère contraint du marché (par exemple : la suspension de la visite de Sarkozy en 2007 si le Maroc refuse).Il faut donc en déduire que les marocains ne sont pas les voleurs mais les « victimes ». Larticle cible directement la droite française actuellement au pouvoir et qui pratique depuis 5 ans une diplomatie tournée au profit des grands groupes du CAC40 (Alstom, Dassault, Veolia ) A lheure actuelle, je ne pense pas que Rabbah soit membre de lUMP (au grand malheur de M. Guéant) et donc, en toute logique il na pas à se sentir concerné par cet article qui par ailleurs, présente dexcellents éléments sur les performances du modèle ferroviaire français.
Il faut souligner aussi que larticle date de novembre dernier quand Rabbah nétait pas encore ministre. Il était en réalité avec ses camarades frères du PJD en campagne électorale et parlait alors de bonne gouvernance et de transparence ah tellement loin tout cela.
Mais à la dernière minute, le débat programmé depuis quelques semaines et qui a demandé un énorme effort de préparation de la part du collectif pour mettre au point leurs arguments -certainement de lOffice aussi, mais qui lui dispose de ressources humaines rémunérées pour cela- Aziz Rabbah, décide sur un coup de tête dannuler le débat et de quitter la salle.
Selon la responsable de communication de lONCF, Rabie Khlie na pas été à lorigine de linitiative de quitter la salle mais il sagit dune décision de M. le ministre, le DG de lONCF ne pouvait que la respecter.
La raison évoquée par les présents, un article dans la revue de presse mis à disposition des invités devant la salle -pratique courante dans les débats dactualité ou techniques- qui qualifie le TGV de « Vol », Aziz Rabbah se serait senti insulté et sans lire larticle, il décide de quitter la salle pourtant larticle ne le concerne en RIEN :
En effet, pour injecter de largent dans ses entreprises « privées » sans déranger lUnion Européenne, des Etats européens cherchent à conclure et financer des marchés avec des pays peu-regardants sur les modalités de passation des marchés publics. A court terme, largent prêté se retrouvera dans le carnet de commande des entreprises privées et vu quen plus il sagit de prêts, lopération coûtera zéro euros à lEtat prêteur à long terme.
Dans le cas du TGV marocain, cette opération sest déroulée ainsi : La France injecte de largent dans les caisses dAlstom, SNCF et Systra en finançant le TGV, le Maroc remboursera ensuite les emprunts. Ainsi, ceux qui financeront le carnet de commandes dAlstom sont au final : les marocains. Ce point de vue a été résumé par larticle où il traite cette opération de « vol » surtout à cause du caractère contraint du marché (par exemple : la suspension de la visite de Sarkozy en 2007 si le Maroc refuse).Il faut donc en déduire que les marocains ne sont pas les voleurs mais les « victimes ». Larticle cible directement la droite française actuellement au pouvoir et qui pratique depuis 5 ans une diplomatie tournée au profit des grands groupes du CAC40 (Alstom, Dassault, Veolia ) A lheure actuelle, je ne pense pas que Rabbah soit membre de lUMP (au grand malheur de M. Guéant) et donc, en toute logique il na pas à se sentir concerné par cet article qui par ailleurs, présente dexcellents éléments sur les performances du modèle ferroviaire français.
Il faut souligner aussi que larticle date de novembre dernier quand Rabbah nétait pas encore ministre. Il était en réalité avec ses camarades frères du PJD en campagne électorale et parlait alors de bonne gouvernance et de transparence ah tellement loin tout cela.