tizniti
Soyons sérieux .
Les raisons de cette non-venue du roi, qui avait pourtant été parmi les tout premiers chefs d’État à annoncer sa présence, sont de plusieurs ordres. Rabat estime tout d’abord que les autorités algériennes ont réservé un traitement peu diplomatique à Nasser Bourita et à sa délégation, ce qui ne permettrait pas au roi d’effectuer un séjour serein et apaisé. Le Maroc goûte également peu la persistance des attaques dont il fait l’objet dans les médias algériens. Enfin, selon les sources de Jeune Afrique., l’absence à ce sommet de chefs d’État que Rabat considère comme lui étant proches a également joué (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Jordanie, Égypte…).
Constat établi par Le Matin d’Algérie : « les membres les plus influents de la Ligue arabe sont absents à Alger. Le sommet [qui démarre ce mardi 1er novembre, ndlr] ne réunira au final que des ministres et quelques chefs d’États de peu d’influence. Loin, note le journal, des déclarations prometteuses et emphatiques du président Tebboune et ses relais. L’Arabie saoudite, le Koweït, les Émirats arabes unis, la Jordanie et le Maroc seront (en effet) représentés par de simples ministres. (…) En attendant l’annonce de la venue ou pas du président autocrate égyptien Abdel Fattah al-Sissi, note encore Le Matin, Abdelmadjid Tebboune peut se contenter de l’arrivée de Ghazali Othmani, président de la République fédérale islamique des Comores et de Mohamed Younis El-Menfi, le président du Conseil présidentiel libyen. Est présent, également, le président du Conseil de souveraineté de transition de la République du Soudan, Abdel Fattah Al-Burhan, celui-là même qui réprime dans le sang les protestataires soudanais. »
Constat établi par Le Matin d’Algérie : « les membres les plus influents de la Ligue arabe sont absents à Alger. Le sommet [qui démarre ce mardi 1er novembre, ndlr] ne réunira au final que des ministres et quelques chefs d’États de peu d’influence. Loin, note le journal, des déclarations prometteuses et emphatiques du président Tebboune et ses relais. L’Arabie saoudite, le Koweït, les Émirats arabes unis, la Jordanie et le Maroc seront (en effet) représentés par de simples ministres. (…) En attendant l’annonce de la venue ou pas du président autocrate égyptien Abdel Fattah al-Sissi, note encore Le Matin, Abdelmadjid Tebboune peut se contenter de l’arrivée de Ghazali Othmani, président de la République fédérale islamique des Comores et de Mohamed Younis El-Menfi, le président du Conseil présidentiel libyen. Est présent, également, le président du Conseil de souveraineté de transition de la République du Soudan, Abdel Fattah Al-Burhan, celui-là même qui réprime dans le sang les protestataires soudanais. »