Le Télégramme rapporte le témoignage d'une ancienne voisine de Mohamed Merah, Malika. Selon elle, "Mohamed avait demandé au frère de cette jeune femme de venir chez lui, dans l'appartement où il est aujourd'hui retranché, prétextant un problème informatique. Une fois chez lui, l'adolescent n'avait pas pu repartir. Mohamed l'avait séquestré. Il voulait lui montrer des vidéos d'Al Qaïda, avec des décapitations, etc. (...)
La soeur de l'adolescent avait ensuite rencontré Mohamed, pour lui dire de ne jamais recommencer ça. Mohamed l'avait alors violemment agressée. Elle avait même dû être hospitalisée plusieurs jours. Mohamed était ensuite venu sous les fenêtres de l'appartement familial de la victime. Il était en treillis militaire, armé d'un sabre et hurlait qu'il était d'Al-Qaida... Pourquoi la police et la justice n'ont donné aucune suite ? Une plainte avait été deposée."
L'information a été recoupée par le Télégramme auprès de la famille et de l'avocat qui a déposé plainte.
Le Parisien publie également sur son site une vidéo de cette voisine, Malika, qui évoque cet incident et parle des parents de Mohamed Merah, divorcés, qu'elle décrit comme des gens "intégrés". Elle s'étonne que ce "gamin tout à fait normal" ait pu suivre cette voie.